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Brésil : l’ex-président Collor de Mello en prison pour corruption
Condamné en 2023 à près de neuf ans de réclusion pour corruption, l’ex-président brésilien Fernando Collor de Mello, le premier élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, a été incarcéré vendredi.Au pouvoir de 1990 à 1992, M. Collor de Mello, 75 ans, a été arrêté dans la matinée à Maceio (nord-est), a déclaré à l’AFP une source de la police fédérale sous couvert de l’anonymat, n’étant pas autorisée à s’exprimer publiquement.Il a été transféré dans l’après-midi vers une prison locale.Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a rejeté un ultime recours de la défense “et a ordonné l’arrestation immédiate de l’ex-président de la République et ex-sénateur Fernando Collor de Mello”, a expliqué jeudi soir la plus haute juridiction du Brésil dans un communiqué.Ce magistrat a ordonné vendredi que la peine commence à être purgée dans la prison Baldomero Cavalcanti de Oliveira, à Maceio, dans une “aile spéciale” où il bénéficiera d’une “cellule individuelle”, en raison de “sa condition d’ex-président”.Le juge Moraes a par ailleurs demandé au bureau du procureur général de la République de se prononcer sur une requête de la défense réclamant que l’ancien chef de l’Etat soit assigné à résidence pour raisons de santé. Selon ses avocats, ce dernier souffre notamment de la maladie de Parkison.Sa défense avait exprimé dès jeudi soir sa “surprise” et sa “préoccupation” après l’ordre d’incarcération, qui doit être prochainement soumis au vote des autres magistrats de la Cour suprême. En attendant, l’ex-président doit demeurer en détention.Dans un pays à l’histoire marquée par des scandales de corruption qui ont touché tous les camps ces dernières années, suscitant un profond écoeurement dans l’opinion, la classe politique ne s’est pas bousculée pour réagir à l’incarcération de Fernando Collor de Mello.Rare exception: la députée transgenre de gauche Erika Hilton a salué la nouvelle sur le réseau X d’un “AU REVOIR, CHERI!” sans équivoque.- Procès Bolsonaro en vue -Premier président brésilien élu directement par le peuple après la dictature militaire (1964-1985), Fernando Collor de Mello avait démissionné à mi-mandat, en 1992, après avoir vu le Parlement ouvrir une procédure de destitution à son encontre pour corruption passive.Il avait été condamnée en 2023 à huit ans et dix mois de prison dans le cadre d’un méga-scandale révélé par l’enquête tentaculaire “Lavage-express”, qui a ébranlé l’échiquier politique brésilien pendant la dernière décennie.Sénateur de centre-droit entre 2006 et 2022, il a été reconnu coupable d’avoir reçu 20 millions de réais entre 2010 et 2014 (environ trois millions d’euros, au taux de change actuel) pour avoir facilité “de façon irrégulière” la signature de contrats entre une entreprise de BTP et une filiale de la compagnie pétrolière publique Petrobras.Fernando Collor de Mello, dont l’élection avait suscité un immense espoir, n’est pas le premier ex-chef de l’Etat brésilien à avoir maille à partir avec la justice.Depuis la fin de la dictature, quatre des sept occupants du palais présidentiel de Planalto ont été à un moment donné condamnés, emprisonnés ou destitués.Quant à l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), il sera prochainement jugé pour tentative de coup d’Etat, une première.Il est accusé d’avoir voulu conjurer sa défaite à la présidentielle de 2022 et empêcher le retour au pouvoir de son rival de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires début 2023 après deux premiers mandats (2003-2010).Egalement ciblé par l’enquête “Lavage-Express”, Lula a été incarcéré 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019, après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment.Sa condamnation a finalement été annulée par la Cour suprême, qui a considéré que le juge qui l’a condamné en première instance n’était pas impartial.Cette annulation a permis à la figure emblématique de la gauche de disputer, puis de remporter, l’élection présidentielle de 2022 face à Jair Bolsonaro.Vainqueur de Lula en 1989, M. Collor de Mello avait soutenu M. Bolsonaro au cours de la campagne de 2022.
Trump affirme que la Russie et l’Ukraine sont “très proches d’un accord”
Donald Trump a assuré dans la nuit de vendredi à samedi que la Russie et l’Ukraine étaient “très proches d’un accord”, son homologue russe Vladimir Poutine évoquant la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev.Mais en dépit des pressions du président des Etats-Unis, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé que la Crimée annexée par Moscou en 2014 et qui pourrait rester russe dans le cadre d’un règlement, appartenait bien à Kiev. Les Etats russe et ukrainien “sont très proches d’un accord et les deux parties devraient maintenant se rencontrer, au plus haut niveau, pour +le finaliser+”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social peu après son arrivée à Rome où il doit assister samedi aux funérailles du pape François.Son émissaire Steve Witkoff, interlocuteur américain privilégié du Kremlin, a rencontré Vladimir Poutine vendredi, pour la quatrième fois depuis la relance des relations entre les deux puissances à l’initiative du président américain.”Comment allez-vous, Monsieur le Président?”, a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de Vladimir Poutine, qui lui a répondu “Très bien, merci!” en anglais, d’après une vidéo diffusée par la présidence russe.Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été “constructifs et très utiles”.- Rapprochement russo-américain -“Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des Etats-Unis non seulement sur l’Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales”, a-t-il dit aux journalistes.Selon lui, “il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine”.Aucune négociation directe en vue d’un arrêt du conflit n’a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celles qui se sont déroulées pendant les tout premiers mois de l’offensive russe, en 2022, et qui n’avaient alors pas abouti.”Nous arrivons à des progrès”, a quant à lui commenté l’émissaire russe pour les questions économiques à l’international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.Dans ce contexte, Donald Trump a assuré au magazine Time, dans un entretien diffusé vendredi soir, que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine de règlement.”La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça”, martèle ainsi le président américain dans Time. Il y fait à nouveau porter à l’Ukraine la responsabilité du conflit, considérant que “ce qui a fait commencer la guerre, c’est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l’Otan”.Ces possibles concessions territoriales sont très clivantes en Ukraine, pays dont la Russie contrôle aujourd’hui environ 20% de la superficie.”Un des scénarios (…) serait d’abandonner des territoires. C’est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c’est une solution, temporaire”, a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, à la BBC vendredi.”Notre position reste inchangée (…), tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine”, a martelé devant la presse le président Zelensky.- Pas certain d’aller à Rome -Depuis la fameuse altercation dans le Bureau ovale le 28 février, Donald Trump a continué de s’en prendre à son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.M. Zelensky a d’ailleurs dit vendredi soir qu’il n’était plus certain d'”avoir le temps” de se rendre aux funérailles du pape François et donc de revoir éventuellement le président américain.Jeudi soir aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait assuré sur la télévision CBS que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent.Des déclarations au lendemain de frappes russes de missiles sur Kiev qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés. D’après le président ukrainien, un des missiles a été produit en Corée du Nord avec “au moins 116 composants provenant d’autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines”.Ce bombardement meurtrier russe a poussé Donald Trump à adopter un ton moins conciliant avec Vladimir Poutine : “Vladimir, ARRÊTE!”, s’est-il agacé, “pas content”, sur Truth Social.Il a également assuré que Washington exerçait “une forte pression” sur Moscou en vue de mettre fin au conflit, jugeant que la Russie ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de toute l’Ukraine.Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les pourparlers en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes: le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique et sa démilitarisation.L’Ukraine veut, quant à elle, des garanties de sécurité militaires solides de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d’attaquer à nouveau après la conclusion d’un éventuel cessez-le-feu.burs/pop/nr/phs
Trump affirme que la Russie et l’Ukraine sont “très proches d’un accord”
Donald Trump a assuré dans la nuit de vendredi à samedi que la Russie et l’Ukraine étaient “très proches d’un accord”, son homologue russe Vladimir Poutine évoquant la “possibilité” de “négociations directes” entre Moscou et Kiev.Mais en dépit des pressions du président des Etats-Unis, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé que la Crimée annexée par Moscou en 2014 et qui pourrait rester russe dans le cadre d’un règlement, appartenait bien à Kiev. Les Etats russe et ukrainien “sont très proches d’un accord et les deux parties devraient maintenant se rencontrer, au plus haut niveau, pour +le finaliser+”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social peu après son arrivée à Rome où il doit assister samedi aux funérailles du pape François.Son émissaire Steve Witkoff, interlocuteur américain privilégié du Kremlin, a rencontré Vladimir Poutine vendredi, pour la quatrième fois depuis la relance des relations entre les deux puissances à l’initiative du président américain.”Comment allez-vous, Monsieur le Président?”, a demandé M. Witkoff, tout sourire, en serrant la main de Vladimir Poutine, qui lui a répondu “Très bien, merci!” en anglais, d’après une vidéo diffusée par la présidence russe.Le conseiller diplomatique de M. Poutine, Iouri Ouchakov, a ensuite déclaré que les entretiens avaient duré trois heures et avaient été “constructifs et très utiles”.- Rapprochement russo-américain -“Cette discussion a permis de davantage rapprocher les positions de la Russie et des Etats-Unis non seulement sur l’Ukraine mais aussi sur plusieurs autres questions internationales”, a-t-il dit aux journalistes.Selon lui, “il a été question en particulier de la possibilité de reprendre les négociations directes entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine”.Aucune négociation directe en vue d’un arrêt du conflit n’a eu lieu entre Russes et Ukrainiens depuis celles qui se sont déroulées pendant les tout premiers mois de l’offensive russe, en 2022, et qui n’avaient alors pas abouti.”Nous arrivons à des progrès”, a quant à lui commenté l’émissaire russe pour les questions économiques à l’international Kirill Dmitriev, un des interlocuteurs des Américains.Les Etats-Unis ont depuis plusieurs semaines des discussions séparées avec Russes et Ukrainiens dans le but de trouver un accord sur une fin des hostilités.Dans ce contexte, Donald Trump a assuré au magazine Time, dans un entretien diffusé vendredi soir, que la Russie conserverait la Crimée, une péninsule ukrainienne qu’elle a annexée en 2014 et dont la reconnaissance en tant que territoire russe est mentionnée, selon des médias, dans la proposition américaine de règlement.”La Russie gardera la Crimée. Et Zelensky comprend ça”, martèle ainsi le président américain dans Time. Il y fait à nouveau porter à l’Ukraine la responsabilité du conflit, considérant que “ce qui a fait commencer la guerre, c’est quand ils (les Ukrainiens, ndlr) ont commencé à parler de rejoindre l’Otan”.Ces possibles concessions territoriales sont très clivantes en Ukraine, pays dont la Russie contrôle aujourd’hui environ 20% de la superficie.”Un des scénarios (…) serait d’abandonner des territoires. C’est injuste, mais pour la paix, une paix temporaire, peut-être que c’est une solution, temporaire”, a à cet égard confié le maire de Kiev, Vitali Klitschko, à la BBC vendredi.”Notre position reste inchangée (…), tous les territoires temporairement occupés appartiennent à l’Ukraine”, a martelé devant la presse le président Zelensky.- Pas certain d’aller à Rome -Depuis la fameuse altercation dans le Bureau ovale le 28 février, Donald Trump a continué de s’en prendre à son homologue ukrainien, auquel il impute les blocages dans les négociations.M. Zelensky a d’ailleurs dit vendredi soir qu’il n’était plus certain d'”avoir le temps” de se rendre aux funérailles du pape François et donc de revoir éventuellement le président américain.Jeudi soir aux Etats-Unis, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait assuré sur la télévision CBS que son pays était prêt à un accord pour que les combats cessent.Des déclarations au lendemain de frappes russes de missiles sur Kiev qui ont fait au moins 12 morts et des dizaines de blessés. D’après le président ukrainien, un des missiles a été produit en Corée du Nord avec “au moins 116 composants provenant d’autres pays, dont la plupart, malheureusement, ont été fabriqués par des entreprises américaines”.Ce bombardement meurtrier russe a poussé Donald Trump à adopter un ton moins conciliant avec Vladimir Poutine : “Vladimir, ARRÊTE!”, s’est-il agacé, “pas content”, sur Truth Social.Il a également assuré que Washington exerçait “une forte pression” sur Moscou en vue de mettre fin au conflit, jugeant que la Russie ferait “une assez grosse concession” en acceptant de ne pas s’emparer de toute l’Ukraine.Kiev et ses alliés européens accusent la Russie de prolonger à dessein les pourparlers en présentant toujours publiquement des exigences maximalistes: le contrôle des cinq régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à rejoindre l’Alliance atlantique et sa démilitarisation.L’Ukraine veut, quant à elle, des garanties de sécurité militaires solides de ses alliés occidentaux pour dissuader Moscou d’attaquer à nouveau après la conclusion d’un éventuel cessez-le-feu.burs/pop/nr/phs
La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape
Le Vatican a mis la dernière main vendredi aux préparatifs des funérailles du pape François, qui auront lieu samedi matin sur la place Saint-Pierre, désormais fermée au public après trois jours durant lesquels des fidèles du monde entier se sont recueillis devant la dépouille du souverain pontife.Quelque 250.000 personnes se sont rendues à la basilique Saint-Pierre de Rome depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, selon le Vatican. Son prédécesseur Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022, avait lui reçu 195.000 visites, et Jean-Paul II plus de 2 millions en 2005.Mercredi et jeudi, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit pour faire face à l’affluence.”Quel grand homme! Il aimait tout le monde, toutes les religions”, a témoigné Igho Felici, un Italien de 53 ans, après avoir rendu hommage au jésuite argentin exposé dans son cercueil. “Il fallait que je vienne.”L’accès à la place Saint-Pierre a été fermé à 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT), tandis que les hommages des fidèles au cercueil du pape se sont achevés à 19H00 (17H00 GMT). Vers 20H00 (18H00 GMT), le cercueil de bois et de zinc a été fermé lors d’une cérémonie à huis clos d’une heure environ, au cours de laquelle un voile de soie blanche a été placé sur le visage de François. Ce rite était présidé par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Son corps a été aspergé d’eau bénite et une bourse avec des pièces et des médailles frappées sous son pontificat a été placée à l’intérieur du cercueil, sur le couvercle duquel figurent sa croix et ses armes. “Durant la nuit (…) une veillée de prières accompagnera le corps du pontife”, a précisé le Vatican.Dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, l’accès à la place Saint-Pierre, placée sous haute sécurité, sera à nouveau rouvert pour accueillir des centaines de milliers de fidèles souhaitant assister aux funérailles.Plus de 50 chefs d’Etat et 10 monarques sont attendus pour la cérémonie, ainsi que le chef de l’ONU Antonio Guterres.- Présence incertaine de Zelensky -Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver à Rome vendredi. Tous les yeux sont tournés vers Donald Trump, qui effectue le premier déplacement à l’étranger de son second mandat. “Nous allons rencontrer de nombreux dirigeants étrangers” en marge des obsèques, a-t-il indiqué peu avant de décoller depuis Washington, sans préciser lesquels. Il a atterri à l’aéroport de Rome vendredi soir.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a en revanche annoncé vendredi qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” pour se rendre aux funérailles du pape François.Le président français Emmanuel Macron, qui s’est brièvement recueilli, avec son épouse, devant le cercueil du pape vendredi en début de soirée, n’effectuera en revanche “aucune rencontre diplomatique en marge des obsèques du pape”, a fait savoir l’Elysée.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé ces prochaines heures.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses douze années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Dans son cercueil capitonné de rouge, François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémonie privée.Durant le transfert, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte Marie Majeure pour accueillir le cercueil du pontife vers 13H00 (11H00 GMT), qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin. A 16H00 (14H00 GMT), les cardinaux lui rendront hommage.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la chapelle Sixtine au Vatican, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-cmk-jra-apo/glr/liu
La place Saint-Pierre sous cloche avant les funérailles du pape
Le Vatican a mis la dernière main vendredi aux préparatifs des funérailles du pape François, qui auront lieu samedi matin sur la place Saint-Pierre, désormais fermée au public après trois jours durant lesquels des fidèles du monde entier se sont recueillis devant la dépouille du souverain pontife.Quelque 250.000 personnes se sont rendues à la basilique Saint-Pierre de Rome depuis mercredi, premier jour d’exposition de la dépouille du jésuite argentin au public, selon le Vatican. Son prédécesseur Benoît XVI, décédé le 31 décembre 2022, avait lui reçu 195.000 visites, et Jean-Paul II plus de 2 millions en 2005.Mercredi et jeudi, la basilique est restée ouverte quasiment toute la nuit pour faire face à l’affluence.”Quel grand homme! Il aimait tout le monde, toutes les religions”, a témoigné Igho Felici, un Italien de 53 ans, après avoir rendu hommage au jésuite argentin exposé dans son cercueil. “Il fallait que je vienne.”L’accès à la place Saint-Pierre a été fermé à 17H00 (15H00 GMT) en vue des préparatifs pour les funérailles, qui débuteront samedi à 10H00 (08H00 GMT), tandis que les hommages des fidèles au cercueil du pape se sont achevés à 19H00 (17H00 GMT). Vers 20H00 (18H00 GMT), le cercueil de bois et de zinc a été fermé lors d’une cérémonie à huis clos d’une heure environ, au cours de laquelle un voile de soie blanche a été placé sur le visage de François. Ce rite était présidé par le cardinal Kevin Farrell, le “camerlingue” qui gère les affaires courantes du Vatican jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife.Son corps a été aspergé d’eau bénite et une bourse avec des pièces et des médailles frappées sous son pontificat a été placée à l’intérieur du cercueil, sur le couvercle duquel figurent sa croix et ses armes. “Durant la nuit (…) une veillée de prières accompagnera le corps du pontife”, a précisé le Vatican.Dès 05H30 (03H30 GMT) samedi, l’accès à la place Saint-Pierre, placée sous haute sécurité, sera à nouveau rouvert pour accueillir des centaines de milliers de fidèles souhaitant assister aux funérailles.Plus de 50 chefs d’Etat et 10 monarques sont attendus pour la cérémonie, ainsi que le chef de l’ONU Antonio Guterres.- Présence incertaine de Zelensky -Des dizaines de délégations étrangères ont commencé à arriver à Rome vendredi. Tous les yeux sont tournés vers Donald Trump, qui effectue le premier déplacement à l’étranger de son second mandat. “Nous allons rencontrer de nombreux dirigeants étrangers” en marge des obsèques, a-t-il indiqué peu avant de décoller depuis Washington, sans préciser lesquels. Il a atterri à l’aéroport de Rome vendredi soir.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a en revanche annoncé vendredi qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” pour se rendre aux funérailles du pape François.Le président français Emmanuel Macron, qui s’est brièvement recueilli, avec son épouse, devant le cercueil du pape vendredi en début de soirée, n’effectuera en revanche “aucune rencontre diplomatique en marge des obsèques du pape”, a fait savoir l’Elysée.Les autorités italiennes et vaticanes ont placé les alentours de Saint-Pierre sous haute protection, avec des milliers de bénévoles et de membres des forces de l’ordre mobilisés, un système anti-drones, des tireurs d’élite sur les toits et des avions de chasse prêts à décoller.Ce dispositif de sécurité exceptionnel sera encore renforcé ces prochaines heures.Le premier pape sud-américain de l’Eglise catholique est décédé le lundi de Pâques à l’âge de 88 ans, moins d’un mois après la fin de son hospitalisation pour une grave pneumonie.Les condoléances ont afflué du monde entier pour ce réformateur énergique qui a défendu les plus vulnérables et les plus marginalisés de la société au cours de ses douze années à la tête des 1,4 milliard de catholiques que compte la planète.- Cortège dans les rues de Rome -Dans son cercueil capitonné de rouge, François, dont les mains enserrent un chapelet, porte ses habits pontificaux: une chasuble rouge, une mitre blanche et des chaussures noires.Après les obsèques, qui devraient s’achever vers 11H30 (09H30 GMT), le cercueil sera transporté sur un véhicule à travers les rues de Rome pour être inhumé, selon la volonté de François, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, dédiée au culte de la Vierge, lors d’une cérémonie privée.Durant le transfert, le cercueil sera visible au public massé le long du trajet derrière des barrières métalliques. Il ne sera pas possible de suivre le cortège funèbre mais des écrans géants seront placés le long du parcours.Un groupe de “pauvres et de nécessiteux” sera présent sur les marches de la basilique Sainte Marie Majeure pour accueillir le cercueil du pontife vers 13H00 (11H00 GMT), qui était un ardent défenseur des laissés-pour-compte.Sa tombe en marbre, avec pour seule inscription “Franciscus”, François en latin, sera accessible au public à partir de dimanche matin. A 16H00 (14H00 GMT), les cardinaux lui rendront hommage.Ses obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir son successeur. La date du début du conclave n’est pas encore connue, mais en vertu des règles vaticanes, il devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après son décès, soit entre le 5 et le 10 mai.Les cardinaux ont commencé à converger vers Rome et se sont réunis une quatrième fois vendredi matin. Lors du conclave, ils procèderont, dans la chapelle Sixtine au Vatican, à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l’après-midi.bur-cmk-jra-apo/glr/liu
Ligue 1: avant Arsenal, Paris perd son invincibilité face à Nice
Paris ne restera pas invaincu en championnat en 2024-2025. A quatre jours de sa demi-finale aller de Ligue des champions face à Arsenal, le PSG a lourdement chuté à domicile 3-1 face à Nice vendredi en ouverture de la 31e journée de Ligue 1.Le PSG, déjà sacré champion de France, et son entraineur Luis Enrique avaient certainement imaginé une tout autre répétition générale à quatre jours d’affronter Arsenal en demi-finale aller de Ligue des champions à Londres, mardi.Pour sa première titularisation de la saison, le milieu niçois, Morgan Sanson, absent sept mois à cause d’une fracture à la cheville, revenu à la compétition en mars, a inscrit un doublé au Parc des Princes (34e et 46e) et, bien aidé par les multiples arrêts de Marcin Bulka, son gardien, homme du match, a empêché le Paris SG de battre le record d’invincibilité de Nantes de 32 rencontres sans défaites établi lors de la saison 1995.Celui de Paris restera bloqué à 30. Face à Nice, Luis Enrique a pourtant aligné son équipe-type, remisant la tentation de faire tourner son effectif, en baisse de régime depuis un mois, juste avant l’échéance cruciale de mardi en C1. Ni le capitaine Marquinhos, ni son trio d’attaque Kvaratskhelia-Dembélé-Doué, ni personne n’a néanmoins empêché le PSG de sombrer. En première période, Paris a eu 73% de possession de balle, campé dans la surface niçoise, obtenu 10 occasions, mais, déjà, Paris a faillé rentrer au vestiaire, mené d’un but.Acculés dans leur camp, incapables de se défaire du contre-pressing parisien, remis uniquement aux cinq arrêts de leur gardien de but polonais pour rester en vie, les Aiglons ont profité de leur seule occasion du premier acte pour ouvrir le score.A la 34e minute, sorti de nulle part, Badredine Bouanani a glissé un ballon à ras de terre au point de penalty et entre les deux défenseurs centraux parisiens pour Sanson, parti dans le trou et qui a trompé Gianluigi Donnarumma en plaçant son tir sous le portier italien.Et si Fabian Ruiz, grâce à une passe majestueuse d’Ousmane Dembélé, encore muet face aux buts, a permis à Paris de refaire son retard avant la mi-temps (1-1, 41e), l’embellie parisienne n’aura finalement duré que 20 minutes, mi-temps comprise. – Paris au ralenti -Dès la reprise du jeu, Sanson le trentenaire s’est glissé entre Marquinhos et Achraf Hakimi pour reprendre de volée un centre de Jonathan Clauss (2-1, 46e) et a donné un avantage définitif à Nice. Beaucoup moins incisif qu’en première période, Paris a toutefois repris le monopole du ballon, en ralentissant son rythme au fur et à mesure que le match avançait.Nice en a profité pour se mettre définitivement à l’abri grâce à un coup franc de Hicham Boudaoui repris de la tête par Youssouf Ndayishimiye, élevé plus haut que tout le monde (3-1, 70e).Mené de deux buts, Paris a baissé pavillon, dégouté par Marcin Bulka en feu et auteur de deux nouveaux sublimes arrêts au tout début du temps additionnel et d’un troisième face à Bradley Barcola (90e+4). “Si quelqu’un me promettait une qualification pour la finale de C1 contre une défaite contre Nice, je signerais immédiatement” a affirmé Luis Enrique en conférence de presse jeudi avant Nice. Paris espère désormais que promesse lui a été faite.