“Le temps est venu de passer la main”: Martine Aubry, l’emblématique maire socialiste de Lille depuis 2001 et ancienne ministre qui a porté la réforme des 35 heures, a annoncé jeudi sa démission “mi-mars”, à un an des prochaines élections municipales.Lors d’une conférence de presse où elle a d’abord longtemps vanté son bilan à la tête de la ville, l’élue de 74 ans, très émue, a invité le conseil municipal à élire son premier adjoint, Arnaud Deslandes, 42 ans, qui se tenait à ses côtés.”Je suis élue à Lille depuis 30 ans, je suis maire depuis 24 ans, j’ai encore de l’énergie et des idées, mais le temps est venu de passer la main a une nouvelle génération”, a-t-elle déclaré, essuyant quelques larmes, tout en assurant être “très sereine”.Estimant que la sénatrice PS Audrey Linkenheld, un temps pressentie comme candidate, et le député PS Roger Vicot, candidat déclaré à la mairie, avaient leur rôle à jouer au niveau national, elle a jugé que M. Deslandes, son ancien directeur de cabinet, a “la vision nécessaire pour devenir maire de Lille”.Mme Aubry a précisé quitter toutes ses fonctions politiques.”Je ne prends pas ma retraite politique, je compte bien occuper ma part (…) et participer au renouveau des idées de gauche”, a-t-elle néanmoins assuré, tout en précisant n’avoir “pas d’ambition personnelle” pour un poste.
“Le temps est venu de passer la main”: Martine Aubry, l’emblématique maire socialiste de Lille depuis 2001 et ancienne ministre qui a porté la réforme des 35 heures, a annoncé jeudi sa démission “mi-mars”, à un an des prochaines élections municipales.Lors d’une conférence de presse où elle a d’abord longtemps vanté son bilan à la tête de la ville, l’élue de 74 ans, très émue, a invité le conseil municipal à élire son premier adjoint, Arnaud Deslandes, 42 ans, qui se tenait à ses côtés.”Je suis élue à Lille depuis 30 ans, je suis maire depuis 24 ans, j’ai encore de l’énergie et des idées, mais le temps est venu de passer la main a une nouvelle génération”, a-t-elle déclaré, essuyant quelques larmes, tout en assurant être “très sereine”.Estimant que la sénatrice PS Audrey Linkenheld, un temps pressentie comme candidate, et le député PS Roger Vicot, candidat déclaré à la mairie, avaient leur rôle à jouer au niveau national, elle a jugé que M. Deslandes, son ancien directeur de cabinet, a “la vision nécessaire pour devenir maire de Lille”.Mme Aubry a précisé quitter toutes ses fonctions politiques.”Je ne prends pas ma retraite politique, je compte bien occuper ma part (…) et participer au renouveau des idées de gauche”, a-t-elle néanmoins assuré, tout en précisant n’avoir “pas d’ambition personnelle” pour un poste.
