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L1: du PSG à Montpellier, Camara à la découverte d’un autre monde
Ancienne figure du Paris SG, Zoumana Camara a entamé il y a un mois sa carrière d’entraîneur à Montpellier, qui vit son dernier match à la Mosson en Ligue 1 ce samedi à l’occasion d’un duel des extrêmes sans enjeu entre la lanterne rouge et le champion de France.”Je prépare ce match comme je prépare les autres. Je suis très +focus+ sur mon travail et sur mon équipe”, a prévenu Zoumana Camara à la veille des retrouvailles.Parisien aux racines maliennes, Camara (46 ans) a grandi à Colombes, dans la banlieue nord de la capitale, avant de s’exiler aux quatre coins de la France. A 28 ans, ce solide défenseur a rejoint le PSG pour y finir sa carrière et y amorcer celle de coach.Entraîneur adjoint durant six saisons, il s’est fait la main dans l’ombre de grands coachs comme Laurent Blanc (2015-16), Unai Emery (2016-18) ou Thomas Tuchel (2018- décembre 20). Puis lors des trois ultimes saisons, il a pris la tête de l’équipe U19, l’antichambre du secteur professionnel, par laquelle sont passés des joueurs comme Warren Zaïre-Emery ou Senny Mayulu.Après 16 saisons au PSG, Camara a désiré, dès l’été 2024, voler de ses propres ailes pour être en première ligne d’un autre club de L1. Le 8 avril, il a accepté l’offre de Montpellier pour succéder à Jean-Louis Gasset, connu sous les couleurs parisiennes, et se mesurer aux affres d’un club plongé en pleine crise et quasiment promis à la relégation dès son intronisation.- cadres écartés -Depuis un mois, dans un contexte compliqué, le technicien a imposé son style. “Désireux de gagner du temps” et de se projeter sur la saison prochaine, Camara a donc privilégié les jeunes joueurs aux dépens de cadres mis sur la sellette par ses prédécesseurs et sur la pente déclinante.Dès sa prise de fonction, il n’a ainsi pas hésité à écarter Téji Savanier, joueur emblématique de la +Paillade+, l’attaquant en fin de contrat Wahbi Khazri, également relégué sur le banc de touche, ou encore l’avant-centre Andy Delort, revenu dans l’Hérault lors du mercato hivernal.Avec son discours huilé et son sourire communicatif, +Papus+ a mis en place ses idées autour d’une organisation de jeu invariable (3-4-3) et dans le souci d’avoir la possession de balle. “Il est venu avec de nouvelles idées et une autre façon de jouer”, résume Becir Omeragic, l’un des rares cadres à préserver sa place de titulaire. “Avec lui, on est tous concernés pour défendre”, a également assuré le latéral Théo Sainte-Luce.Pour ses premiers matches, en prévision de la saison prochaine, Camara a eu le luxe d’expérimenter ses changements et de pouvoir “privilégier le contenu et l’état d’esprit” au résultat. Autrement dit, pour lui et Montpellier, l’épreuve du feu est promise la saison prochaine avec la remontée en Ligue 1 comme objectif fixé par le président Laurent Nicollin.Grâce au nul arraché (0-0) devant Reims, sa jeune équipe a réussi le premier clean-sheet de la saison et a mis fin à une série de 11 défaites consécutives.Parallèlement, Camara prend ses repères à Montpellier et cherche à imposer son regard, éloigné de cercles claniques qui ont pesé sur la saison du club. Loin des fastes et moyens d’un PSG qui marche sur l’Europe, il va devoir se fondre dans un cadre plus étriqué et limité. Ce ne sera pas le moindre de ses défis.
Ligue 1: Sanson revit au printemps et Nice sourit à nouveau
Avec Morgan Sanson, auteur d’un doublé pour sa première titularisation de la saison lors de la victoire à Paris (3-1), puis encore buteur contre Reims (1-0), Nice, qui se déplace à Rennes samedi (21h), a retrouvé de l’énergie.Un tacle malencontreux et trop appuyé d’un jeune collègue juste avant l’ouverture du championnat sur sa cheville, et les différentes erreurs de diagnostic qui ont suivi, ont anéanti la saison de Morgan Sanson dès le mois d’août.Lui, l’un des tauliers de Nice, a, l’année de ses 30 ans, passé la majeure partie de sa saison “éloigné du groupe, dans la frustration”. Avoir retrouvé la compétition contre Nantes (1-2), voici un mois, a déjà été une délivrance. Mais depuis deux matches, il est titulaire et marque.”C’est plus que je ne l’imaginais”, savoure t-il aujourd’hui, après trois buts inscrits en 177 minutes. “Après tous ces mois, je n’en espérais pas tant, assure-t-il. Mais j’en avais discuté avec le coach, j’avais envie d’aider l’équipe sur cette fin de saison. Ce n’était pas une +phrase-bateau+ pour préparer l’an prochain. Vraiment j’avais envie de revenir, d’aider l’équipe du mieux que je pouvais pour finir fort.”Il y est parvenu. Il a contribué à changer la dynamique d’une équipe dont les résultats s’étiolaient dangereusement. “Je l’ai titularisé car je pensais que c’était le bon moment (…), indique Franck Haise. C’est bien qu’il nous amène son sens du but et son intelligence de jeu à ce moment de la saison.”L’entraîneur insiste aussi sur “son énergie, son envie, après avoir longtemps rongé son frein”. “Aujourd’hui, c’est plus facile d’en parler, reconnaît l’intéressé. Mais d’en être sorti comme ça, ça montre une force de caractère, beaucoup d’abnégation. C’est une période qui va me servir pour la suite, j’en suis persuadé.”- “Un nouveau départ” -Lui qui a déjà connu les affres d’une rupture des ligaments croisés d’un genou, estime que ce qu’il vient de vivre “a été plus compliqué”. Aussi, il croque cette fin de saison à pleines dents. “Je suis à 100% au niveau de mon physique, dit-il. Ce qui me manque, c’est le rythme. C’est le plus long à reprendre. Mais en travaillant, on arrive quand même à faire quelque chose de bien. C’est un peu du bricolage jusqu’à la fin de saison, parce que je n’allais pas refaire une préparation. Mais pour l’instant, c’est plutôt efficace.””Contre Reims, il a eu des crampes partout aux ischios à la 65e, dit en souriant Haise. Mais ça, c’est juste normal.” Cela ne l’empêche pas de conserver le milieu dans son onze de départ. Car Sanson apporte aussi une fraîcheur communicative.”Il amène de l’envie”, précise Haise qui raconte: “Il y a quelques semaines, avant sa première titularisation, il a dit à tout le monde qu’il y avait un truc super à jouer, que lui n’avait pas pu commencer un seul match, mais que chacun devait tout donner, qu’il y avait un truc exceptionnel à vivre.””C’est clair et net, j’apporte mon envie, ma fraîcheur, ma détermination, claque Sanson. Tout ce que je n’ai pas pu faire cette saison, j’essaie de l’apporter sur ces derniers matches, parce que je sais qu’une saison peut être longue et difficile sur la fin. J’essaie de parler, d’être positif. Oui, je déborde d’envie et d’énergie.””Pour moi, c’est un nouveau départ, conclut-il. Malheureusement, la saison se termine. Mais c’est un nouveau départ pour les prochaines années. J’en suis sûr et très content.”
Allemagne: la légende du Bayern Thomas Müller fait ses adieux à son public
Un dernier match à domicile, un dernier titre et “Auf wiedersehen!”: à 35 ans, Thomas Müller s’apprête à faire ses adieux aux 75.000 spectateurs de l’Allianz Arena samedi contre Mönchengladbach, dernière ligne d’une longue histoire d’un quart de siècle au Bayern.Samedi en début de soirée, l’icône bavaroise Thomas Müller prendra congé de la Südkurve, la tribune debout des supporters du Bayern, pour son 750e match officiel sous les couleurs munichoises.”Merci pour tout. Ca a été une période incroyable. Des titres, des buts, et des moments uniques, c’est ce qui va rester”, a souligné l’attaquant dans une vidéo posté sur les réseaux sociaux.”Ca va être un jour particulier dans l’histoire du Bayern. On n’arrive pas à s’imaginer ce que sera l’avenir quand Thomas ne revêtira plus un maillot rouge et blanc”, a estimé vendredi le directeur sportif Max Eberl, alors que l’entraîneur Vincent Kompany se demande pour qui ce sera le plus émouvant, “pour Thomas ou pour les fans”.A l’issue de cette dernière rencontre de la saison à domicile, les Munichois recevront le Schale, le trophée remis au champion d’Allemagne, que le Bayern a remporté pour la 34e fois de son histoire, le 13e avec Thomas Müller.Il y a cinq semaines, l’attaquant de 35 ans avait annoncé son départ du Bayern cet été, son unique club de toujours ne prolongeant son contrat que de quelques jours pour lui permettre de disputer le Mondial-2025 des clubs aux États-Unis, alors que lui aurait aimé faire une saison de plus.Depuis, ses apparitions sur la pelouse bavaroise ont été accompagnées d’acclamations, qu’il soit titulaire avec le brassard de capitaine ou remplaçant avec ses entrées précédées d’ovations debout. Sans parler des décibels à l’annonce de son nom pour la composition des équipes.”Thomas Müller a imprégné le Bayern comme aucun autre joueur, il n’y a presque pas un record qu’il ne détient pas. Il laisse derrière lui un immense héritage. Sans lui, ça va être plus silencieux, ça va être différent”, a estimé Hansi Flick, passé sur le banc du Bayern de 2019 à 2021, auprès de l’agence de presse allemande SID, filiale de l’AFP.- “Peut-être la plus grande rupture” -Pour Flick, entraîneur du sextuplé munichois de 2020 (dont le championnat et la Ligue des champions) et actuellement sur le banc du FC Barcelone, le départ de Müller est “peut-être la plus grande rupture dans l’histoire de ce club”.Né en septembre 1989 à Weilheim in Oberbayern, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Munich, Thomas Müller a 10 ans quand il rejoint le centre de formation du Bayern à l’été 2000, début d’une fidélité de 25 ans qui va le propulser dans le panthéon du club (33 trophées dont deux Ligue des champions) et de l’Allemagne (champion du monde en 2014 et meilleur buteur du Mondial-2010).”Thomas n’a pas seulement été un pilier pour le Bayern pendant 15 ans, mais aussi un joueur absolument hors pair. Il a toujours été authentique, sympathique, drôle, agréable, optimiste. Mais surtout, il a toujours été capable de diriger”, a de son côté loué un autre entraîneur de légende du Bayern, Jupp Heynckes, vainqueur de la Ligue des champions en 2013 avec Müller dans son effectif, toujours au SID.Loquace en zone mixte, d’où son surnom de “Radio Müller”, il a expliqué qu’il n’avait pas encore pris sa décision quant à la suite de sa carrière.A l’image de Franz Beckenbauer, Uli Hoeness, Karl-Heinz Rummenigge, ou plus récemment Oliver Kahn ou Hasan Salihamidzic, le Bayern a souvent fait une place dans la direction à ses anciennes gloires qui le souhaitaient.”Thomas est un homme drôle, en plus d’être très intelligent. Il comprend énormément de choses sur le football. C’est pourquoi il serait prédestiné à occuper un jour une autre position au Bayern, a estimé Heynckes. A la place de Thomas, je m’arrêterais, avant de revenir bientôt au Bayern, dans une autre position”.
Ligue 1: malgré le désordre, les Lyonnais font mine d’y croire
Sans son destin en mains, Lyon veut encore croire à la qualification pour la lucrative Ligue des Champions avant d’affronter Monaco samedi (21H00) lors de la 33e journée de Ligue 1, et tente d’évacuer toute forme de pression financière, malgré la menace d’une rétrogradation administrative en L2.L’OL est actuellement 7e à cinq points de Marseille (2e), quatre de Monaco (3e) et trois d’un trio composé de Nice, Lille et Strasbourg à la 4e place, un classement qui ne garantit qu’une place au 3e tour préliminaire de la C1.”Nous n’avons que ça à viser, les trois points sinon il ne restera rien”, reconnaît le défenseur argentin, Nicolas Tagliafico.”La pression est là depuis longtemps même si l’objectif est lointain”, soutient le champion du monde 2022 qui appelle “à se souvenir de la saison dernière”. Lyon, lanterne rouge à la trêve hivernale, avait alors arraché sa qualification pour la Ligue Europa dans les derniers instants de l’ultime match de Ligue 1.”Je ne lis pas les réseaux sociaux ou la presse française. On entend des choses sur les finances dont nous tentons de nous extraire tout en essayant de continuer à faire au mieux et de nous concentrer sur nos objectifs. Nous connaissons les conséquences d’une qualification en Ligue des Champions”, a insisté Tagliafico.- Instabilité -Le climat reste particulier autour et au sein d’un club instable à tous niveaux, loin de ce qui avait fait la puissance de l’OL au temps de Jean-Michel Aulas (1987-2022), quand l’OL s’était hissé de la 2e division au sommet du football français et parmi les meilleurs européens.Au niveau sportif, Fonseca, qui dit “travailler pour que le futur Lyon soit en Ligue des Champions”, est déjà le quatrième entraîneur depuis que John Textor a pris le contrôle de l’OL en décembre 2022. Après Laurent Blanc, Fabio Grosso et Pierre Sage, limogé fin janvier. Côté gouvernance, Textor a déjà usé trois directeurs généraux: Jean-Michel Aulas, l’ancien actionnaire majoritaire qu’il avait placé à la direction opérationnelle du club pour trois ans et débarqué après cinq mois en mai 2023, Santiago Cucci (juillet-novembre 2023), puis Laurent Prud’homme, avec qui une procédure est engagée depuis fin avril.Le directeur sportif David Friio (décembre 2023-septembre 2024), qui a payé un dernier mercato estival décevant sur le plan des ventes, a été remplacé par le responsable du recrutement Matthieu Louis-Jean. Et c’est sans compter les mouvements de joueurs, dont ceux opérés entre Molenbeek (2e div. belge) et Botafogo (1re div. brésilienne), clubs appartenant, comme Lyon, à Eagle Football Holdings, la maison-mère dont Textor est aussi président.- Menace de relégation -“Cela fait trois ans que je suis là. J’ai vu beaucoup de gens partir et arriver”, constate Tagliafico, en fin de contrat au 30 juin et qui devrait quitter le club comme d’autres joueurs à forte rémunération tel que le capitaine Alexandre Lacazette, afin d’alléger la masse salariale.Car financièrement, la situation reste précaire et Textor dénonce “les lourdes pertes d’exploitation” dont il dit avoir “hérité”. Malgré les engagements partiellement tenus par John Textor, comme l’apport de 83 millions d’euros dans les comptes cet hiver et un mercato hivernal qui a rapporté 41 millions, l’OL reste sous la menace d’une rétrogradation administrative en Ligue 2 prononcée “à titre conservatoire” en novembre par la DNCG, le gendarme financier du football français, avec interdiction de recrutement et encadrement de sa masse salariale.L’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l’UEFA discute aussi actuellement avec l’OL d’un “accord négocié” qu’il devra accepter avec une amende de plus de dix millions d’euros dans le cadre du règlement du fair play financier, sous peine d’une exclusion des coupes d’Europe.
Allemagne: Xabi Alonso s’arrête avec Leverkusen, en route vers le Real
Un premier chapitre qui se ferme, un nouveau sur le point de s’ouvrir: l’entraîneur espagnol Xabi Alonso (43 ans) va arrêter son aventure avec le Bayer Leverkusen à la fin de la saison, s’ouvrant la voie vers le Real Madrid.Après plusieurs semaines à repousser l’annonce de son choix, Xabi Alonso a finalement fait part de sa décision vendredi après-midi: “Ces deux matches (contre Dortmund et à Mayence, NDLR) seront mes deux derniers en tant qu’entraîneur du Bayer Leverkusen”, a-t-il expliqué en anglais, lui qui s’exprime d’habitude dans un allemand parfait.Il a donc décidé de mettre fin à son contrat, une saison avant son terme (30 juin 2026), après presque trois ans sur le banc du Werkself (le onze de l’usine, surnom de l’équipe du club fondé en 1904 par le chimiste Bayer), qu’il a rejoint à la fin septembre 2022.Fin mars, au retour de la fenêtre internationale, Xabi Alonso avait une première fois botté en touche, expliquant à l’époque qu’il n’y avait rien à annoncer. Cette formule est ensuite revenue dans ses conférences de presse comme un mantra, arguant parfois que ce n’était pas le bon moment pour parler de l’avenir.Il a fait part de son choix à ses joueurs vendredi à la mi-journée, lors de l’entraînement pour préparer le match de la 33e journée de Bundesliga contre le Borussia Dortmund (dimanche, 15h30), avant de l’officialiser devant la presse.Il pourra ainsi faire ses adieux aux supporters de Leverkusen dans 48 heures, avant un dernier déplacement la semaine prochaine à Mayence. Après, il sera temps pour lui de faire ses valises, avec pour probable prochaine destination Madrid et le Real.Certes, Xabi Alonso a refusé d’évoquer son futur, mais selon le journal sportif madrilène Marca, Carlo Ancelotti s’arrêtera avec le club madrilène en fin de saison. Il laissera alors la place sur le banc au technicien basque de 43 ans, qui devrait s’engager pour trois saisons jusqu’en 2028.- Premier chapitre en lettres d’or -Formé à la Real Sociedad où il a débuté sa carrière, Xabi Alonso a aussi évolué à Liverpool (2004/09), au Real Madrid (2009/14) et au Bayern Munich (2014/17).Champion du monde (2010), double champion d’Europe (2008, 2012), double vainqueur de la Ligue des champions (2005, 2014) et multiple champion national, Xabi Alonso s’apprête ainsi à refermer le premier chapitre de sa carrière d’entraîneur qu’il a écrit en lettres d’or avec le Bayer Leverkusen.Lorsqu’il a débarqué fin septembre 2022 dans le club de la périphérie de Cologne, il n’avait qu’une expérience limitée comme entraîneur avec les équipes jeunes du Real, puis la réserve de la Real Sociedad. Le pari risqué pris par le directeur sportif Simon Rolfes s’est rapidement transformé en choix visionnaire.Relégable (17e) en Bundesliga à son arrivée, il a qualifié Leverkusen pour la Ligue Europa lors de la première saison, grâce à une 6e place, prémices de miracles à venir.En 2023/24, son équipe a survolé la Bundesliga avec 90 points (28 victoires et 6 matches nuls), devenant la première à boucler un championnat allemand sans défaite. Il a même réalisé le doublé avec la Coupe et ne s’est incliné qu’une seule fois, en finale de la Ligue Europa contre l’Atalanta Bergame (3-0). “Une saison de rêve dont on se souviendra peut-être dans 20 ans”, s’est-il remémoré vendredi.Au printemps 2024, il avait résisté une première fois aux sirènes du Bayern et de Liverpool, en quête de successeurs à Thomas Tuchel et Jürgen Klopp. Le défi madrilène l’a finalement décidé à partir plus tôt de Leverkusen, après une saison un peu moins brillante, mais honorable (2e de Bundesliga, élimination en 8es de finale de la Ligue des champions et en demies de la Coupe).