L’entraineur de Lille, Bruno Genesio, fin stratège, qui a épinglé tous les plus grands clubs d’Europe à son tableau de chasse, a perdu son pari mercredi en huitième de finale retour de Ligue des champions face à Dortmund (2-1).C’est un plafond de verre qu’ils ne sont pas parvenus à briser ensemble. Dans son histoire, le Losc n’est jamais parvenu en quart de finale de la plus prestigieuse des coupes d’Europe. Dans sa carrière d’entraîneur, Bruno Genesio non plus, n’a jamais atteint ce stade de la compétition.Mercredi, le Losc et son entraîneur, n’ont jamais été aussi proches d’écrire la plus belle page de leur histoire en coupe d’Europe, mais se sont finalement inclinés face à l’expérience d’un Borussia Dortmund, à la saison chaotique, mais toujours vivant.Cette saison en Ligue des champions, Genesio a tenté beaucoup de paris et les a tous remportés. Face au Real Madrid en phase de Ligue, il a titularisé, le jour de ses 17 ans, Ayyoub Bouaddi contre les Galactiques et le Losc s’est imposé 1-0. A Bologne, au même stade de la compétition, il a placé Ngal’ayel Mukau en numéro 10 et l’international congolais a inscrit les deux buts de la victoire lilloise (2-1).Le catalogue n’est pas exhaustif, mais mercredi en titularisant Rémy Cabella à la place de Matias Fernandez-Pardo, véritable surprise de la composition des Dogues au coup d’envoi, le Lyonnais de Lille a échoué.Cabella, mis sur le terrain pour conserver le ballon et du même coup le score, si d’aventure Lille venait à marquer rapidement, ce qui a été le cas grâce à Jonathan David et une énorme bourde de Gregor Kobel, le portier suisse du club allemand, n’a pas eu l’influence escomptée.”On connait l’importance de l’expérience dans ces matches-là Rémy (Cabella), sous pression, est capable de réaliser de grandes choses” a expliqué Bruno Genesio en conférence de presse. “Il a fait une très bonne première période, mais c’est un secteur de jeu où on est un peu démunis ces temps-ci” a-t-il aussi concédé. Parce qu’une fois leur but inscrit, les Lillois n’ont pas eu le ballon, ont subi les rafales de Dortmund, ne menant à la pause 1-0 que grâce à un Lucas Chevalier en feu. Et dans cette configuration de match, le côté droit de Lille a particulièrement souffert des assauts souvent initiés par Julian Ryerson. Quand Genesio a changé son fusil d’épaule, remplacé Cabella par Gabriel Gudmundsson, rééquilibrant ainsi son équipe, le Borussia venait d’inscrire deux buts. Trop tard. “Le remplacement était prévu depuis longtemps, mais il y a eu un long laps de temps de préparation pour que le joueur soit apte à rentrer : c’est ça aussi le haut niveau, c’est gérer ça, on doit encore apprendre”, s’est justifié Genesio. Ironie de l’histoire, Genesio si brillant cette saison en Ligue des champions, s’est cassé les dents au pire des moments, tandis que son homologue allemand, Niko Kovac a probablement sauvé sa tête sur le banc de Dortmund grâce à cette qualification.Le technicien allemand, arrivé au chevet du BVB pour sauver ce qui pouvait encore l’être d’une saison franchement ratée, avait pourtant exprimé son impuissance après une énième défaite, à domicile, contre Augsbourg ce week-end (1-0). “On a obtenu ce que l’on a montré, à savoir: rien”, avait pesté le Croate de 53 ans après la rencontre. “On ne s’est pas créé d’occasion, pas de situation de but. Il n’y avait pas d’agressivité, pas d’intensité, pas de circulation de la balle”, avait-il tonné en forme de réquisitoire après ce match loupé.En titularisant Maximilian Beier, buteur et excellent mercredi, en lieu et place de Jamie Gittens que tout le monde attendait, Kovac a lui réussi son pari.
L’entraineur de Lille, Bruno Genesio, fin stratège, qui a épinglé tous les plus grands clubs d’Europe à son tableau de chasse, a perdu son pari mercredi en huitième de finale retour de Ligue des champions face à Dortmund (2-1).C’est un plafond de verre qu’ils ne sont pas parvenus à briser ensemble. Dans son histoire, le Losc n’est jamais parvenu en quart de finale de la plus prestigieuse des coupes d’Europe. Dans sa carrière d’entraîneur, Bruno Genesio non plus, n’a jamais atteint ce stade de la compétition.Mercredi, le Losc et son entraîneur, n’ont jamais été aussi proches d’écrire la plus belle page de leur histoire en coupe d’Europe, mais se sont finalement inclinés face à l’expérience d’un Borussia Dortmund, à la saison chaotique, mais toujours vivant.Cette saison en Ligue des champions, Genesio a tenté beaucoup de paris et les a tous remportés. Face au Real Madrid en phase de Ligue, il a titularisé, le jour de ses 17 ans, Ayyoub Bouaddi contre les Galactiques et le Losc s’est imposé 1-0. A Bologne, au même stade de la compétition, il a placé Ngal’ayel Mukau en numéro 10 et l’international congolais a inscrit les deux buts de la victoire lilloise (2-1).Le catalogue n’est pas exhaustif, mais mercredi en titularisant Rémy Cabella à la place de Matias Fernandez-Pardo, véritable surprise de la composition des Dogues au coup d’envoi, le Lyonnais de Lille a échoué.Cabella, mis sur le terrain pour conserver le ballon et du même coup le score, si d’aventure Lille venait à marquer rapidement, ce qui a été le cas grâce à Jonathan David et une énorme bourde de Gregor Kobel, le portier suisse du club allemand, n’a pas eu l’influence escomptée.”On connait l’importance de l’expérience dans ces matches-là Rémy (Cabella), sous pression, est capable de réaliser de grandes choses” a expliqué Bruno Genesio en conférence de presse. “Il a fait une très bonne première période, mais c’est un secteur de jeu où on est un peu démunis ces temps-ci” a-t-il aussi concédé. Parce qu’une fois leur but inscrit, les Lillois n’ont pas eu le ballon, ont subi les rafales de Dortmund, ne menant à la pause 1-0 que grâce à un Lucas Chevalier en feu. Et dans cette configuration de match, le côté droit de Lille a particulièrement souffert des assauts souvent initiés par Julian Ryerson. Quand Genesio a changé son fusil d’épaule, remplacé Cabella par Gabriel Gudmundsson, rééquilibrant ainsi son équipe, le Borussia venait d’inscrire deux buts. Trop tard. “Le remplacement était prévu depuis longtemps, mais il y a eu un long laps de temps de préparation pour que le joueur soit apte à rentrer : c’est ça aussi le haut niveau, c’est gérer ça, on doit encore apprendre”, s’est justifié Genesio. Ironie de l’histoire, Genesio si brillant cette saison en Ligue des champions, s’est cassé les dents au pire des moments, tandis que son homologue allemand, Niko Kovac a probablement sauvé sa tête sur le banc de Dortmund grâce à cette qualification.Le technicien allemand, arrivé au chevet du BVB pour sauver ce qui pouvait encore l’être d’une saison franchement ratée, avait pourtant exprimé son impuissance après une énième défaite, à domicile, contre Augsbourg ce week-end (1-0). “On a obtenu ce que l’on a montré, à savoir: rien”, avait pesté le Croate de 53 ans après la rencontre. “On ne s’est pas créé d’occasion, pas de situation de but. Il n’y avait pas d’agressivité, pas d’intensité, pas de circulation de la balle”, avait-il tonné en forme de réquisitoire après ce match loupé.En titularisant Maximilian Beier, buteur et excellent mercredi, en lieu et place de Jamie Gittens que tout le monde attendait, Kovac a lui réussi son pari.
