Tennis: Djokovic entraîné par Andy Murray, c’est (déjà) fini

Leur collaboration au sommet n’aura pas duré plus de six mois: la légende serbe du tennis Novak Djokovic, en manque chronique de résultats, a annoncé mardi la fin de son partenariat avec Andy Murray, l’ex-champion britannique qui était devenu son entraîneur.”Merci coach Andy, pour tout le dur labeur, les bons moments et le soutien ces six derniers mois, sur et hors des courts. J’ai vraiment apprécié approfondir notre amitié”, a écrit sur ses réseaux sociaux le lauréat de 24 titres du Grand Chelem, à 15 jours à peine du début de Roland-Garros et après une saison sur terre catastrophique.L’Ecossais aux trois Majeurs a confirmé la fin de cette courte collaboration, en souhaitant à “Djoko”, dans un communiqué distinct, “le meilleur pour le reste de la saison”.”Merci à Novak pour l’opportunité incroyable qui m’a été donnée de travailler ensemble”, a encore déclaré Murray, âgé tout comme le Serbe de 37 ans et qui avait pris sa retraite l’été dernier après les JO de Paris, le corps usé.Le Serbe, ancien numéro un mondial, recordman des victoires en Grand Chelem, avait fait appel à cet ancien rival en toute fin de saison dernière, alors que ses résultats étaient déjà en berne -il a fini l’année au 7e rang à l’ATP après une saison quasi blanche, hormis son triomphe aux Jeux de Paris.”On joue l’un contre l’autre depuis qu’on est des gamins (…) Je pensais que notre histoire commune était terminée. Finalement, elle a un dernier chapitre. C’est le moment pour l’un de mes adversaires les plus coriaces d’intégrer mon staff. Bienvenue, coach Andy”, avait alors commenté Djokovic.- L’impasse sur Roland-Garros? -Depuis, la situation sportive du “Djoker” ne s’est toutefois pas arrangée, faisant planer un doute sur sa capacité à conquérir un 25e titre du Grand Chelem.Après un abandon sur blessure en demi-finales de l’Open d’Australie en janvier, et hormis une finale au Masters 1000 de Miami en mars, “Nole” a en effet cumulé les contre-performances.Ce constat est particulièrement patent depuis l’ouverture de la saison sur terre battue en avril: il a disputé seulement deux matchs pour autant de défaites, en deux sets, contre le Chilien Alejandro Tabilo (6-3, 6-4) à Monte-Carlo et contre l’Italien Matteo Arnaldi (6-3, 6-4) à Madrid.Le champion serbe a ensuite fait l’impasse sur le Masters 1000 de Rome, qui se dispute actuellement sur les courts du Foro Italico, et sa présence Porte d’Auteuil dans moins de deux semaines est sujette à caution.Ce forfait romain a en effet ravivé parmi les observateurs un scénario qui verrait “Djoko” renoncer à Roland-Garros pour mieux concentrer ses dernières forces physiques et mentales sur Wimbledon et l’US Open, où il s’est imposé respectivement sept et quatre fois, avant de tirer sa révérence.Durant sa longue et riche carrière, le Serbe avait déjà collaboré avec d’anciens champions, comme l’Allemand Boris Becker (de 2014 à 2016), l’Américain Andre Agassi (mai 2017-avril 2018) ou encore le Croate Goran Ivanisevic (2018-2024). Mais, jamais, la collaboration n’avait été aussi courte qu’avec Murray.

Confidentialité des données: une action collective lancée en France contre Apple

Deux cabinets d’avocats ont lancé mardi une action collective en France contre Apple concernant des enregistrements d’utilisateurs non consentis par son assistant vocal Siri, dans le sillage du procès qui s’est conclu début 2025 aux Etats-Unis par l’indemnisation des plaignants.”L’idée, c’est de déposer (…) des actions individuelles coordonnées, conjointes, et d’être le plus nombreux possible pour réclamer à Apple un dédommagement”, a indiqué à l’AFP l’avocat Julien Bayou, ancien dirigeant du parti écologiste EELV, à l’origine de cette initiative avec son équipe et celle du cabinet Phaos.Il appelle les détenteurs d’un appareil Apple disposant de Siri ces dix dernières années à se joindre à l’action collective via un site internet dédié – ecoutesabusives.fr – jusqu’à la fin du mois de juin.A l’issue de l’examen des dossiers, les avocats lanceront “une mise en demeure et une tentative de conciliation” avec Apple. Si elle échoue, “nous irons en justice”, a assuré Julien Bayou, confirmant une information du Parisien.Aux États-Unis, le géant américain a accepté le 2 janvier de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites de consommateurs américains qui l’accusaient depuis 2019 d’avoir enregistré à leur insu leurs conversations privées via Siri.Dans cet accord, il est précisé que “Apple a toujours nié et continue de nier tout acte répréhensible et toute responsabilité présumés”.Contacté par l’AFP, Apple n’a pas souhaité réagir sur l’action menée en France, renvoyant à des déclarations diffusées en janvier où l’entreprise assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs”.”Apple ne conserve pas les enregistrements audio des interactions avec Siri, à moins que l’utilisateur ne donne explicitement son accord pour améliorer Siri”, y indiquait également le géant californien.Si cette action collective a pour but d’indemniser les utilisateurs français, Julien Bayou estime que des mouvements similaires pourraient s’enclencher ailleurs dans l’Union européenne.Alors qu’aux Etats-Unis, le montant – encore en discussion –  pourrait tourner autour de quelques dizaines de dollars par plaignant selon lui, il espère que les règles européennes de protection des données (RGPD), plus protectrices, permettent “d’obtenir une réparation de préjudice plus importante”.L’avocat, qui espère réunir plusieurs milliers d’utilisateurs, plaide pour un remboursement à hauteur du prix de l’appareil, voire davantage “en fonction du profil du plaignant” et de la sensibilité des données personnelles concernées, si elles proviennent d’un médecin ou d’un militaire par exemple.En février, le groupe américain a également été visé à Paris par un signalement et une plainte déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour violation de la vie privée en raison d’enregistrements de conversations privées via Siri à l’insu des utilisateurs.

Confidentialité des données: une action collective lancée en France contre Apple

Deux cabinets d’avocats ont lancé mardi une action collective en France contre Apple concernant des enregistrements d’utilisateurs non consentis par son assistant vocal Siri, dans le sillage du procès qui s’est conclu début 2025 aux Etats-Unis par l’indemnisation des plaignants.”L’idée, c’est de déposer (…) des actions individuelles coordonnées, conjointes, et d’être le plus nombreux possible pour réclamer à Apple un dédommagement”, a indiqué à l’AFP l’avocat Julien Bayou, ancien dirigeant du parti écologiste EELV, à l’origine de cette initiative avec son équipe et celle du cabinet Phaos.Il appelle les détenteurs d’un appareil Apple disposant de Siri ces dix dernières années à se joindre à l’action collective via un site internet dédié – ecoutesabusives.fr – jusqu’à la fin du mois de juin.A l’issue de l’examen des dossiers, les avocats lanceront “une mise en demeure et une tentative de conciliation” avec Apple. Si elle échoue, “nous irons en justice”, a assuré Julien Bayou, confirmant une information du Parisien.Aux États-Unis, le géant américain a accepté le 2 janvier de payer 95 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites de consommateurs américains qui l’accusaient depuis 2019 d’avoir enregistré à leur insu leurs conversations privées via Siri.Dans cet accord, il est précisé que “Apple a toujours nié et continue de nier tout acte répréhensible et toute responsabilité présumés”.Contacté par l’AFP, Apple n’a pas souhaité réagir sur l’action menée en France, renvoyant à des déclarations diffusées en janvier où l’entreprise assurait que Siri avait été “conçu pour protéger la vie privée des utilisateurs”.”Apple ne conserve pas les enregistrements audio des interactions avec Siri, à moins que l’utilisateur ne donne explicitement son accord pour améliorer Siri”, y indiquait également le géant californien.Si cette action collective a pour but d’indemniser les utilisateurs français, Julien Bayou estime que des mouvements similaires pourraient s’enclencher ailleurs dans l’Union européenne.Alors qu’aux Etats-Unis, le montant – encore en discussion –  pourrait tourner autour de quelques dizaines de dollars par plaignant selon lui, il espère que les règles européennes de protection des données (RGPD), plus protectrices, permettent “d’obtenir une réparation de préjudice plus importante”.L’avocat, qui espère réunir plusieurs milliers d’utilisateurs, plaide pour un remboursement à hauteur du prix de l’appareil, voire davantage “en fonction du profil du plaignant” et de la sensibilité des données personnelles concernées, si elles proviennent d’un médecin ou d’un militaire par exemple.En février, le groupe américain a également été visé à Paris par un signalement et une plainte déposés par la Ligue des droits de l’homme (LDH) pour violation de la vie privée en raison d’enregistrements de conversations privées via Siri à l’insu des utilisateurs.

Enlèvement en France d’un opposant algérien: le renseignement français incrimine un ex-haut diplomate algérien en France

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le renseignement intérieur français, incrimine dans un rapport d’enquête un ex-haut responsable de l’ambassade algérienne à Paris dans l’enlèvement en 2024 près de la capitale d’Amir Boukhors, opposant au régime d’Abdelmadjid Tebboune.Dans cette enquête menée par un juge antiterroriste parisien ayant déjà abouti mi-avril à trois mises en examen, l’AFP a appris mardi de source proche du dossier que la DGSI met en cause un quatrième protagoniste non poursuivi à ce stade: S. S., présenté comme un “sous-officier algérien de la DGDSE”, un service de renseignement de ce pays, âgé de 36 ans.Il aurait été présent à Paris “sous la couverture diplomatique de Premier secrétaire” de l’ambassade d’Algérie, mais n’a pas été arrêté. Il n’est possiblement plus en France et pourrait faire valoir une éventuelle immunité diplomatique. Le cas de cet homme a été également évoqué par le JDD dimanche, jour où Alger a notifié à la France de nouvelles expulsions de certains de ses fonctionnaires. L’influenceur Amir Boukhors dit “Amir DZ” avait été enlevé le 29 avril 2024 dans le Val-de-Marne puis relâché le 1er mai. L’enquête, d’abord menée à Créteil, a été reprise en février par le Parquet national antiterroriste (Pnat) et confiée à la DGSI et à la Brigade criminelle.Trois hommes, dont un agent consulaire algérien, ont été mis en examen mi-avril pour arrestation, enlèvement, séquestration, en relation avec une entreprise terroriste.Dans son rapport du 11 avril épluchant les contacts entre téléphones occultes, la DGSI évoque donc “la possible participation” à ces faits de S. S.: il aurait été appelé par l’un des mis en cause “alors que commençait la séquestration”, ou aurait participé à un “débriefing” à quatre “deux heures après l’enlèvement”.S. S. a aussi retiré cette nuit-là à la banque 2.000 euros, alors qu’Amir Boukhors a entendu ses deux gardes compter sur une rémunération de 1.000 euros chacun.Le téléphone du Premier secrétaire a aussi borné plusieurs fois près du domicile d’Amir Boukhors et d’un bar où il avait ses habitudes, plus d’un mois avant l’enlèvement.La vague d’interpellations a été déclenchée le 8 avril 2025, lorsque l’un des mis en cause a été repéré à nouveau devant le domicile de l’influenceur. Pendant sa garde à vue, l’agent consulaire mis en cause a “prétendu tout ignorer” de ces faits, souligne le rapport.Alger avait exprimé une “vive protestation” après son incarcération.Aucun des deux autres mis en cause n’a reconnu une participation aux faits.- “Irritant majeur” -Installé en France depuis 2016, Amir Boukhors, 41 ans et un million d’abonnés sur TikTok, est un “irritant majeur dans la relation bilatérale avec l’Algérie” selon le rapport.Il fait l’objet de neuf mandats d’arrêt internationaux d’Alger qui veut le juger, notamment pour escroquerie ou infractions terroristes.En 2022, la justice française a refusé son extradition, et le pays lui a donné l’asile politique en 2023.Son avocat Eric Plouvier a indiqué à l’AFP que “l’implication d’Alger est à la fois une atteinte violente à l’intégrité physique d’un réfugié politique en France et une grave atteinte à la souveraineté française”.Pour Me Plouvier, le droit international “n’accorde aucune protection particulière aux agents qui sous couvert d’une mission diplomatique, accomplissent des actes criminels”.L’avocat a demandé le 7 mai au magistrat instructeur de “remonter la chaîne de commandement opérationnelle et politique”. “La délivrance de mandats d’arrêt contre les agents algériens impliqués”, “au premier rang desquels (S. S.), paraît donc inéluctable”, a-t-il ajouté.Sollicité sur l’existence d’un éventuel mandat, le Pnat a refusé de commenter.Dans un dossier parallèle, un fonctionnaire du ministère de l’Economie a été mis en examen en décembre, soupçonné d’avoir livré des informations sur des opposants au régime algérien vivant en France, dont Amir Boukhors, grâce au concours présumé d’une assistante sociale de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Elle a aussi été mise en examen.L’ensemble de ces révélations a nourri la crise diplomatique dans laquelle Alger et Paris s’enfoncent depuis des mois, malgré une tentative de réconciliation début avril orchestrée par les deux présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune.

La plus grande usine de e-méthanol en Europe ouvre au Danemark

La production, balbutiante, de e-méthanol, molécule centrale pour décarboner le transport et réduire les émissions de gaz à effet de serre, franchit un premier cap mardi avec l’ouverture au Danemark de la plus grande usine en Europe.”Nous maîtrisons toute la chaîne jusqu’au produit fini qui est ensuite utilisé pour les carburants synthétiques, mais aussi dans l’industrie chimique avec Lego et (le géant pharmaceutique) Novo Nordisk”, explique à l’AFP Jaime Casasus Bribian, responsable chez European Energy, co-propriétaire avec le japonais Mitsui de l’usine.Posé en pleine campagne, à côté du plus grand champ de panneaux solaires d’Europe du Nord et d’une importante station de transformation électrique, l’établissement doit produire jusqu’à 42.000 tonnes, soit 50 millions de litres, de e-méthanol par an.Le site a reçu une subvention de 53 millions d’euros du Fonds d’investissement vert danois.Il fournira le géant du transport maritime Maersk, va être utilisé pour la production de certaines des fameuses briques en plastique de Lego et par Novo Nordisk pour ses stylos à insuline.Le seul groupe Maersk aurait besoin de deux millions de tonnes de méthanol vert par an à l’horizon 2030 s’il veut décarboner de 10% de sa flotte, selon ses propres estimations.Laura Maersk, son premier porte-conteneur à naviguer au e-méthanol viendra se ravitailler au port voisin d’Aabenraa une fois par trimestre et ce carburant lui permettra de tenir un mois.Si European Energy se targue d’être pionnier, la production qui va sortir de son usine reste donc minime.”C’est une initiative encourageante quant au potentiel de développement de la filière”, estime auprès de l’AFP Yann Lesestre, auteur d’un “Observatoire international des e-fuels”, pour le Bureau français des e-fuels, qui la juge cependant trop confidentielle pour être classée parmi les projets qui comptent.”Le retour d’expérience du projet va être intéressant pour vérifier le bon fonctionnement des technologies à une échelle commerciale”, note-t-il.- La Chine en tête -Selon ce rapport, la filière européenne d’e-méthanol rassemble 19% des capacités en projet dans le monde – contre 60% pour la Chine. Le site du chinois Jiangsu Sailboat est opérationnel depuis 2023 et produit 100.000 tonnes.Le Danemark, pionnier des énergies renouvelables et notamment de l’éolien, se félicite d’avoir développé le projet si rapidement, puisqu’il s’est écoulé à peine deux ans entre la délivrance du permis de construire et l’ouverture de l’usine.”C’est une étape très, très importante pour la transition vers l’augmentation de la capacité de production”, assure Camilla Holbech, directrice énergies renouvelables, PtX (transition vers les énergies propres) et coopération internationale au sein de l’association Green Power Denmark, qui rassemble les professionnels danois du secteur.”Notre stratégie consiste à grandir par paliers, la prochaine usine sera trois fois plus grande”, confirme Jaime Casasus Bribian, responsable chez European Energy.”Il est très important de passer aux carburants verts, car nous pouvons ainsi décarboner des secteurs qui ne peuvent a priori pas fonctionner à l’électricité”, au premier rang desquels le transport maritime, insiste Mme Holbech.Entre cette nouvelle industrie et une industrie des combustibles fossiles plus que matures, l’écart de prix à combler est conséquent, ce qui explique le nombre de projets à plus petite échelle, estime-t-elle.La production de e-méthanol pourrait devenir aussi rentable que celle des combustibles fossiles en 2040 à condition que soient réalisés des investissements massifs, selon un rapport de Green Power Danemark.Les deux autres projets d’e-méthanol opérationnels, aux Etats-Unis et en Chine, utilisent du carbone recyclé alors que le projet danois utilise du carbone biogénique, c’est-à-dire contenu dans les matières biosourcées (bois, coton..), selon l’étude du Bureau français des e-fuels. Le e-méthanol ou méthanol vert est produit en mélangeant du dioxyde de carbone (CO2) biogénique et de l’hydrogène vert, lui-même produit par électrolyse, c’est-à-dire la décomposition des molécules d’eau à l’aide d’un courant électrique, issu de sources d’énergie renouvelables. A Kassø, il provient de panneaux solaires.

Most markets extend rally in glow of China-US truce

Most stocks extended gains Tuesday as investors basked in the glow of the China-US tariff suspension that has fuelled hopes the world’s two economic superpowers will step back from a punishing trade war.Equity markets across the world rallied with oil and the dollar Monday after the two sides said they would slash most of their eye-watering tit-for-tat levies and hold talks to end a standoff that has stoked recession fears.The news raised hopes that deals can be done with Washington to cut or even remove some of the tolls unveiled by Donald Trump on his “Liberation Day” on April 2 that sent shivers through trading floors and raised concerns about the global trading system.Top-level negotiators said after two days of talks in Geneva at the weekend that the United States would reduce its 145 percent duties on China to 30 percent for 90 days, while Beijing would cut its retaliatory measures to 10 percent from 125 percent.The US president described the move as a “total reset” and said talks with counterpart Xi Jinping could soon follow, while US Treasury Secretary Scott Bessent told CNBC he expected officials would meet again in the coming weeks to reach “a more fulsome agreement”.After piling higher on the news Monday, most of Asia’s markets started Tuesday on the front foot. Tokyo was up more than one percent, while Shanghai, Sydney, Taipei, Singapore, Seoul, Wellington, Bangkok and Manila were also well up.London, Paris and Frankfurt edged up in early trade.However, Hong Kong dropped nearly two percent, having surged three percent the day before. Mumbai also slipped.The dollar also pulled back from the previous day’s rally, though oil reversed early losses to extend Monday’s advance.The broad gains in Asia came after Wall Street greeted the announcement with open arms.The tech-heavy Nasdaq rocketed more than four percent, the S&P 500 jumped 3.3 percent and the Dow 2.8 percent, while a gauge of US-listed Chinese stocks surged more than five percent.”Clearly, US-China trade talks have yielded much faster success than many had expected,” strategists at HSBC wrote in a note.”There’s very clearly upside risk for the broader risk asset spectrum now as markets will likely extrapolate a higher likelihood of further deals in the coming weeks.”However, nervousness remains.The HSBC strategists added: “These may not move in a straight line. Things could easily turn out a bit bumpier in future trade negotiations.”IG chief market analyst Chris Beauchamp said the talks show “both sides are aware of the need to repair their relationship, and avoid further damage from the imposition of such huge tariffs”. “But even at the pause levels of 10 percent and 30 percent, these tariffs are still much higher than anything imagined by investors just a few months ago. “It is not quite six weeks since these tariffs were introduced — the impact has yet to really appear in both economic data and company earnings. The full impact will only become clear with time.”Federal Reserve governor Adriana Kugler warned that even with the reduction in tariffs, Trump’s trade policies will likely push inflation higher and weigh on economic growth.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 1.4 percent at 38,183.26 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.9 percent at 23,108.27 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,374.87 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,608.90 Dollar/yen: DOWN at 147.91 yen from 148.38 yen on MondayEuro/dollar: UP at $1.1114 from $1.1089Pound/dollar: UP at $1.3210 from $1.3173Euro/pound: DOWN at 84.14 pence from 84.18 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $62.06 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $65.04 per barrelNew York – Dow: UP 2.8 percent at 42,410.10 (close)

Honda forecasts 70% net profit drop citing ‘tariff impact’

Japan’s Honda Motor on Tuesday forecast a 70 percent drop in net profit for the 2025-26 financial year as US trade tariffs weigh on the global auto industry.The announcement comes after rival Toyota, the world’s top-selling carmaker, predicted a 35 percent year-on-year drop in annual net profit because of the levies and other factors.Honda said it expected net profit of 250 billion yen ($1.7 billion) in the 12 months to March 2026.”Tariff impact and recovery efforts” will have a negative effect on operating profit, it warned, estimating they will cost the company around 450 billion yen over the year.In an attempt to rev up the US auto industry, President Donald Trump last month imposed a 25 percent toll on imported vehicles, dealing a major blow to Japanese carmakers.”The impact of tariff policies in various countries on our business has been very significant, and frequent revisions are being made, making it difficult to formulate an outlook,” CEO Toshihiro Mibe told reporters Tuesday.Mibe said Honda would examine the impact of US tariffs on supply chains and “carefully” make any decisions on pricing changes.Honda, Japan’s second-biggest automaker after Toyota, logged net profit of 835 billion yen in the past financial year, a drop of almost 25 percent on-year and well short of its February forecast of 950 billion yen. “Our automobile business experienced a decline in sales volume mainly in China and the ASEAN region” in Southeast Asia, Mibe said. It was also “impacted by increased incentives for EV sales in North America”, although “hybrid vehicle sales expanded”.But Honda may still have a better chance of weathering Trump’s tariff onslaught than its competitors in Japan, analysts said.Late last month Trump softened the auto tariffs by signing an executive order to limit the impact of overlapping levies on carmakers.He also said he would give the industry a two-year grace period to move supply chains back to the United States.This is good news for Honda, which builds more than 60 percent of the vehicles it sells in the United States in the country.That is “the highest percentage” of all major Japanese automakers, Bloomberg Intelligence auto analyst Tatsuo Yoshida told AFP ahead of the results. That means the impact from tariffs will be “comparatively smaller for Honda”, he added.Also on Tuesday, Honda said it would postpone by two years a project announced last month to establish an electric vehicle supply chain in Canada.The postponement was due to “flagging EV demand”, with the resumption of the project possible depending on how market trends develop, the company said.

Mexique: une tortilla expérimentale, longue conservation sans réfrigérateur

Penchée sur un microscope, la chercheuse Raquel Gomez scrute des micro-organismes qui permettent de conserver des tortillas pendant plusieurs semaines, sans réfrigérateur, un projet visant à lutter contre la malnutrition dans les zones pauvres du Mexique.L’enjeu est de taille. La tortilla, cette petite crêpe de maïs ou de blé dans le nord du pays, est l’aliment de base de la cuisine locale. Remplie de viande de boeuf ou de poulet, de poisson ou de langoustines, de sauce, d’avocats, d’oignon, de coriandre, d’ananas…, elle se décline sous toutes formes de tacos possibles.La tortilla est consommée par 98% des 129 millions de Mexicains, qui l’achètent au poids dans de petites fabriques artisanales de quartier d’où elle sort molle et chaude, prête à l’emploi.A la traditionnelle farine de blé, Mme Gomez et son équipe ont mélangé des probiotiques, micro-organismes présents dans des aliments comme le yaourt. Objectif: une tortilla qui puisse se conserver jusqu’à un mois sans frigo, bien plus longtemps que pour la version artisanale ou même celle en vente dans les supermarchés.L’alternative sans réfrigérateur “a été conçue en pensant aux personnes les plus vulnérables”, explique à l’AFP la docteure en recherche médicale dans la banlieue de Mexico.Au Mexique, 13,9% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique. Le chiffre grimpe à 27,4% dans les communautés indigènes, selon les données officielles. – “Pas d’argent” -La tortilla développée par Raquel Gomez et son équipe n’est pas encore commercialisée, mais elle pourrait un jour profiter à des personnes comme Teresa Sanchez, une femme membre de la communauté indigène maya tseltal de 46 ans qui n’a pas de réfrigérateur. Dans sa maison aux murs de bois et au toit de zinc, située à Oxchuc dans le Chiapas (sud), la quadragénaire allume un feu de bois et suspend des morceaux de viande de bÅ“uf pour les conserver grâce à la fumée. Une technique ancestrale encore courante dans cette ville, où plus de 90% des 55.000 habitants n’ont pas de réfrigérateur. “Ma mère me l’a enseignée et les grands-parents le font toujours ainsi parce que, où trouver un réfrigérateur s’il n’y a pas d’argent?”, explique à l’AFP cette femme au foyer. Le Chiapas, avec une importante population indigène, est l’État qui enregistre le plus faible pourcentage de logements avec réfrigérateur au Mexique (64,6%). La température moyenne maximale y est passée de 30,1 à 32°C entre 2014 et 2024 et la moitié de son territoire est vulnérable au changement climatique, selon des estimations officielles. “Nous calculons ce que nous allons manger et combien nous sommes. Nous le mettons à bouillir et, s’il en reste un peu, nous le faisons (re)bouillir dans l’après-midi”, pour que la nourriture ne se décompose pas le lendemain, raconte Mme Sanchez. Ses tortillas sont stockées dans des récipients fabriqués avec l’écorce d’un arbre local, le morro. Parfois, la viande est également salée et “séchée au soleil”. Pour cette raison, Mme Sanchez n’achète que le strict nécessaire. Sans compter qu’elle n’a “pas assez d’argent pour acheter beaucoup”.- Sans conservateurs -Raquel Gomez étudie les bienfaits des micro-organismes et utilise des prébiotiques (des fibres) pour nourrir des cultures de probiotiques. Ce mélange est bon pour la santé, explique cette spécialiste des maladies métaboliques et professeure à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM). Grâce aux “produits formés pendant la fermentation, il n’est pas nécessaire d’utiliser des conservateurs”, souligne également Mme Gomez. Ces additifs sont fréquents dans les tortillas de blé industrielles.Bien que la tortilla développée à l’UNAM soit à base de farine de blé, principalement consommée dans le nord du Mexique, Mme Gomez n’exclut pas d’appliquer sa méthode aux tortillas de maïs, préférées par la population mais qui ne résistent que quelques heures à des températures élevées.Les chercheurs ont breveté leur tortilla en 2023. L’UNAM a signé un contrat avec une entreprise pour commercialiser l’aliment, mais l’accord s’est rompu après le décès des principaux actionnaires, raconte la professeure. Lauréate d’un prix décerné en décembre dernier par l’Institut mexicain de la propriété industrielle, elle continue à chercher des partenaires pour distribuer son invention, persuadée de convaincre les consommateurs.