L’Américaine Lindsey Vonn, revenue sur le circuit cette saison à 40 ans, a expliqué vendredi son plaisir d’avoir pu retrouver “la vitesse”, qu’elle aime tant.Engagée dans les finales de la Coupe du monde de ski alpin ce week-end à Sun Valley (Idaho, Etats-Unis), Vonn a pris la 12e place de l’entraînement vendredi, avant la descente programmée samedi, peut-être sa “dernière chance de skier à domicile”, elle qui vise les Jeux olympiques 2026.QUESTION: Comment vivez-vous vos premières finales depuis 2018?REPONSE: “Je m’éclate, j’ai toujours aimé les finales, on skie avec les hommes, c’est plus amusant et l’ambiance est toujours bonne. C’est le printemps, il ne fait plus aussi froid. Breezy (Johnson) a fait remarquer hier (jeudi) à la réunion d’équipe que j’étais la plus vieille skieuse à atteindre les finales. C’est déjà ça de gagné!”Q: Quelle émotion ressentez-vous de skier aux Etats-Unis?R: “Quand j’ai appris que les finales 2025 seraient à Sun Valley, ça m’a rendu triste parce que je me disais que j’aurais aimé y skier, et finalement me voilà ! Pouvoir participer à des courses de vitesse aux Etats-Unis c’est spécial, je n’ai pas eu tant d’occasions de le faire lors de ma carrière. C’est peut-être la dernière chance de ma vie de skier à domicile.”Q: Qu’avez-vous pensé de la piste?R: “J’ai adoré, je l’ai trouvé fun. Je n’ai pas skié parfaitement, j’ai fait une grosse faute au milieu, mais il y a de très beaux passages. Ça s’enchaîne bien. Il y a des parties techniques, certaines vont adorer, d’autres non. Il faut savoir accepter le défi, j’aime me donner des challenges. C’est une parfaite manière de disputer ma dernière course aux Etats-Unis.”Q: Quel message votre présence envoie-t-elle aux femmes? R: “On attend des femmes, passé un certain âge, de suivre une certaine voie, et je n’aime pas ça du tout. Je pense que chacun se fixe ses propres limites. Il faut garder l’esprit ouvert. Si vous vous sentez bien, que mentalement vous allez bien, il n’y a aucune raison d’arrêter de faire ce que vous aimez. J’ai dû m’arrêter il y a quelques années parce que mon corps ne suivait plus. Maintenant qu’il fonctionne de nouveau, mon esprit est libre de retrouver ce que j’aime, la vitesse.”Q: Que vous a appris cette saison du retour?R: “J’ai appris que je n’avais rien oublié. C’est comme le vélo. Je sais exactement ce que je dois faire, à quel moment, tout est revenu très rapidement. Ce qui m’a surpris c’est plutôt le temps dont j’ai eu besoin pour trouver les bons réglages avec mon équipement. J’avais sous-estimé ce défi, mais en soi, le ski de compétition n’a pas changé tant que cela depuis mon départ.”Propos recueillis en zone mixte
L’Américaine Lindsey Vonn, revenue sur le circuit cette saison à 40 ans, a expliqué vendredi son plaisir d’avoir pu retrouver “la vitesse”, qu’elle aime tant.Engagée dans les finales de la Coupe du monde de ski alpin ce week-end à Sun Valley (Idaho, Etats-Unis), Vonn a pris la 12e place de l’entraînement vendredi, avant la descente programmée samedi, peut-être sa “dernière chance de skier à domicile”, elle qui vise les Jeux olympiques 2026.QUESTION: Comment vivez-vous vos premières finales depuis 2018?REPONSE: “Je m’éclate, j’ai toujours aimé les finales, on skie avec les hommes, c’est plus amusant et l’ambiance est toujours bonne. C’est le printemps, il ne fait plus aussi froid. Breezy (Johnson) a fait remarquer hier (jeudi) à la réunion d’équipe que j’étais la plus vieille skieuse à atteindre les finales. C’est déjà ça de gagné!”Q: Quelle émotion ressentez-vous de skier aux Etats-Unis?R: “Quand j’ai appris que les finales 2025 seraient à Sun Valley, ça m’a rendu triste parce que je me disais que j’aurais aimé y skier, et finalement me voilà ! Pouvoir participer à des courses de vitesse aux Etats-Unis c’est spécial, je n’ai pas eu tant d’occasions de le faire lors de ma carrière. C’est peut-être la dernière chance de ma vie de skier à domicile.”Q: Qu’avez-vous pensé de la piste?R: “J’ai adoré, je l’ai trouvé fun. Je n’ai pas skié parfaitement, j’ai fait une grosse faute au milieu, mais il y a de très beaux passages. Ça s’enchaîne bien. Il y a des parties techniques, certaines vont adorer, d’autres non. Il faut savoir accepter le défi, j’aime me donner des challenges. C’est une parfaite manière de disputer ma dernière course aux Etats-Unis.”Q: Quel message votre présence envoie-t-elle aux femmes? R: “On attend des femmes, passé un certain âge, de suivre une certaine voie, et je n’aime pas ça du tout. Je pense que chacun se fixe ses propres limites. Il faut garder l’esprit ouvert. Si vous vous sentez bien, que mentalement vous allez bien, il n’y a aucune raison d’arrêter de faire ce que vous aimez. J’ai dû m’arrêter il y a quelques années parce que mon corps ne suivait plus. Maintenant qu’il fonctionne de nouveau, mon esprit est libre de retrouver ce que j’aime, la vitesse.”Q: Que vous a appris cette saison du retour?R: “J’ai appris que je n’avais rien oublié. C’est comme le vélo. Je sais exactement ce que je dois faire, à quel moment, tout est revenu très rapidement. Ce qui m’a surpris c’est plutôt le temps dont j’ai eu besoin pour trouver les bons réglages avec mon équipement. J’avais sous-estimé ce défi, mais en soi, le ski de compétition n’a pas changé tant que cela depuis mon départ.”Propos recueillis en zone mixte
