Malgré la déception d’un quart de finale envolé, Lille n’a d’autre choix que de rebondir à Nantes dès samedi (17h00) lors de la 26e journée de Ligue 1, pour espérer disputer la prochaine Ligue des champions.Que restera-t-il de cette page d’histoire arrachée dans le grand livre du Losc, au terme d’une soirée où tout semblait réuni pour l’écrire, entre le match nul convaincant à Dortmund (1-1), l’ouverture du score précoce, et l’état de forme plutôt favorable aux Lillois?Le match d’après, au Stade de la Beaujoire contre Nantes (quatorzième, 24 points), a tout du piège pour les Nordistes, qui ont manqué l’occasion d’amener leur club pour la première fois en quart de finale de la meilleure compétition européenne entre clubs.”On n’est pas des robots, admet le gardien Lucas Chevalier. Il m’a fallu une journée pour digérer, et là je suis déjà focalisé sur ce qu’il va se passer demain. J’espère que c’est le cas de l’ensemble de l’équipe. C’est une déception, mais la Ligue 1, c’est le pain quotidien, ce qui va nous permettre de revivre ce genre d’émotions qu’on a pu vivre cette saison en Ligue des champions. Ça va passer par un bon résultat pour remettre les têtes à l’endroit et se positionner sérieusement pour les places européennes.”- Fatigue physique et mentale -Cinquième avec 44 points, soit autant que Monaco (quatrième) mais deux de moins que Nice (troisième) avant le début de la 26e journée, Lille n’a plus vraiment le droit à l’erreur s’il veut finir dans les quatre premiers du championnat.”On a tous une responsabilité engagée dans cette fin de saison sur ce qu’on va faire en termes de comportements et de résultats, commente Bruno Genesio. Il faut digérer les grosses déceptions et être capable de rebondir. C’est ce que j’attends.”L’entraîneur de 58 ans a trouvé ses joueurs “déçus mais pas abattus, motivés, prêts à relever le défi de cette fin de saison”.L’élimination de la Ligue des champions, compétition structurante dans la saison des Lillois, qui n’ont jamais été aussi forts que sur la scène européenne, fait craindre un délitement du groupe.Outre l’aspect mental, leur état de forme physique sera l’un des facteurs de cette rencontre, trois jours après le match contre le BVB, où ils ont été dominés dans l’intensité en deuxième période.Les Dogues tirent la langue, avec déjà 42 rencontres disputées, soit quinze de plus que Nantes, qui n’a pas joué de coupe d’Europe.Mais “ce n’est pas une excuse”, selon Lucas Chevalier: “Il va y avoir la trêve (après cette rencontre, NDLR), les mecs vont souffler et on n’aura qu’un match par semaine, donc ce n’est pas ça qui fera qu’on sera moins performant en fin de saison.”
Malgré la déception d’un quart de finale envolé, Lille n’a d’autre choix que de rebondir à Nantes dès samedi (17h00) lors de la 26e journée de Ligue 1, pour espérer disputer la prochaine Ligue des champions.Que restera-t-il de cette page d’histoire arrachée dans le grand livre du Losc, au terme d’une soirée où tout semblait réuni pour l’écrire, entre le match nul convaincant à Dortmund (1-1), l’ouverture du score précoce, et l’état de forme plutôt favorable aux Lillois?Le match d’après, au Stade de la Beaujoire contre Nantes (quatorzième, 24 points), a tout du piège pour les Nordistes, qui ont manqué l’occasion d’amener leur club pour la première fois en quart de finale de la meilleure compétition européenne entre clubs.”On n’est pas des robots, admet le gardien Lucas Chevalier. Il m’a fallu une journée pour digérer, et là je suis déjà focalisé sur ce qu’il va se passer demain. J’espère que c’est le cas de l’ensemble de l’équipe. C’est une déception, mais la Ligue 1, c’est le pain quotidien, ce qui va nous permettre de revivre ce genre d’émotions qu’on a pu vivre cette saison en Ligue des champions. Ça va passer par un bon résultat pour remettre les têtes à l’endroit et se positionner sérieusement pour les places européennes.”- Fatigue physique et mentale -Cinquième avec 44 points, soit autant que Monaco (quatrième) mais deux de moins que Nice (troisième) avant le début de la 26e journée, Lille n’a plus vraiment le droit à l’erreur s’il veut finir dans les quatre premiers du championnat.”On a tous une responsabilité engagée dans cette fin de saison sur ce qu’on va faire en termes de comportements et de résultats, commente Bruno Genesio. Il faut digérer les grosses déceptions et être capable de rebondir. C’est ce que j’attends.”L’entraîneur de 58 ans a trouvé ses joueurs “déçus mais pas abattus, motivés, prêts à relever le défi de cette fin de saison”.L’élimination de la Ligue des champions, compétition structurante dans la saison des Lillois, qui n’ont jamais été aussi forts que sur la scène européenne, fait craindre un délitement du groupe.Outre l’aspect mental, leur état de forme physique sera l’un des facteurs de cette rencontre, trois jours après le match contre le BVB, où ils ont été dominés dans l’intensité en deuxième période.Les Dogues tirent la langue, avec déjà 42 rencontres disputées, soit quinze de plus que Nantes, qui n’a pas joué de coupe d’Europe.Mais “ce n’est pas une excuse”, selon Lucas Chevalier: “Il va y avoir la trêve (après cette rencontre, NDLR), les mecs vont souffler et on n’aura qu’un match par semaine, donc ce n’est pas ça qui fera qu’on sera moins performant en fin de saison.”
