Xi Jinping au Cambodge pour resserrer les liens face à Trump

Le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d’une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l’offensive douanière américaine.M. Xi est arrivé au Cambodge, après sa visite au Vietnam puis en Malaisie, à un moment où la Chine cherche à contrebalancer l’explosion des droits de douane imposée par le président Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le leader chinois a rencontré le Premier ministre Hun Manet et son père, l’ancien dirigeant Hun Sen, selon les publications sur leurs comptes respectifs.Durant cette rencontre, les deux pays ont signé 37 accords, portant sur un large éventail de domaines, notamment les ressources en eau et l’éducation, selon le média pro-gouvernemental, Fresh News.”Les guerres commerciales sapent le système commercial multilatéral et perturbent l’ordre économique mondial”, a déclaré Xi, après avoir atteri plus tôt dans la journée à l’aéroport de Phnom Penh où il a été accueilli par le roi Norodom Sihamoni.”L’unilatéralisme et l’hégémonie ne reçoivent pas le soutien des peuples”, a ajouté le leader chinois, cité par l’agence de presse nationale chinoise Xinhua.Selon un communiqué publié jeudi par Fresh News, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait le royaume “dans le choix d’une voie de développement qui convienne à la nation, en sauvegardant sa souveraineté nationale, son indépendance et son intégrité territoriale”.- Amitié “à toute épreuve” -Premier partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure du royaume, soit 11 milliards de dollars, selon le Fond monétaire international.  Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie. Hun Manet a décrit mercredi la visite de M. Xi comme la démonstration d’une amitié “à toute épreuve”.Dans une vidéo publiée mercredi, il explique que les deux pays ont “des intérêts communs fondés sur les principes du respect de la souveraineté, de l’égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures”, ajoutant que la Chine avait joué un “rôle central” dans le développement socio-économique du Cambodge.La Chine et le Cambodge célèbrent les 67 ans de leurs relations diplomatiques et commémorent les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges – alors soutenus par Pékin -, le 17 avril 1975.Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits de douanes sur le Cambodge, un des taux les plus élevés qu’il a décrétés.Le pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois, a finalement vu, comme le monde entier à l’exception de la Chine, ce taux ramené à 10% pendant 90 jours.Hun Manet a écrit une lettre à la Maison Blanche pour assurer celle-ci de “la bonne foi du Cambodge pour négocier une solution mutuelle”, réduction des droits de douane sur 19 catégories de produits américains à la clé, selon le ministère du Commerce.Pékin, qui reste taxé à 145%, a qualifié ce taux de “plaisanterie” et a imposé en représailles des droits de douane de 125% sur les produits américains.
Le président chinois Xi Jinping a rencontré le Premier ministre cambodgien jeudi à Phnom Penh, pour la dernière étape d’une tournée destinée à resserrer les liens de Pékin avec ses partenaires en Asie du Sud-Est face à l’offensive douanière américaine.M. Xi est arrivé au Cambodge, après sa visite au Vietnam puis en Malaisie, à un moment où la Chine cherche à contrebalancer l’explosion des droits de douane imposée par le président Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le leader chinois a rencontré le Premier ministre Hun Manet et son père, l’ancien dirigeant Hun Sen, selon les publications sur leurs comptes respectifs.Durant cette rencontre, les deux pays ont signé 37 accords, portant sur un large éventail de domaines, notamment les ressources en eau et l’éducation, selon le média pro-gouvernemental, Fresh News.”Les guerres commerciales sapent le système commercial multilatéral et perturbent l’ordre économique mondial”, a déclaré Xi, après avoir atteri plus tôt dans la journée à l’aéroport de Phnom Penh où il a été accueilli par le roi Norodom Sihamoni.”L’unilatéralisme et l’hégémonie ne reçoivent pas le soutien des peuples”, a ajouté le leader chinois, cité par l’agence de presse nationale chinoise Xinhua.Selon un communiqué publié jeudi par Fresh News, M. Xi a déclaré que la Chine soutenait le royaume “dans le choix d’une voie de développement qui convienne à la nation, en sauvegardant sa souveraineté nationale, son indépendance et son intégrité territoriale”.- Amitié “à toute épreuve” -Premier partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure du royaume, soit 11 milliards de dollars, selon le Fond monétaire international.  Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie. Hun Manet a décrit mercredi la visite de M. Xi comme la démonstration d’une amitié “à toute épreuve”.Dans une vidéo publiée mercredi, il explique que les deux pays ont “des intérêts communs fondés sur les principes du respect de la souveraineté, de l’égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures”, ajoutant que la Chine avait joué un “rôle central” dans le développement socio-économique du Cambodge.La Chine et le Cambodge célèbrent les 67 ans de leurs relations diplomatiques et commémorent les 50 ans de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges – alors soutenus par Pékin -, le 17 avril 1975.Début avril, Donald Trump avait annoncé 49% de droits de douanes sur le Cambodge, un des taux les plus élevés qu’il a décrétés.Le pays, qui compte de nombreuses usines à capitaux chinois, a finalement vu, comme le monde entier à l’exception de la Chine, ce taux ramené à 10% pendant 90 jours.Hun Manet a écrit une lettre à la Maison Blanche pour assurer celle-ci de “la bonne foi du Cambodge pour négocier une solution mutuelle”, réduction des droits de douane sur 19 catégories de produits américains à la clé, selon le ministère du Commerce.Pékin, qui reste taxé à 145%, a qualifié ce taux de “plaisanterie” et a imposé en représailles des droits de douane de 125% sur les produits américains.