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Trump sacre sans réserve l’IA dérégulée pour parvenir à une domination américaine

La Maison Blanche a dévoilé mercredi un plan d’action pour favoriser le développement sans entrave des modèles américains d’intelligence artificielle (IA) aux Etats-Unis et à l’étranger, écartant toutes les réserves sur ses possibles dérives.”Nous ne laisserons aucune autre nation nous battre” dans la course à l’IA, a exhorté Donald Trump lors d’une conférence dédiée à cette technologie, à Washington.”Nos enfants ne vivront pas sur une planète contrôlée par des algorithmes véhiculant les valeurs et les intérêts de nos adversaires”, a-t-il ajouté, référence à peine voilée à la Chine.Le plan d’action des Etats-Unis découle d’une large consultation des professionnels, chercheurs et usagers, initiée en février.Le président américain entend rompre avec la ligne adoptée par son prédécesseur démocrate Joe Biden, partisan d’un essor contrôlé, avec un accent sur la sécurité et l’appréhension des risques.La Maison Blanche dit avoir identifié quelque 90 mesures qui seront mises en musique “dans les prochaines semaines et mois”, selon un communiqué.Donald Trump a pris mercredi trois décrets autour d’axes majeurs de ce plan d’action.Le premier axe vise à faciliter la construction de nouveaux centres de données (data centers), essentiels au fonctionnement de l’IA, et la réalisation de grands projets énergétiques pour répondre aux immenses besoins de ces data centers en électricité.De très nombreux centres de données sont déjà actuellement en chantier aux Etats-Unis.Le gouvernement Trump veut notamment simplifier l’octroi de permis et d’autorisations pour de nouveaux chantiers.”Mon gouvernement va utiliser tous les outils en sa possession pour s’assurer que les Etats-Unis construisent et fassent tourner les infrastructures d’IA les plus grandes et les plus puissantes du monde”, a promis le milliardaire républicain.- “Ministère de la vérité IA” -Le deuxième volet du plan concerne la “diplomatie IA”, selon l’expression de David Sacks, principal conseiller de la Maison Blanche pour l’IA.Elle implique, entre autres, la mobilisation de deux bras financiers des Etats-Unis pour le commerce international, l’Agence américaine de développement et de financement (FDC) et la Banque américaine d’import-export, afin qu’elles soutiennent les exportations d’IA américaine.”Pour gagner cette course, il faut que les modèles (américains d’IA) soient utilisés dans le monde entier”, a plaidé, lors d’un point de presse téléphonique, Michael Kratsios, le directeur des questions scientifiques et technologiques à la Maison Blanche.”L’IA américaine doit être le standard de référence”, a-t-il martelé.Donald Trump a fait de la diffusion à l’étranger de la technologie américaine, et de l’IA en particulier, une priorité.Il a contribué aux discussions qui ont amené les Emirats arabes unis à passer contrat, en mai, avec OpenAI, Oracle et Nvidia pour la création de leurs propres infrastructures d’IA.”En matière de technologie IA (…), il est crucial que les entreprises américaines puissent être compétitives”, a commenté un responsable du lobby technologique CCIA, saluant la capacité du plan d’action à “supprimer des barrières”.La troisième ligne directrice forte du programme ne porte pas sur la croissance de l’IA américaine mais se veut une réponse à ce que Donald Trump voit comme l’émergence d’une intelligence artificielle générative avec un “biais idéologique”.L’ancien promoteur immobilier entend ainsi interdire aux différents services, ministères et agences de son gouvernement d’acquérir des logiciels d’IA générative qui manifesteraient cette orientation et n’autoriser que “la vérité, l’équité et l’impartialité”.Un officiel américain a précisé que le “principal” biais idéologique relevait, selon la Maison Blanche, des initiatives encourageant la représentation et l’inclusion des minorités (DEI).Cette directive pourrait “potentiellement faire disparaître les quelques garde-fous destinés à empêcher l’IA de perpétuer et exacerber des biais sociétaux existants”, a critiqué l’association de défense des droits humains ACLU.Pour le Centre pour la démocratie et la technologie (CDT), le gouvernement Trump se comporte “comme un ministère de la vérité IA” et cherche à forcer les grands acteurs à façonner des modèles “qui se conforment à son interprétation de la réalité”.Résolu à écarter le maximum d’obstacles, quels qu’ils soient, de la route de l’IA, l’administration Trump va missionner le régulateur des télécoms (FCC) pour identifier des contradictions possibles entre des lois d’encadrement prises par des Etats américains et les textes fédéraux en vigueur.Une telle démarche pourrait affaiblir les protections mises en place par plusieurs Etats contre les dérives de l’IA, averti l’ACLU.”Nous avons besoin de bon sens”, a rétorqué Donald Trump, “un standard fédéral qui l’emporte sur les Etats” et leurs lois sur l’IA.

Les résultats de Tesla en recul au 2e trimestre après une baisse de ses ventes

Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a annoncé mercredi une baisse de 16% de son bénéfice net au deuxième trimestre, affecté par un repli des ventes de véhicules dans un contexte de concurrence accrue et de conséquences de l’implication de son patron Elon Musk dans la sphère politique américaine.Entre avril et juin, le groupe automobile américain a engrangé un chiffre d’affaires de 22,50 milliards de dollars (-12% sur un an) et un bénéfice net de 1,17 milliard, inférieur aux attentes du consensus des analystes de FactSet (1,40 milliard).Rapporté par action et hors éléments exceptionnels – valeur de référence pour les marchés -, le bénéfice net ressort à 40 cents, soit un recul de 23% sur un an. Mais il correspond exactement au consensus.Dans son communiqué, le groupe d’Austin (Texas) précise avoir commencé en juin à fabriquer les premiers exemplaires d’un modèle à bas coût – très attendu, mais dont aucun détail n’a filtré -, et dont la production à grande échelle devrait débuter au second semestre de l’année.Son semi-remorque – baptisé Semi – et son robotaxi Cybercab – véhicule sans conducteur destiné à des services de taxi – devraient, eux, commencer à sortir des chaînes de production en 2026, a précisé Tesla, qui a lancé un service de robotaxi à Austin en juin avec quelques Model Y.Le groupe, et surtout Elon Musk, étaient attendus au tournant car Tesla doit négocier un virage crucial pour son existence lié à la conduite autonome et à l’intelligence artificielle.Sur ce point, Tesla évoque mercredi une “accélération au fil du temps des revenus générés par l’IA, les logiciels et liés aux flottes”.Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, l’action Tesla cédait 0,20%.- Pressions -“Musk a bien évidemment conscience des prix et des pressions sur la marge” des ventes automobiles “et pivote vers des technologies croissantes comme la robotique et l’intelligence artificielle”, notait Nancy Tegler, directrice générale de Laffer Tengler Investments, en amont de l’annonce des résultats.”Pour les investisseurs, la grande priorité, ce sont les initiatives en matière d’IA (…) et les marchés sont fermement à l’affût de toute indication concernant l’investissement de Tesla dans xAi”, relevaient de leur côté les analystes de Wedbush.Le start-up xAI est l’une des autres sociétés contrôlées par l’homme le plus riche de la planète, spécialisée dans l’intelligence artificielle et qui a récemment absorbé le réseau social X, qui lui appartient également.Elon Musk a indiqué mi-juillet que Tesla allait soumettre à ses actionnaires, réunis en Assemblée générale le 6 novembre, un projet d’investissement au capital de xAI.Selon le Wall Street Journal, une autre entreprise contrôlée par Elon Musk, SpaceX, va injecter 2 milliards de dollars dans xAI, dans le cadre d’une augmentation de capital de 5 milliards.Pour Wedbush – qui estime depuis plusieurs mois que l’autonomie à elle seule représente environ 1.000 milliards de dollars de valorisation pour Tesla -, le groupe doit mener “un certain nombre d’autres missions cruciales” comme, notamment, son robot humanoïde Optimus.Le milliardaire affirmait en avril qu’une production pilote d’Optimus allait commencer courant 2025, avec l’objectif d’en produire un million par an d’ici cinq ans. Le robot devrait travailler sur les chaînes d’assemblage de Tesla dès cet automne.- Croisée des chemins -Le groupe automobile arrive à ce carrefour de son  développement au moment où ses ventes de véhicules sont à la peine.Il souffre notamment d’un manque de renouvellement de sa gamme, d’une concurrence accrue notamment en Chine – un marché très important pour Tesla -, des conséquences de la proximité d’Elon Musk avec le président Donald Trump ou encore d’un ralentissement sur le marché des véhicules électriques.La suppression du crédit d’impôt de 7.500 dollars aux Etats-Unis prévue au 30 septembre, en parallèle de la disparition progressive d’autres mesures de l’ère du précédent président Joe Biden pour faciliter la transition électrique, devrait stimuler un peu les ventes d’ici là, mais leur asséner ensuite un coup de frein, anticipent des experts.Plusieurs d’entre eux ont souligné un “rebond” des ventes, en particulier en Chine, en juin grâce au lancement d’une version modernisée de la Model Y, dernier modèle grand public du groupe commercialisé en 2020.Depuis, seul le pick-up futuriste Cybertruck a fait son entrée dans le catalogue de Tesla, qui ne communique pas de chiffre de ventes spécifiques mais il ne semble pas séduire autant qu’escompté. Bien moins de 10.000 exemplaires seraient écoulés chaque mois, selon les estimations.Tesla a connu, au deuxième trimestre, une baisse de ses ventes mondiales pour le second trimestre consécutif: il a livré 384.122 véhicules (-13,5% sur un an, -13% par rapport au premier trimestre), selon des chiffres publiés début juillet.Côté production, les usines Tesla ont maintenu le même niveau qu’un an plus tôt avec 410.244 véhicules sortis des chaînes d’assemblage.

Google réalise 28,2 milliards de dollars de bénéfice trimestriel grâce à l’IA

Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, alors que le géant américain d’internet bataille contre ses concurrents dans l’intelligence artificielle (IA) et contre ses condamnations pour monopole.Alphabet, la maison mère de Google, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, au lieu des 94 milliards attendus par les analystes, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher.Le patron du géant américain, Sundar Pichai, a prévenu que le groupe allait encore augmenter ses investissements pour porter ses dépenses en capitaux à “environ 85 milliards de dollars” cette année. “Nous sommes enthousiastes à l’idée des opportunités à venir”, a-t-il assuré, cité dans le communiqué.Cette information n’a pas été bien reçue à Wall Street: l’action d’Alphabet perdait 1,20% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.Google est particulièrement surveillé dans les services d’IA générative, des assistants IA pour les consommateurs aux outils pour les organisations, commercialisés via son cloud (informatique à distance).”Jusqu’à présent, le groupe est parvenu à préserver ses revenus issus de la recherche en ligne, malgré la concurrence de ChatGPT”, l’assistant IA d’OpenAI, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.YouTube enregistre aussi une croissance solide, avec 9,8 milliards de dollars de recettes publicitaires pour la période d’avril à juin (+13%), soutenue par le lancement de nouveaux formats publicitaires vidéo – “Puissance de traitement” -Google Cloud – l’activité qui rassemble les serveurs de stockage des données et les services de traitement de ces données grâce à l’IA – a de son côté plus que doublé son bénéfice opérationnel sur un an, à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.”La demande en services liés à l’IA et par la capacité de calcul” de Google portent la croissance de cette branche selon Yory Wurmser.L’expert souligne que le groupe a signé un contrat “particulièrement marquant” au deuxième trimestre avec OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, qui a néanmoins “choisi Google Cloud pour sa puissance de traitement”.Mais les revenus de la firme américaine restent menacés par la popularité grandissante des assistants IA et moteurs de recherche basés sur l’IA générative, et, plus long terme, par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

Wall Street soutenue par les accords commerciaux

La Bourse de New York a franchi de nouveaux records mercredi, les investisseurs se montrant satisfaits de la conclusion d’un accord commercial entre le Japon et les Etats-Unis et optimistes quant à la possibilité qu’un compromis émerge avec l’Union européenne.L’indice élargi S&P 500 (+0,78% à 6.358,91 points) a établi un plus haut en clôture pour la troisième séance d’affilée, l’indice Nasdaq (+0,61% à 21.020,02 points) a lui aussi franchi un nouveau sommet tandis que le Dow Jones (+1,14% à 45.010,29 points) a terminé à quelques encablures de son record.”Les nouveaux accords commerciaux conclus par les États-Unis avec Tokyo, Manille et Jakarta renforcent la confiance dans la conclusion d’autres accords avant la date butoir du 1er août”, à partir de laquelle de massives surtaxes doivent être imposées par Washington à nombre de pays, résume Jose Torres, d’Interactive Brokers.Allié-clé des Etats-Unis, “le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15%”, a annoncé mardi le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le secteur automobile japonais coté à New York, à l’image de Toyota (+13,64% à 193,18 dollars) et Honda (+13,13% à 34,40 dollars), a nettement profité de l’allègement tarifaire.Les surtaxes visant les produits philippins sont elles ramenées à 19% (contre 20%). Et quant à l’Indonésie, l’accord conclu avec Washington concerne plutôt le cadre des futures négociations commerciales en vue d’un compromis, qui reste donc à construire.”Le marché est stimulé” par ces annonces et se montre d’autant plus optimiste que “l’UE s’oriente également vers un taux de 15% pour ses droits de douane”, commente auprès de l’AFP Pat Donlon, de Fiduciary Trust Company.Des “décisions” sont sur le point d’être prises dans les discussions commerciales entre Washington et Bruxelles, a ainsi affirmé mercredi le chancelier allemand, Friedrich Merz, alors que Donald Trump assurait la veille qu’un accord avec “l’Europe viendra demain”.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine pour un troisième cycle de discussions.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans se tendait, à 4,38% contre 4,34% à la clôture mardi.Alors qu’une centaine des entreprises composant l’indice S&P 500 ont déjà publié leurs résultats financiers, “nous n’avons encore rien vu d’inquiétant”, souligne par ailleurs Pat Donlon, ce qui tire le marché vers le haut.”Dans le secteur des grandes capitalisations, les entreprises affirment qu’elles peuvent faire face aux droits de douane à leur niveau actuel (et) modifier leurs chaînes d’approvisionnement”, relève l’analyste.En revanche, il sera “intéressant” d’observer les prévisions d’entreprises des biens de consommation, “les plus touchées par les droits de douane”, en raison notamment de leur production délocalisée en Asie, anticipe Pat Donlon.Au tableau des valeurs, le groupe GE Vernova (+14,58% à 629,03 dollars), qui rassemble les anciennes activités énergétiques du conglomérat General Electric, a été récompensé pour son chiffre d’affaires et le relèvement de ses prévisions pour 2025, soutenu par la demande pour ses services et équipements.Le fabricant d’ascenseurs Otis (-12,38% à 88,49 dollars) a lui été sanctionné pour avoir revu à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires annuel, évoquant une demande restreinte pour les nouveaux appareils.Le spécialiste des composants électroniques Texas Instruments a chuté (-13,34% à 186,25 dollars) après avoir fait état de prévisions pour le troisième trimestre bien en deçà des attentes du marché, notamment à cause des droits de douane.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon, l’Europe pourrait suivre

Donald Trump a annoncé avoir conclu un accord commercial “énorme” avec le Japon, alors que des “décisions” sont sur le point d’être prises côté européen en vue d’un accord du même ordre, selon le chancelier allemand, Friedrich Merz.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a indiqué mardi le président américain sur son réseau Truth Social, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits hormis l’acier et l’aluminium.Une décision qui fait grogner les trois grands constructeurs américains, dont les véhicules produits au Canada ou au Mexique, avec lequel Washington a pourtant un accord de libre-échange (ACEUM), sont eux taxés à hauteur de 25%.- Accord avec l’Europe en vue -Dans le même temps, les négociations entre l’Union européenne (UE) et les Etats-Unis semblent être entrées dans la dernière ligne droite, les Européens examinant une proposition américaine de droits de douane de base de 15% avec des exception sectorielles encore à définir, selon des sources diplomatiques, loin des 30% que Donald Trump menaçait d’appliquer le 12 juillet.Des “décisions” sont sur le point d’être prises, a ainsi affirmé mercredi le chancelier allemand, Friedrich Merz, alors que M. Trump assurait la veille qu’un accord avec “l’Europe viendra demain”.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine à Stockholm, pour un crucial troisième cycle de discussions sur les droits de douane.L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump, qui l’a qualifié mardi sur Truth Social de “sans précédent”.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé mardi sur Bloomberg TV le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent.”‘C’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile, a-t-il ajouté.Donald Trump a assuré que cet accord apporterait “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.”Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba.- “Intérêt national du Japon” -Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.”Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé le négociateur nippon, Ryosei Akazawa.

La Bourse de Paris portée par l’accord commercial USA-Japon

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse de 1,37% mercredi, portée par l’accord commercial conclu entre les Etats-Unis et le Japon, les investisseurs espérant que celui entre Européens et Américains arrive bientôt.L’indice vedette CAC 40 a bondi de 106,02 points et s’est établi à 7.850,43 points à la clôture. Mardi, il avait terminé en baisse de 53,81 points (-0,69%).”Le principal moteur de la séance a été l’annonce par Trump d’un accord des Etats-Unis avec le Japon sur les droits de douane”, commente à l’AFP Sophie Chauvellier, gérante chez Dorval AM.Donald Trump a annoncé que le Japon “paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, ce qui est bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août et qui inquiétait les investisseurs.”Le marché retient surtout que le Japon est sorti du bras de fer et qu’on peut avancer. Quand vous êtes une entreprise et que vous ne savez ni ce qui va se passer, ni que vous allez payer, vous attendez, et c’est ce coût de l’incertitude qui pesait énormément”, explique Sophie Chauvellier.Cet accord est aussi “jugé de bon augure pour les Européens”, menacés d’une surtaxe douanière de 30%, d’autant plus que “le CAC 40 est l’indice du luxe et des multinationales, donc un accord tarifaire digeste avec les Etats-Unis permettrait un retour d’intérêt pour les actions françaises”, poursuit la gérante.Par ailleurs, le marché entre au coeur de la saison des résultats d’entreprises pour le deuxième trimestre, l’occasion pour les investisseurs de voir si les droits de douane ont pesé sur les performances financières des sociétés.Ubisoft rassure sur son organisationLe géant français du jeu vidéo a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 3,9% au premier trimestre, à 310,8 millions d’euros, a-t-il annoncé mardi, confirmant toutefois ses objectifs pour l’année et dévoilant les grandes lignes de sa future organisation.Le titre a gagné 5,51% à 8,51 euros.Dassault Aviation et Thales en repliL’avionneur français Dassault Aviation a chuté de 8,46% à 260,60 euros, après avoir vu son bénéfice net reculer de 30% à 334 millions d’euros au premier semestre, sous l’effet notamment “de la surtaxe d’impôt” sur les sociétés appliquée en France en 2025.L’industriel français de défense Thales a aussi reculé (-2,38% à 232,50 euros), malgré un chiffre d’affaires en hausse de 8,1% sur un an au premier semestre 2025, à 10,26 milliards d’euros, légèrement supérieur au consensus des analystes.Alstom en hausseAlstom a pris 5,96% à 22,23 euros, après avoir fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 2,8% au premier trimestre de son exercice décalé 2025/2026, à 4,5 milliards d’euros. Le constructeur ferroviaire a vu ses commandes grimper de 11,8% à plus de 4 milliards d’euros sur la période, signant ainsi “un bon début d’exercice”, a indiqué le groupe mercredi.L’automobile vrombitL’accord entre le Japon et les Etats-Unis prévoit que les droits de douane déjà imposés aux exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis soient ramenés à 15%: soit une division par deux de la surtaxe actuelle de 25%.Ces informations ont provoqué une envolée des titres du secteur sur l’ensemble des Bourses mondiales.A Paris, Stellantis a bondi de 8,96% à 8,60 euros et Renault de 2,69% à 33,95 euros.

Du dioxyde de titane, cancérigène potentiel pour l’humain, détecté dans le lait, selon une étude

Des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel chez l’être humain, pourtant interdit dans l’alimentation, ont été retrouvées dans le lait maternel, des laits maternisés et du lait vendu dans le commerce, révèlent des travaux de scientifiques de l’INRAE, de l’AP-HP et du CNRS publiés mercredi.”Massivement employé dans une multitude de produits du quotidien” (dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures…) et utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l’alimentation (E171), le dioxyde de titane a été interdit par mesure de précaution en France en 2020 puis dans l’Union européenne en 2022, rappellent les chercheurs.Leurs travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment, montrent pourtant que ce composé utilisé dans la plupart des secteurs industriels, a été détecté dans des laits humains, animaux et infantiles, notamment sous forme de nanoparticules.”On savait déjà qu’il y en avait dans les écosystèmes, dans l’eau, les mers, les lacs, les rivières, dans le monde entier, grâce à beaucoup d’études récentes, mais il n’y a pas grand-chose sur l’imprégnation des êtres vivants”, a précisé à l’AFP Anne Burtey, chargée de recherche à l’INRAE, qui a supervisé le projet.Or différentes formes de particules de dioxyde de titane ont été retrouvées dans “les laits maternels de dix femmes volontaires vivant à Paris ou en proche banlieue, à des taux variables, certaines femmes présentant jusqu’à 15 fois plus de particules que d’autres”, ce qui prouve que cette substance “peut passer la barrière de la glande mammaire”, rapporte l’étude.Il était aussi présent dans “100% des laits animaux (frais ou en poudre, issus de vaches, d’ânesses ou de chèvres)”, tant issus de l’agriculture biologique que conventionnelle, et 83% des laits infantiles (issus du commerce, du 1er au 3e âge, bio ou pas) analysés par les chercheurs.Dans le détail, 6 millions à 3,9 milliards de particules de titane ont été détectées par litre de lait infantile, et 16 à 348 millions par litre dans les laits animaux. Les effets de cette imprégnation sur la santé humaine ne sont pas connus, faute d’études sur le sujet.”Cet état des lieux de la contamination actuelle des laits reflète le niveau d’exposition des nouveaux-nés et des mères, mais également des consommateurs adultes de lait”, précisent les chercheurs. Et ce, en dépit de l’interdiction du E171 dans l’alimentation, laissant supposer “l’existence d’une contamination autre” qu’alimentaire, soulignent-ils.Le dioxyde de titane a été classé cancérigène potentiel chez l’être humain par inhalation depuis 2006, rappellent les scientifiques de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), du synchrotron SOLEIL et du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il avait déjà été démontré que les nanoparticules présentes dans l’additif E171 traversaient le placenta.”Il faut se poser la question des effets sur les organes du nouveau-né et des consommateurs qui sont exposés à tout âge” à cette substance, “et comprendre d’où ça vient, si on veut espérer contrôler” cette exposition, “et pour cela il faut d’autres études”, estime Mme Burtey. “Nous allons poursuivre nos recherches mais il faut que la communauté scientifique prenne le relais”, a-t-elle ajouté.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.

Commerce: Trump annonce un accord “énorme” avec le Japon

Donald Trump a annoncé la conclusion d’un accord commercial “énorme” avec le Japon, la Chine confirmant de son côté mercredi qu’elle enverra son vice-Premier ministre à de cruciales discussions sino-américaines la semaine prochaine en Suède.Le président américain entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes dites “réciproques”, initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de pays – à moins qu’ils ne concluent d’ici là des accords avec les Etats-Unis.L’administration Trump revendique désormais cinq de ces accords à son actif: outre le Japon, le président américain a annoncé mardi en avoir conclu un avec les Philippines. Les Etats-Unis ont également assuré s’être entendus avec le Royaume-Uni, l’Indonésie et le Vietnam.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine dans la capitale suédoise, Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane.La Chine a annoncé mercredi que son vice-Premier ministre He Lifeng, chargé des questions économiques, se rendra à ces négociations, qu’elle espère basées sur “les principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant”.- “Sans précédent” -L’accord avec le Japon, l’une des principales économies mondiales, représente un succès pour Donald Trump.Le président américain l’a qualifié mardi sur sa plateforme Truth Social de “sans précédent”.”Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, a-t-il indiqué, bien en-deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le Japon, bien qu’allié-clé des Etats-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane de base de 10% que la plupart des nations, ainsi qu’à des surtaxes de 25% sur les voitures et de 50% sur l’acier et l’aluminium.L’accord ramènera les droits de douane sur l’automobile à 15%, comme sur le reste des produits.”C’est un accord un peu différent mais parce que les Japonais ont proposé une solution très innovante, en apportant du financement, des garanties et du crédit hypothécaire à des projets majeurs ici aux Etats-Unis”, a détaillé M. Bessent mardi sur Bloomberg TV, “c’est ce financement innovant qui permet de leur offrir 15%” même sur l’automobile.Donald Trump assurait que cet accord apportera “550 milliards de dollars” d’investissements dans le pays, sans plus de détails.- Riz et voitures -“Nous pensons que c’est une grande réussite d’avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis”, s’est félicité le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.Selon M. Trump, le Japon a accepté de s’ouvrir “au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d’un certain nombre d’autres produits agricoles” venant des Etats-Unis.Sur l’automobile qui représente 8% des emplois dans l’archipel, l’enjeu était de taille: elle constituait l’an dernier presque 30% des exportations du Japon vers les Etats-Unis. Or, à la suite des surtaxes de 25% imposées depuis avril, ces exportations ont dégringolé d’un quart sur un an en mai et en juin.Selon M. Ishiba, l’accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s’ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5% pour parvenir à une taxation finale de 15%.Par ailleurs, gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux.- “L’Europe viendra demain” -“Nous avons poursuivi les négociations pour parvenir à un accord répondant à l’intérêt national du Japon et des Etats-Unis” et “rien n’impose des sacrifices à nos agriculteurs”, a affirmé mercredi M. Ishiba.Le Japon importe actuellement jusqu’à 770.000 tonnes de riz exemptés de droits de douane et pourrait importer davantage de céréales américaines dans cette limite – au détriment d’autres origines -, a-t-il expliqué.En revanche, les surtaxes américaines de 50% sur l’acier et l’aluminium ne sont pas concernées par l’accord, pas davantage que les dépenses de défense du Japon dont M. Trump réclame le renforcement, a précisé Ryosei Akazawa.Et M. Trump a détaillé mardi les conditions d’un accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire.”L’Europe viendra demain et, le jour suivant, nous en avons d’autres qui viennent”, a même assuré Donald Trump mardi devant des sénateurs républicains. M. Trump a menacé des droits de douane de 30% sur toutes les importations venant de l’UE à compter du 1er août.

Wall Street ouvre en hausse après l’annonce d’un accord commercial USA-Japon

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, satisfaite de la conclusion d’un accord commercial entre le Japon et les Etats-Unis, et dans l’attente des publications trimestrielles de Tesla et d’Alphabet (Google) après la clôture.Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,48%, l’indice Nasdaq gagnait 0,35% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 0,36%.