Léon XIV se plie pour la première fois dimanche au rite de la prière dominicale depuis la basilique Saint-Pierre, un événement qui devrait de nouveau attirer des milliers de touristes et fidèles.A midi (10H00 GMT), le nouveau pape installé au balcon de la basilique récitera le “Regina Caeli” (“Reine des cieux”), une prière à Marie prononcée pendant le temps pascal. Deux heures avant cette prière, un flux constant de pèlerins et de fidèles convergeait déjà vers la place Saint-Pierre, arborant des drapeaux du monde entier et des symboles catholiques, a constaté un journaliste de l’AFP.”Nous espérons une bonne année, car l’Église catholique est mise à l’épreuve en ce moment, surtout aux États-Unis”, affirme à l’AFP Resfina Macoy Torrevillas, une Californienne de 68 ans, venue de San Diego avec une quarantaine de pèlerins. Un pape américain pourrait-il aider à cela ? “Peut-être. Les voies du Seigneur sont impénétrables”, ajoute-t-elle.Robert Francis Prevost, 69 ans, s’était déjà adressé aux fidèles avec une courte prière jeudi, juste après le “Habemus Papam” qui l’avait présenté au monde.”Que la paix soit avec vous tous!” avait-il alors lancé à la foule de quelque 100.000 personnes rassemblées sur la place.La prière de dimanche est d’autant plus attendue que ce rendez-vous hebdomadaire est souvent une occasion pour le pape de s’exprimer sur les grands sujets dominant l’actualité internationale.L’élection de ce pape américain – le premier de l’Histoire – classé parmi les modérés a été interprétée par certains comme une prise de distance avec le christianisme identitaire porté par plusieurs membres du gouvernement de Donald Trump.”C’est une personne qui inspire immédiatement beaucoup de confiance, un homme doux qui sait écouter (…) une personne claire et libre”, a affirmé au Corriere della Sera le cardinal italien Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem, dans une interview publiée dimanche.Samedi, le 267e pape a reçu les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise chargés de l’assister dans son gouvernement, pour un discours abordant ses grandes priorités.Il a notamment rendu hommage au “précieux héritage” de François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans.Le pape élu au deuxième jour du conclave des cardinaux a alors expliqué son choix du nom “Léon” par une référence à Léon XIII, père au XIXe siècle de la “doctrine sociale” de l’Eglise, qui insiste sur la solidarité et la dignité.Cette doctrine peut aider face aux défis de l’intelligence artificielle, a-t-il assuré.- “Miracle” -Le pape Léon XIV s’est aussi recueilli samedi sur la tombe de son prédécesseur.Une photo publiée par Vatican News, le site officiel d’informations du Vatican, le montre agenouillé devant la sobre tombe en marbre de François à Sainte-Marie-Majeure, une basilique papale de Rome qu’affectionnait le pape argentin.Samedi également, le nouveau chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques s’est rendu en visite privée dans un sanctuaire augustinien proche de Rome.Cet homme posé, qui a passé plus de la moitié de sa vie missionnaire au Pérou dont il a pris la nationalité, avait revendiqué dans son allocution inaugurale son appartenance à l’Ordre de Saint-Augustin, dont il a été le prieur général de 2001 à 2013.Fondé au XIIIe siècle, cet ordre dont les membres vivent selon des préceptes de vie commune, de partage et de recherche de la vérité, compte près de 3.000 membres dans une cinquantaine de pays.La prière de dimanche ouvrira une séquence de consultations intenses pour le chef de l’Eglise catholique, qui recevra lundi des représentants de la presse internationale en audience, puis vendredi le corps diplomatique.La messe solennelle de son intronisation se tiendra le dimanche 18 mai sur la place Saint-Pierre, en présence de plusieurs dirigeants étrangers ou leurs représentants.Durant cette célébration il recevra les symboles du pouvoir papal: notamment le pallium (sorte d’étole réservée aux grandes célébrations) et son anneau appelé “anneau du pêcheur”.Vendredi Léon XIV avait célébré une première messe dans la chapelle Sixtine, réservée aux cardinaux.
Léon XIV se plie pour la première fois dimanche au rite de la prière dominicale depuis la basilique Saint-Pierre, un événement qui devrait de nouveau attirer des milliers de touristes et fidèles.A midi (10H00 GMT), le nouveau pape installé au balcon de la basilique récitera le “Regina Caeli” (“Reine des cieux”), une prière à Marie prononcée pendant le temps pascal. Deux heures avant cette prière, un flux constant de pèlerins et de fidèles convergeait déjà vers la place Saint-Pierre, arborant des drapeaux du monde entier et des symboles catholiques, a constaté un journaliste de l’AFP.”Nous espérons une bonne année, car l’Église catholique est mise à l’épreuve en ce moment, surtout aux États-Unis”, affirme à l’AFP Resfina Macoy Torrevillas, une Californienne de 68 ans, venue de San Diego avec une quarantaine de pèlerins. Un pape américain pourrait-il aider à cela ? “Peut-être. Les voies du Seigneur sont impénétrables”, ajoute-t-elle.Robert Francis Prevost, 69 ans, s’était déjà adressé aux fidèles avec une courte prière jeudi, juste après le “Habemus Papam” qui l’avait présenté au monde.”Que la paix soit avec vous tous!” avait-il alors lancé à la foule de quelque 100.000 personnes rassemblées sur la place.La prière de dimanche est d’autant plus attendue que ce rendez-vous hebdomadaire est souvent une occasion pour le pape de s’exprimer sur les grands sujets dominant l’actualité internationale.L’élection de ce pape américain – le premier de l’Histoire – classé parmi les modérés a été interprétée par certains comme une prise de distance avec le christianisme identitaire porté par plusieurs membres du gouvernement de Donald Trump.”C’est une personne qui inspire immédiatement beaucoup de confiance, un homme doux qui sait écouter (…) une personne claire et libre”, a affirmé au Corriere della Sera le cardinal italien Pierbattista Pizzaballa, patriarche de Jérusalem, dans une interview publiée dimanche.Samedi, le 267e pape a reçu les cardinaux, hauts dignitaires de l’Eglise chargés de l’assister dans son gouvernement, pour un discours abordant ses grandes priorités.Il a notamment rendu hommage au “précieux héritage” de François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans.Le pape élu au deuxième jour du conclave des cardinaux a alors expliqué son choix du nom “Léon” par une référence à Léon XIII, père au XIXe siècle de la “doctrine sociale” de l’Eglise, qui insiste sur la solidarité et la dignité.Cette doctrine peut aider face aux défis de l’intelligence artificielle, a-t-il assuré.- “Miracle” -Le pape Léon XIV s’est aussi recueilli samedi sur la tombe de son prédécesseur.Une photo publiée par Vatican News, le site officiel d’informations du Vatican, le montre agenouillé devant la sobre tombe en marbre de François à Sainte-Marie-Majeure, une basilique papale de Rome qu’affectionnait le pape argentin.Samedi également, le nouveau chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques s’est rendu en visite privée dans un sanctuaire augustinien proche de Rome.Cet homme posé, qui a passé plus de la moitié de sa vie missionnaire au Pérou dont il a pris la nationalité, avait revendiqué dans son allocution inaugurale son appartenance à l’Ordre de Saint-Augustin, dont il a été le prieur général de 2001 à 2013.Fondé au XIIIe siècle, cet ordre dont les membres vivent selon des préceptes de vie commune, de partage et de recherche de la vérité, compte près de 3.000 membres dans une cinquantaine de pays.La prière de dimanche ouvrira une séquence de consultations intenses pour le chef de l’Eglise catholique, qui recevra lundi des représentants de la presse internationale en audience, puis vendredi le corps diplomatique.La messe solennelle de son intronisation se tiendra le dimanche 18 mai sur la place Saint-Pierre, en présence de plusieurs dirigeants étrangers ou leurs représentants.Durant cette célébration il recevra les symboles du pouvoir papal: notamment le pallium (sorte d’étole réservée aux grandes célébrations) et son anneau appelé “anneau du pêcheur”.Vendredi Léon XIV avait célébré une première messe dans la chapelle Sixtine, réservée aux cardinaux.
