Fashion Week de Paris: Chanel se joue des proportions

Chanel a présenté mardi, au dernier jour de la Fashion Week féminine de Paris, une collection automne-hiver 2025-2026 qui se joue des proportions et des superpositions, préparée une nouvelle fois sans directeur artistique.Une veste noire en tweed à boutons-bijoux se transforme ainsi en longue robe manteau, une grande chemise en popeline descend jusqu’aux chevilles, sur un ensemble tailleur-short rose est superposé une fine veste et une longue jupe transparentes de la même couleur.Un jeu de superposition et transparence qui se retrouve beaucoup dans ce nouveau vestiaire pour twister les iconiques tailleurs de la marque française de luxe.Les jeux d’échelle se retrouvent également dans les accessoires, avec des sacs qui ressemblent à d’immenses colliers de perles, d’énormes bagues en perle et des grosses pochettes ou, à l’inverse, des micro-sacs. La griffe au double C revisite aussi certains de ses motifs fétiches, comme les noeuds, présents sur les cols et les poignets, les fleurs, qui ornent notamment un manteau en fourrure ou la poitrine d’une robe, et les perles, qui s’invitent jusque sur le talon des escarpins. Présentée comme d’habitude au centre de la nef du Grand Palais, où un monumental ruban noir serpentant jusqu’au plafond avait été installé, cette collection a été imaginée par le studio de création, dans l’attente de la prise de fonction du Franco-Belge Matthieu Blazy.Le discret et très respecté créateur a été nommé directeur artistique de l’historique maison en décembre, six mois après le brusque départ de la Française Virginie Viard, mais il ne présentera pas de collection avant la Fashion Week printemps-été de septembre.Pas de quoi rebuter les célébrités, cependant: la papesse de la mode Anna Wintour, la top Naomi Campbell, Charlotte Casiraghi, membre de la famille princière à Monaco, la chanteuse sud-africaine Tyla ou encore les actrices françaises Anna Mouglalis et Carole Bouquet étaient de la partie.- Les chaussettes de Miu Miu -La maison italienne Miu Miu a, quant à elle, mis de côte ses mini-jupes caractéristiques pour présenter une collection avec un thème prédominant: des chaussettes longues, colorées, argentées ou dorées, associées à des baskets, des bottes et des chaussures à talons.Un vestiaire qui sent bon les sixties, dans un savant mélange de couleurs vives, d’amples vestes à carreaux style bûcheron, de chemisiers bleu ciel soigneusement cintrés par des jupes longues ou des pantalons sobres.Comme beaucoup d’autres, la griffe a par ailleurs cédé à la tendance de la fausse fourrure, déclinée sur les manteaux, un boléro ou en étole.Cette semaine de la mode a été marquée par les débuts de nombreux créateurs, illustration de la valse des directeurs artistiques. Les premiers shows de l’Anglaise Sarah Burton chez Givenchy, du Belge Julian Klausner chez Dries Van Noten et du Français Haider Ackermann chez Tom Ford ont été particulièrement scrutés.Tous les regards étaient également tournés vers Dior et ce qui était peut-être le dernier défilé de l’Italienne Maria Grazia Chiuri. Le bruit court, depuis plusieurs mois, que la directrice artistique des collections femme pourrait quitter la maison française de luxe, peut-être pour Gucci.Les départs de l’Italien Sabato de Sarno de la maison italienne et de l’Anglais Kim Jones de Dior Homme n’ont fait qu’alimenter les rumeurs. Selon la presse spécialisée, LVMH cherche à confier les collections homme et femme à Jonathan Anderson, à la tête de la griffe espagnole Loewe, également propriété du géant français du luxe.Une théorie renforcée par l’absence du styliste nord-irlandais aux dernières Fashion Week homme de Milan, de Paris et de Londres en début d’année. Pour cette semaine de la mode féminine, Loewe s’est par ailleurs contentée d’une présentation plutôt qu’un défilé.Dernier mouvement en date de ce vaste mercato, l’arrivée à la tête de Carven de Mark Thomas, passé notamment par Helmut Lang. Le Britannique, qui occupait le poste de designer senior au sein de la maison française depuis 2023, succède à sa compatriote Louise Trotter, nommée chez Bottega Veneta en décembre pour remplacer… Matthieu Blazy.Les annonces devraient se poursuivre, les maisons Celine et Fendi étant toujours sans directeurs artistiques après les départs respectifs du Français Hedi Slimane et de Kim Jones. Parti de Maison Margiela en décembre, après dix ans, le Britannique John Galliano n’a, de son côté, toujours pas de point de chute. 
Chanel a présenté mardi, au dernier jour de la Fashion Week féminine de Paris, une collection automne-hiver 2025-2026 qui se joue des proportions et des superpositions, préparée une nouvelle fois sans directeur artistique.Une veste noire en tweed à boutons-bijoux se transforme ainsi en longue robe manteau, une grande chemise en popeline descend jusqu’aux chevilles, sur un ensemble tailleur-short rose est superposé une fine veste et une longue jupe transparentes de la même couleur.Un jeu de superposition et transparence qui se retrouve beaucoup dans ce nouveau vestiaire pour twister les iconiques tailleurs de la marque française de luxe.Les jeux d’échelle se retrouvent également dans les accessoires, avec des sacs qui ressemblent à d’immenses colliers de perles, d’énormes bagues en perle et des grosses pochettes ou, à l’inverse, des micro-sacs. La griffe au double C revisite aussi certains de ses motifs fétiches, comme les noeuds, présents sur les cols et les poignets, les fleurs, qui ornent notamment un manteau en fourrure ou la poitrine d’une robe, et les perles, qui s’invitent jusque sur le talon des escarpins. Présentée comme d’habitude au centre de la nef du Grand Palais, où un monumental ruban noir serpentant jusqu’au plafond avait été installé, cette collection a été imaginée par le studio de création, dans l’attente de la prise de fonction du Franco-Belge Matthieu Blazy.Le discret et très respecté créateur a été nommé directeur artistique de l’historique maison en décembre, six mois après le brusque départ de la Française Virginie Viard, mais il ne présentera pas de collection avant la Fashion Week printemps-été de septembre.Pas de quoi rebuter les célébrités, cependant: la papesse de la mode Anna Wintour, la top Naomi Campbell, Charlotte Casiraghi, membre de la famille princière à Monaco, la chanteuse sud-africaine Tyla ou encore les actrices françaises Anna Mouglalis et Carole Bouquet étaient de la partie.- Les chaussettes de Miu Miu -La maison italienne Miu Miu a, quant à elle, mis de côte ses mini-jupes caractéristiques pour présenter une collection avec un thème prédominant: des chaussettes longues, colorées, argentées ou dorées, associées à des baskets, des bottes et des chaussures à talons.Un vestiaire qui sent bon les sixties, dans un savant mélange de couleurs vives, d’amples vestes à carreaux style bûcheron, de chemisiers bleu ciel soigneusement cintrés par des jupes longues ou des pantalons sobres.Comme beaucoup d’autres, la griffe a par ailleurs cédé à la tendance de la fausse fourrure, déclinée sur les manteaux, un boléro ou en étole.Cette semaine de la mode a été marquée par les débuts de nombreux créateurs, illustration de la valse des directeurs artistiques. Les premiers shows de l’Anglaise Sarah Burton chez Givenchy, du Belge Julian Klausner chez Dries Van Noten et du Français Haider Ackermann chez Tom Ford ont été particulièrement scrutés.Tous les regards étaient également tournés vers Dior et ce qui était peut-être le dernier défilé de l’Italienne Maria Grazia Chiuri. Le bruit court, depuis plusieurs mois, que la directrice artistique des collections femme pourrait quitter la maison française de luxe, peut-être pour Gucci.Les départs de l’Italien Sabato de Sarno de la maison italienne et de l’Anglais Kim Jones de Dior Homme n’ont fait qu’alimenter les rumeurs. Selon la presse spécialisée, LVMH cherche à confier les collections homme et femme à Jonathan Anderson, à la tête de la griffe espagnole Loewe, également propriété du géant français du luxe.Une théorie renforcée par l’absence du styliste nord-irlandais aux dernières Fashion Week homme de Milan, de Paris et de Londres en début d’année. Pour cette semaine de la mode féminine, Loewe s’est par ailleurs contentée d’une présentation plutôt qu’un défilé.Dernier mouvement en date de ce vaste mercato, l’arrivée à la tête de Carven de Mark Thomas, passé notamment par Helmut Lang. Le Britannique, qui occupait le poste de designer senior au sein de la maison française depuis 2023, succède à sa compatriote Louise Trotter, nommée chez Bottega Veneta en décembre pour remplacer… Matthieu Blazy.Les annonces devraient se poursuivre, les maisons Celine et Fendi étant toujours sans directeurs artistiques après les départs respectifs du Français Hedi Slimane et de Kim Jones. Parti de Maison Margiela en décembre, après dix ans, le Britannique John Galliano n’a, de son côté, toujours pas de point de chute.