Le Hamas a diffusé vendredi une vidéo montrant un otage israélien vivant, Matan Angrest, retenu à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël, s’adressant à sa famille.Dans cette vidéo de plusieurs minutes dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, il appelle les autorités israéliennes à mettre en oeuvre la deuxième phase de l’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier et dont la première phase a expiré le 1er mars. Il dit être captif depuis 511 jours, ce qui date la vidéo au 28 février.La vidéo, marquée du logo du service média de la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, est publiée à la veille de discussions au Caire entre le Hamas et les médiateurs égyptiens des moyens de poursuivre le processus, alors que cette trêve reste fragile en raison de désaccords entre Israël et mouvement islamiste palestinien. “Nous sommes ébranlés par la vidéo que nous venons de voir, dans laquelle nous voyons notre Matan qui a l’air épuisé et désespéré après 518 jours passés dans les tunnels du Hamas”, a réagi la famille du jeune militaire de 22 ans dans un communiqué publié par le Forum des familles d’otages.Selon ses proches, Matan Angrest a subi des “tortures” et des “interrogatoires” en captivité. “Au-delà de l’état psychologique sévère qui est évident sur les images, sa main droite est paralysée, ses yeux et sa bouche sont asymétriques et son nez est cassé”, a souligné la famille.Matan Angrest a été enlevé à la base de Nahal Oz le 7 octobre. Il avait tenté de joindre sa famille le matin de l’attaque. Quand ils ont tenté de le rappeler, ses proches sont tombés sur le répondeur.En septembre, sa mère, Anat Angrest, a diffusé, lors d’une rassemblement pour les otages, un extrait audio de son fils, retrouvé à Gaza par l’armée israélienne, dans lequel il demande au Premier ministre Benjamin Netanyahu d’échanger des prisonniers palestiniens contre les otages.Matan Angrest, originaire de Kiryat Bialik (nord), est supporter de l’équipe de football du Maccabi Haïfa, selon ses proches.La famille du soldat a également appelé le président américain Donald Trump, qui s’est impliqué dans les négociations, à faire pression pour la conclusion d’un accord de cessez-le-feu jusqu’à ce que “le dernier otage revienne à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La trêve a permis la libération de 33 otages, dont huit morts, en échange de quelque 1.800 détenus palestiniens.Mais le Hamas et Israël sont en désaccord sur la suite du processus.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de la bande de Gaza ainsi que le retour des derniers otages avant de passer à la deuxième phase.Le Hamas de son côté réclame la mise en oeuvre de la deuxième étape de l’accord, censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester à Gaza, qu’il dirige depuis 2007.
Le Hamas a diffusé vendredi une vidéo montrant un otage israélien vivant, Matan Angrest, retenu à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël, s’adressant à sa famille.Dans cette vidéo de plusieurs minutes dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, il appelle les autorités israéliennes à mettre en oeuvre la deuxième phase de l’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier et dont la première phase a expiré le 1er mars. Il dit être captif depuis 511 jours, ce qui date la vidéo au 28 février.La vidéo, marquée du logo du service média de la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, est publiée à la veille de discussions au Caire entre le Hamas et les médiateurs égyptiens des moyens de poursuivre le processus, alors que cette trêve reste fragile en raison de désaccords entre Israël et mouvement islamiste palestinien. “Nous sommes ébranlés par la vidéo que nous venons de voir, dans laquelle nous voyons notre Matan qui a l’air épuisé et désespéré après 518 jours passés dans les tunnels du Hamas”, a réagi la famille du jeune militaire de 22 ans dans un communiqué publié par le Forum des familles d’otages.Selon ses proches, Matan Angrest a subi des “tortures” et des “interrogatoires” en captivité. “Au-delà de l’état psychologique sévère qui est évident sur les images, sa main droite est paralysée, ses yeux et sa bouche sont asymétriques et son nez est cassé”, a souligné la famille.Matan Angrest a été enlevé à la base de Nahal Oz le 7 octobre. Il avait tenté de joindre sa famille le matin de l’attaque. Quand ils ont tenté de le rappeler, ses proches sont tombés sur le répondeur.En septembre, sa mère, Anat Angrest, a diffusé, lors d’une rassemblement pour les otages, un extrait audio de son fils, retrouvé à Gaza par l’armée israélienne, dans lequel il demande au Premier ministre Benjamin Netanyahu d’échanger des prisonniers palestiniens contre les otages.Matan Angrest, originaire de Kiryat Bialik (nord), est supporter de l’équipe de football du Maccabi Haïfa, selon ses proches.La famille du soldat a également appelé le président américain Donald Trump, qui s’est impliqué dans les négociations, à faire pression pour la conclusion d’un accord de cessez-le-feu jusqu’à ce que “le dernier otage revienne à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La trêve a permis la libération de 33 otages, dont huit morts, en échange de quelque 1.800 détenus palestiniens.Mais le Hamas et Israël sont en désaccord sur la suite du processus.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de la bande de Gaza ainsi que le retour des derniers otages avant de passer à la deuxième phase.Le Hamas de son côté réclame la mise en oeuvre de la deuxième étape de l’accord, censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester à Gaza, qu’il dirige depuis 2007.
