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Champions Cup: Bordeaux-Bègles s’offre le scalp de Toulouse et une finale

L’élève s’est offert le maître: l’Union Bordeaux-Bègles a réalisé le match parfait dimanche pour faire tomber le tenant du titre toulousain (35-18) et rejoindre la première finale de Champions Cup de son histoire.Seule ombre au tableau à trois semaines de la finale contre les Anglais de Northampton le 24 mai à Cardiff, la sortie sur …

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Angleterre: Newcastle gratte un point, Manchester United fait l’impasse

Newcastle a ramené in extremis de Brighton (1-1) un point qui pourrait s’avérer précieux dans la course pour la Ligue des champions, dimanche, dans une Premier League où Manchester United a encore perdu, avec son équipe B, contre Brentford (4-3).Un penalty inscrit par Alexander Isak à la 89e minute a permis aux Magpies d’éviter le pire, alors qu’une deuxième défaite en trois matches leur pendait au nez.Menés après un but de Yankuba Minteh (28e, 1-0), ils ont poussé dans une drôle de seconde période où ils ont crû obtenir trois penalties, mais n’en ont obtenu qu’un seul, celui de l’égalisation.Leur attaquant suédois l’a transformé d’un contre-pied parfait, son 23e but cette saison en Premier League.La VAR a longtemps joué avec les nerfs de Newcastle, persuadé d’obtenir des penalties sur des fautes commises sur Anthony Gordon puis Joe Willock. Mais l’ailier a été touché en dehors de la surface et le milieu a simulé une faute, selon les images consultées par le corps arbitral.Avec ce point, Newcastle (4e, 63 pts) se trouve une unité derrière Manchester City (3e, 64 pts) et trois points devant un trio de poursuivants à 60 points chacun: Chelsea, Nottingham Forest et Aston Villa.- Manchester ménage ses cadres -Il n’y a plus rien à espérer en championnat pour Manchester United, quinzième à trois journées de la fin, alors Ruben Amorim a envoyé ses remplaçants et ses “baby” Red Devils, comme l’attaquant Chidozie Obi (17 ans) ou l’ailier Harry Amass (18 ans), contre Brentford.L’entraîneur a laissé ses titulaires au chaud en prévision de la demi-finale retour de Ligue Europa contre l’Athletic Bilbao, jeudi à Old Trafford, où il faudra faire fructifier le large succès 3-0 de l’aller.La C3 offre à son lauréat un billet pour la prochaine Ligue des champions, une formidable opportunité que les Mancuniens, à l’agonie en Premier League, ne veulent absolument pas laisser passer.En attendant, l’ancien club de Sir Alex Ferguson n’a gagné que deux de ses douze derniers matches en championnat, contre les relégables Ipswich et Leicester, sur les trois mois écoulés.Il a concédé dimanche une seizième défaite en trente-cinq matches de championnat, ce qui maintient son total à 39 points, le pire jamais enregistré pour le club depuis la naissance de la Premier League en 1992.Brentford, dixième, a effacé l’ouverture du score de Masoun Mount (14e, 0-1) dès la première période avec un but contre son camp de Luke Shaw (27e, 1-1) et une réalisation de Kevin Schade (33e, 2-1).Les “Bees” ont piqué de nouveau de manière rapprochée en seconde période par l’intermédiaire de Schade (70e, 3-1) et Yoane Wissa (74e, 4-1), avant une “remontada” inachevée menée par Alejandro Garnacho (82e, 4-2) et Amad Diallo (90e+5, 4-3).Ange Postecoglou partage avec Amorim les mêmes soucis domestiques, et la même logique: l’entraîneur de Tottenham, seizième au classement, a fait largement tourné son effectif contre West Ham (1-1) en prévision de la demie retour de Ligue Europa contre Bodoe/Glimt (victoire 3-1 à l’aller).Comme Manchester, les Spurs ont ouvert le score (par l’attaquant français Wilson Odobert) et comme lui, ils ont laissé filer la victoire, par la faute de Jarrod Bowen (28e, 1-1).

Ligue 1: Tolisso, le maillon fort de Lyon

Milieu offensif ou relayeur, à Lyon, Corentin Tolisso apparaît plus que jamais, en cette fin de saison, comme le maillon fort d’une équipe toujours en course pour l’accession à la Ligue des champions, à l’heure de recevoir Lens dimanche (17h15) en Ligue 1.Si personne n’est indispensable, l’ancien joueur du Bayern Munich (30 ans), qui sera capitaine face aux Artésiens en l’absence d’Alexandre Lacazette suspendu, a été au moins incontournable dans la bonne marche de l’OL où son contrat s’achève en 2027. A Rennes puis contre Monaco, deux matches des deux premières journées de championnat perdus 3-0 et 2-0, le champion du monde 2018 n’était que remplaçant. Ce dont il avait été vexé. Il n’était pas entré en jeu face à Auxerre à l’aller (9e journée, 2-2).- Sans lui, l’OL en difficulté -Dernièrement, l’Olympique lyonnais, battu 5-4 par Manchester United en quart de finale retour de la Ligue Europa, n’avait pas su, probablement à cause de l’exclusion de Tolisso, en toute fin de temps réglementaire, conserver dans la prolongation son avance de deux buts (4-2). Et dans le derby à Saint-Etienne, sa sortie prématurée sur blessure dès la 22e minute après un choc avec le Belge Lucas Stassin, avait été fortement préjudiciable aux Rhodaniens battus 2-1.”Sur l’action, j’ai senti mon genou tourner et j’ai directement imaginé le pire. C’était dur parce que je ne voulais vraiment pas revivre ce que j’ai déjà vécu il y a quelques années”, a confié le natif de Tarare (non loin de Lyon), aux médias du club rhodanien.Il avait subi plusieurs blessures au cours de son séjour au Bayern Munich où il avait été transféré en 2017 pour 40 millions d’euros et un contrat de cinq ans et après son retour, en 2022, à Lyon.Plus de peur que de mal pour le milieu international (28 sélections, 2 buts) qui, après quelques jours de soins a pu tenir sa place, avec un gros strap autour du genou droit, face à Rennes (4-1), contre qui il a inscrit le deuxième but lyonnais. Comble de l’ironie, alors que l’on craignait dans un premier temps une blessure plus grave qu’un simple traumatisme et une fin de saison, c’est le Stéphanois Stassin, forfait ce samedi contre Monaco pour un problème musculaire, qui pourrait ne pas terminer le championnat.”On a pris un petit risque en titularisant Tolisso”, a reconnu l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca en conférence de presse. “C’est un joueur très important pour nous. Il a totalement récupéré”, a ajouté le coach portugais au sujet du meneur de jeu de son équipe, qui occupe une position haute dans l’entre jeu ou comme relayeur aux côtés, le plus souvent, de Nemanja Matic.- Les Bleus en tête -“Nous pouvons être plus offensifs quand il est avec +Nema+” devant la défense, explique Fonseca en évoquant l’international serbe. “Il est très intelligent et comprend quand il doit être plus proche de Nema et quand il doit aller plus haut sur le terrain. Ainsi, nous sommes moins prévisibles”, poursuit le coach.Et de souligner que Tolisso “est meilleur quand il joue plus haut”.L’Olympique lyonnais a aussi la possibilité d’aligner un trio composé de Malick Fofana, Thiago Almada et Rayan Cherki, pour bénéficier d’une force offensive importante à laquelle Tolisso apporte sa contribution.Car après avoir disputé 30 des 31 matches de Ligue 1 et 12 sur 12 de Ligue Europa, ce pur produit du centre de formation de l’OL affiche un bilan provisoire de dix buts et neuf passes décisives. Ces statistiques soulignent son importance dans une équipe lyonnaise en quête d’un maximum de points lors des trois dernières journées pour finir sur le podium.Une qualification pour la Ligue des champions est l’objectif de Tolisso qui espère aussi retrouver l’équipe de France avec laquelle il n’a plus joué depuis juin 2021 à l’Euro. fjt/gir/ll/jde    

L1: Roberto De Zerbi, un coach en ébullition à Marseille

Stages, mises au vert, entraînements aux aurores, changements tactiques et quelques coups de sang aussi: toute la saison, Roberto De Zerbi a gardé Marseille sous pression et est resté l’esprit tourné vers la Ligue des champions, qui sera très proche en cas de bon résultat dimanche à Lille.”J’ai le sang toujours chaud”, avait résumé le technicien italien en début de saison et la suite de l’exercice l’a prouvé. La combinaison du tempérament de De Zerbi et du caractère naturellement instable de l’OM a d’ailleurs laissé le club en permanence au point d’ébullition et seuls les trois derniers matches de la saison et le classement final diront si leur association était viable ou pas.La première étape est donc prévue dimanche à Lille, où les Marseillais sont arrivés samedi après un nouveau stage en Italie, l’une des nombreuses innovations proposées ou validées par De Zerbi cette saison.En octobre, le groupe était ainsi parti pour quelques jours à Mallemort, à quelques dizaines de kilomètres de Marseille, pour un premier moment partagé en commun et quelques décisions inattendues, comme ces séances d’entraînement programmées au lever du soleil. Le mois suivant, les joueurs étaient partis à Copenhague, avant de découvrir Rome ces deux dernières semaines pour une mise au vert “pas comme dans un monastère, mais pour se concentrer et comprendre qu’on joue la qualification en Ligue des champions”, selon le coach.- “L’Italie, les spaghetti…” -Interrogé vendredi soir avant le match de gala organisé par l’OM pour fêter ses 125 ans, Robert Pires a défendu l’initiative inhabituelle du Lombard.”De Zerbi me plait beaucoup. S’il a décidé ça, c’est pour une bonne raison, amener l’OM à jouer la Ligue des champions. De temps en temps, un peu de nouveauté, de fraicheur, être en mode fédérateur, rassembler les joueurs, je pense que c’est une bonne initiative”, a expliqué le champion du monde 1998.De Zerbi, lui, assure qu’il n’y avait rien d’extraordinaire dans cette décision partagée avec le président Pablo Longoria et le directeur du football Medhi Benatia.”Vous en avez fait des caisses avec ce stage, vous m’avez fait une tête comme ça avec ça, le +ritiro+, l’Italie, les spaghetti, il va dans son pays… Vous m’avez cassé les couilles avec ça”, a-t-il ainsi lâché, dans l’un des moments qui ont animé ses rendez-vous avec la presse.”Aujourd’hui, je suis très heureux d’être l’entraîneur de Marseille, parce que j’adore les polémiques”, avait-il ainsi lancé en français quelques semaines plus tôt.En début de saison, après une embarrassante défaire à domicile contre Auxerre, il avait aussi allumé un début d’incendie au sein de la direction du club en assurant: “Si c’est moi le problème, je pars”.- A Pâques et en voiture -“C’est un vrai sanguin, parfois excessif, expliquait il y a quelques mois à l’AFP une source au sein du club. Ça peut faire des étincelles, mais les joueurs l’adorent.”L’esprit toujours en effervescence, De Zerbi a aussi profité du stage romain pour travailler un retour à la défense à quatre, le schéma préféré de celui qui se présente comme “un malade de tactique”.”J’y ai pensé tout le dimanche de Pâques”, a raconté l’Italien, qui avait plus tôt dans la saison confié avoir ses “meilleures idées” après les matches, “en rentrant chez moi en voiture”.A quelques jours du choc contre Lille, il en a sans doute eu d’autres à Rome où, selon une autre source interrogée par l’AFP, il a été “encore plus heureux que les joueurs”. “Il kiffe, il est super content, à 100% sur le foot et sur son équipe, il voit que ça travaille bien”, a résumé cette source.Une semaine plus tôt, De Zerbi n’avait pas dit autre chose. “Quand l’équipe va bien, je suis bien, que ce soit en France, en Italie, ou en Angleterre. Si ça va mal, je me sens mal à Rome, à Marseille, à Brighton, partout. Je suis comme ce que disent le foot et le terrain.”