Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers

Kylian Mbappé pouvait-il le faire ? Quelle était la mission des policiers ? De nombreuses interrogations entourent le don de 180.300 euros du capitaine de l’équipe de France à cinq fonctionnaires chargés de la sécurité des Bleus, à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris.. Le don qui a déclenché l’affaireUn don de 60.300 euros de Kylian Mbappé au CRS chargé de la sécurité des Bleus, provenant de sa prime du Mondial-2022, a déclenché l’affaire car il a été signalé par un banquier à Tracfin, la cellule de renseignement financier de Bercy, en juillet 2024, selon une source ayant connaissance du dossier.Quatre brigadiers-chefs ont eux reçu 30.000 euros chacun dans ce même cadre, ce qui fait un total de 180.300 euros.”Le don reçu pour le Mondial-2022 était licite, fait par chèque et n’avait pas besoin d’être déclaré. Cela n’a aucun sens de faire un lien a posteriori entre ce don et les interventions réalisées par mon client en 2023 auprès de Kylian Mbappé dans le cadre de déplacements publics”, a assuré vendredi à l’AFP l’avocat du commandant, Jean-Baptiste Soufron.”Ces interventions qui n’ont bénéficié d’aucune contrepartie relevaient de son rôle normal de responsable de la sécurité, et ce d’autant plus qu’il l’avait déjà fait pour d’autres joueurs par le passé au cours de ses 21 ans de mise à disposition auprès de la FFF”, a précisé l’avocat.L’entourage de Kylian Mbappé a transmis un communiqué dans lequel il assure que “tout a été fait dans le respect des règles”, “sans aucune contrepartie”, ajoutant que “depuis ses débuts en équipe de France, il a toujours choisi de reverser l’intégralité de ses primes de sélection”.. L’enquête judiciaireSur cette affaire révélée par le Canard enchaîné, le parquet de Paris a confirmé jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale sur ces soupçons de prestations privées irrégulières.Ce signalement fait “état d’opérations financières atypiques au profit de cinq fonctionnaires de police” affectés à la protection des équipes de France, selon le parquet qui ajoute que “trois agents de sécurité privée” ont également été rétribués.La Fédération française de football (FFF) “ne fera aucun commentaire sur une enquête en cours, de surcroît s’agissant de faits extérieurs à son périmètre de responsabilité”, a-t-elle dit dans une déclaration envoyée à l’AFP.. L’enquête de l’IGPN, le voyage au CamerounSelon une source proche du dossier, à la suite du signalement de Tracfin, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête administrative visant le responsable de la sécurité.Celle-ci ne vise pas le don reçu de Mbappé mais l’éventualité que le CRS ait débordé le cadre de ses missions.L’un des déplacements de la star en juillet 2023 au Cameroun, pays d’origine de son père, où il était accompagné par le policier, est notamment visé par l’enquête.Les chèques correspondant au don de l’attaquant des Bleus sont antérieurs à ce voyage. Le commandant de police “n’a jamais été rémunéré pour sa présence auprès de Kylian” en Afrique, assure le camp Mbappé.Selon le Canard Enchaîné, qui a révélé l’affaire, il lui est demandé de rembourser 1,2 million d’euros, correspondant à ses salaires depuis 2011, une somme qu’une source a confirmé à l’AFP.. Une convention au cœur du problèmeLa mission exacte des forces de l’ordre auprès de l’équipe de France est régie par une convention que l’AFP n’a pas pu consulter mais que deux sources en ayant connaissance estiment “mal adaptée” à la réalité du travail des forces de l’ordre, excédant largement toujours selon ces mêmes sources ce qui est prévu par le texte.Il prévoirait notamment que le policier assure 80 jours par an de mission pour l’équipe de France, ce qui est bien en-dessous de son travail effectif selon les mêmes sources.Cette convention a été signée en 2011, pour cadrer une mission que le policier incriminé effectuait depuis 2004 auprès des Bleus.La FFF souligne pour sa part “la très grande qualité des services et le professionnalisme de l’équipe de fonctionnaires de police mise à sa disposition par le ministère de l’Intérieur pour la sécurisation de l’équipe de France”.

Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers

Kylian Mbappé pouvait-il le faire ? Quelle était la mission des policiers ? De nombreuses interrogations entourent le don de 180.300 euros du capitaine de l’équipe de France à cinq fonctionnaires chargés de la sécurité des Bleus, à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris.. Le don qui a déclenché l’affaireUn don de 60.300 euros de Kylian Mbappé au CRS chargé de la sécurité des Bleus, provenant de sa prime du Mondial-2022, a déclenché l’affaire car il a été signalé par un banquier à Tracfin, la cellule de renseignement financier de Bercy, en juillet 2024, selon une source ayant connaissance du dossier.Quatre brigadiers-chefs ont eux reçu 30.000 euros chacun dans ce même cadre, ce qui fait un total de 180.300 euros.”Le don reçu pour le Mondial-2022 était licite, fait par chèque et n’avait pas besoin d’être déclaré. Cela n’a aucun sens de faire un lien a posteriori entre ce don et les interventions réalisées par mon client en 2023 auprès de Kylian Mbappé dans le cadre de déplacements publics”, a assuré vendredi à l’AFP l’avocat du commandant, Jean-Baptiste Soufron.”Ces interventions qui n’ont bénéficié d’aucune contrepartie relevaient de son rôle normal de responsable de la sécurité, et ce d’autant plus qu’il l’avait déjà fait pour d’autres joueurs par le passé au cours de ses 21 ans de mise à disposition auprès de la FFF”, a précisé l’avocat.L’entourage de Kylian Mbappé a transmis un communiqué dans lequel il assure que “tout a été fait dans le respect des règles”, “sans aucune contrepartie”, ajoutant que “depuis ses débuts en équipe de France, il a toujours choisi de reverser l’intégralité de ses primes de sélection”.. L’enquête judiciaireSur cette affaire révélée par le Canard enchaîné, le parquet de Paris a confirmé jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale sur ces soupçons de prestations privées irrégulières.Ce signalement fait “état d’opérations financières atypiques au profit de cinq fonctionnaires de police” affectés à la protection des équipes de France, selon le parquet qui ajoute que “trois agents de sécurité privée” ont également été rétribués.La Fédération française de football (FFF) “ne fera aucun commentaire sur une enquête en cours, de surcroît s’agissant de faits extérieurs à son périmètre de responsabilité”, a-t-elle dit dans une déclaration envoyée à l’AFP.. L’enquête de l’IGPN, le voyage au CamerounSelon une source proche du dossier, à la suite du signalement de Tracfin, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête administrative visant le responsable de la sécurité.Celle-ci ne vise pas le don reçu de Mbappé mais l’éventualité que le CRS ait débordé le cadre de ses missions.L’un des déplacements de la star en juillet 2023 au Cameroun, pays d’origine de son père, où il était accompagné par le policier, est notamment visé par l’enquête.Les chèques correspondant au don de l’attaquant des Bleus sont antérieurs à ce voyage. Le commandant de police “n’a jamais été rémunéré pour sa présence auprès de Kylian” en Afrique, assure le camp Mbappé.Selon le Canard Enchaîné, qui a révélé l’affaire, il lui est demandé de rembourser 1,2 million d’euros, correspondant à ses salaires depuis 2011, une somme qu’une source a confirmé à l’AFP.. Une convention au cœur du problèmeLa mission exacte des forces de l’ordre auprès de l’équipe de France est régie par une convention que l’AFP n’a pas pu consulter mais que deux sources en ayant connaissance estiment “mal adaptée” à la réalité du travail des forces de l’ordre, excédant largement toujours selon ces mêmes sources ce qui est prévu par le texte.Il prévoirait notamment que le policier assure 80 jours par an de mission pour l’équipe de France, ce qui est bien en-dessous de son travail effectif selon les mêmes sources.Cette convention a été signée en 2011, pour cadrer une mission que le policier incriminé effectuait depuis 2004 auprès des Bleus.La FFF souligne pour sa part “la très grande qualité des services et le professionnalisme de l’équipe de fonctionnaires de police mise à sa disposition par le ministère de l’Intérieur pour la sécurisation de l’équipe de France”.

Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers

Kylian Mbappé pouvait-il le faire ? Quelle était la mission des policiers ? De nombreuses interrogations entourent le don de 180.300 euros du capitaine de l’équipe de France à cinq fonctionnaires chargés de la sécurité des Bleus, à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris.. Le don qui a déclenché l’affaireUn don de 60.300 euros de Kylian Mbappé au CRS chargé de la sécurité des Bleus, provenant de sa prime du Mondial-2022, a déclenché l’affaire car il a été signalé par un banquier à Tracfin, la cellule de renseignement financier de Bercy, en juillet 2024, selon une source ayant connaissance du dossier.Quatre brigadiers-chefs ont eux reçu 30.000 euros chacun dans ce même cadre, ce qui fait un total de 180.300 euros.”Le don reçu pour le Mondial-2022 était licite, fait par chèque et n’avait pas besoin d’être déclaré. Cela n’a aucun sens de faire un lien a posteriori entre ce don et les interventions réalisées par mon client en 2023 auprès de Kylian Mbappé dans le cadre de déplacements publics”, a assuré vendredi à l’AFP l’avocat du commandant, Jean-Baptiste Soufron.”Ces interventions qui n’ont bénéficié d’aucune contrepartie relevaient de son rôle normal de responsable de la sécurité, et ce d’autant plus qu’il l’avait déjà fait pour d’autres joueurs par le passé au cours de ses 21 ans de mise à disposition auprès de la FFF”, a précisé l’avocat.L’entourage de Kylian Mbappé a transmis un communiqué dans lequel il assure que “tout a été fait dans le respect des règles”, “sans aucune contrepartie”, ajoutant que “depuis ses débuts en équipe de France, il a toujours choisi de reverser l’intégralité de ses primes de sélection”.. L’enquête judiciaireSur cette affaire révélée par le Canard enchaîné, le parquet de Paris a confirmé jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale sur ces soupçons de prestations privées irrégulières.Ce signalement fait “état d’opérations financières atypiques au profit de cinq fonctionnaires de police” affectés à la protection des équipes de France, selon le parquet qui ajoute que “trois agents de sécurité privée” ont également été rétribués.La Fédération française de football (FFF) “ne fera aucun commentaire sur une enquête en cours, de surcroît s’agissant de faits extérieurs à son périmètre de responsabilité”, a-t-elle dit dans une déclaration envoyée à l’AFP.. L’enquête de l’IGPN, le voyage au CamerounSelon une source proche du dossier, à la suite du signalement de Tracfin, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête administrative visant le responsable de la sécurité.Celle-ci ne vise pas le don reçu de Mbappé mais l’éventualité que le CRS ait débordé le cadre de ses missions.L’un des déplacements de la star en juillet 2023 au Cameroun, pays d’origine de son père, où il était accompagné par le policier, est notamment visé par l’enquête.Les chèques correspondant au don de l’attaquant des Bleus sont antérieurs à ce voyage. Le commandant de police “n’a jamais été rémunéré pour sa présence auprès de Kylian” en Afrique, assure le camp Mbappé.Selon le Canard Enchaîné, qui a révélé l’affaire, il lui est demandé de rembourser 1,2 million d’euros, correspondant à ses salaires depuis 2011, une somme qu’une source a confirmé à l’AFP.. Une convention au cœur du problèmeLa mission exacte des forces de l’ordre auprès de l’équipe de France est régie par une convention que l’AFP n’a pas pu consulter mais que deux sources en ayant connaissance estiment “mal adaptée” à la réalité du travail des forces de l’ordre, excédant largement toujours selon ces mêmes sources ce qui est prévu par le texte.Il prévoirait notamment que le policier assure 80 jours par an de mission pour l’équipe de France, ce qui est bien en-dessous de son travail effectif selon les mêmes sources.Cette convention a été signée en 2011, pour cadrer une mission que le policier incriminé effectuait depuis 2004 auprès des Bleus.La FFF souligne pour sa part “la très grande qualité des services et le professionnalisme de l’équipe de fonctionnaires de police mise à sa disposition par le ministère de l’Intérieur pour la sécurisation de l’équipe de France”.

‘Mass grave’: Medics appeal for aid at last working hospital in Syria’s Sweida

In the last barely-functional hospital in Sweida, bodies are overflowing from the morgue, staff said, amid violence that has wracked the Druze-majority southern Syrian city for nearly a week.”It’s not a hospital anymore, it’s a mass grave,” said Rouba, a member of the medical staff at the city’s sole government hospital, weeping as she appealed for aid.Dr Omar Obeid, who heads the Sweida division at Syria’s Order of Physicians, said the facility has received “more than 400 bodies since Monday morning”, including women, children and the elderly.”There’s no more space in the morgue, the bodies are out on the street” in front of the hospital, he continued.Fighting erupted Sunday night between Druze fighters and local Bedouin tribes before Syrian government forces intervened on Tuesday with the stated intention of quelling the violence.But in the subsequent events, those government forces were accused of grave abuses against the minority, according to rights organisations, witnesses and Druze groups.The government forces withdrew from the city on Thursday following threats from Israel, which has vowed to protect the Druze.In the hospital on Friday, corridors were engulfed by the stench of the dead bodies, which had bloated beyond recognition, an AFP correspondent said.Visibly overwhelmed, the handful of medical personnel remaining at the facility nonetheless rushed to do their best to offer care to the seemingly endless stream of wounded, many of them waiting in the hallways.”There are only nine doctors and medical staff left, and they are working nonstop,” said Rouba, who preferred not to give her full name.- ‘No water, no electricity’ -“The situation is very bad, we have no water and no electricity, medicines are starting to run out,” Rouba continued.”There are people who have been at home for three days and we can’t manage to rescue them,” she said. “The bodies are on the streets and no one can go out to get them. Yesterday, five big cars filled with bodies arrived at the hospital.”There are women, children, people whose identities are unknown, cut-off arms or legs.”The United Nations on Friday urged an end to the bloodshed, demanding “independent, prompt and transparent investigations into all violations”.According to the Syrian Observatory for Human Rights, the violence has claimed the lives of nearly 600 people since Sunday.Omar Obeid told AFP that three of his colleagues were killed, including one who was “shot dead in his house, in front of his family”.Another was killed at point-blank range in her car as she drove through a security checkpoint, he said.The third, “surgeon Talaat Amer was killed while he was at the hospital on Tuesday in a blue surgical gown to perform his duty”, Obeid said.”They shot him in the head. Then they called his wife and told her: your husband was wearing a surgical cap — it’s red now.”

Top Holy Land clerics visit Gaza after deadly church strike

Two of the most senior Christian leaders in Jerusalem made a rare visit to war-torn Gaza on Friday, a day after Israeli fire killed three at the Palestinian territory’s only Catholic church, provoking international condemnation.The Roman Catholic Latin Patriarch of Jerusalem, Pierbattista Pizzaballa, and his Greek Orthodox counterpart, Theophilos III, greeted local Christians and toured the Holy Family Church in Gaza City.Both men, in full black clerical robes in the searing heat, arrived in two battered people carriers, one with the yellow, white and cross-keys flag of the Vatican fluttering from the front window, before heading inside.”The Patriarchs met with families who have sought shelter there. They offered condolences, conveyed pastoral encouragement, and personally observed the damage sustained by the church during the recent strike,” the Latin Patriarchate of Jerusalem said.At the Greek Orthodox Saint Porphyrius Church, they “offered words of comfort and solidarity” to the displaced, in a visit the Greek Orthodox Jerusalem Patriarchate called a “powerful expression” of church unity.Israel strictly controls access to Gaza, where the civil defence agency on Friday reported that further Israeli strikes killed more than 30 people, including nine aid seekers near the city of Rafah in the south.The agency said an airstrike killed six members of the same family in Khan Yunis, also in the south, where locals used their bare hands to pick through the rubble in a desperate search for survivors.Louai Abu Sahloul, a relative of the victims, said the relentless wave of strikes was taking its toll. “People are like walking dead, tired of hunger, pain and destruction everywhere in Gaza,” he told AFP.The Israeli military told AFP it “struck a terror infrastructure site belonging to Hamas in the Khan Yunis area” and had taken steps to mitigate the risk to civilians.It was “not aware” of the incident near Rafah, it added.- ‘Stop the needless slaughter’ – The two Jerusalem church leaders said aid agencies helped facilitate the “full pastoral visit”, which also involved the delivery of food supplies and emergency medical equipment, and medical evacuation of the injured.Pope Leo XIV, the leader of the Catholic Church, said he was “deeply saddened” by Thursday’s strike on the church, where hundreds of displaced people were sheltering, including children and those with special needs.His predecessor, Pope Francis, kept in regular contact with parish priest Father Gabriel Romanelli and repeatedly called for an end to the Gaza war.Romanelli was one of 10 people wounded.The Vatican said the pope called Pizzaballa on Friday morning to ask about the situation in Gaza and the condition of wounded, including Romanelli.”He expressed his support and affection to the entire community gathered around the parish and those suffering from the violence, and reiterated his intention to do everything possible to stop the needless slaughter of innocents,” a statement read.The pontiff also spoke with Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu and expressed concern about the “dramatic humanitarian situation”, renewing his appeal for negotiations, a ceasefire and an end to the war.Netanyahu’s office said he voiced Israel’s regret, calling it a “tragic incident” and blaming it on “stray ammunition”.He also updated the pope on Israeli efforts to secure a ceasefire and hostage release deal at talks in Qatar, saying their “efforts… have so far not been reciprocated by Hamas”.In a video broadcast on Friday, Abu Obaida, a spokesman for Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, in turn said Israel was blocking agreement, threatening the initial release of 10 hostages.- Holy sites -Pizzaballa, whose office said he was expected to remain in Gaza until Sunday, and Theophilos III lead congregations across Israel and the Palestinian Territories.Out of the Gaza Strip’s population of more than two million, about 1,000 are Christians. Most of them are Orthodox but according to the Latin Patriarchate, there are about 135 Catholics in the territory.Israel’s military says it does not deliberately target churches and religious sites. But the Jerusalem Patriarchate said there had been “repeated assaults on Christian holy sites in Gaza”.The war was sparked by Palestinian militant group Hamas’s attack on Israel on October 7, 2023, which led to the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s military retaliation has killed at least 58,667 Palestinians, most of them civilians, according to the Hamas-run health ministry in Gaza. The UN considers these figures to be reliable.burs-phz/dcp

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges

Plusieurs associations lorraines ont annoncé vendredi faire appel de la décision du tribunal administratif de Nancy qui avait validé en juin le programme de réintroduction du grand tétras porté par le Parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges et l’Etat.SOS Massif des Vosges, Avenir et Patrimoine 88, Paysage Nature et Patrimoine de la Montagne Vosgienne contestent la poursuite du programme de réintroduction du grand tétras, plus gros oiseau sauvage d’Europe, également connu sous le nom de coq de bruyère, quasiment éteint dans les Vosges, à partir d’individus capturés en Norvège. Ce nouveau recours “est déposé dans un contexte où les doutes scientifiques, éthiques et environnementaux entourant ce projet s’accumulent”, soulignent les associations dans un communiqué. “Ne pas faire appel reviendrait à entériner une décision que nous considérons juridiquement contestable et scientifiquement infondée”.Sur les neuf oiseaux réintroduits au printemps 2024, seuls deux étaient encore en vie en mai, les autres ayant semble-t-il été dévorés par des prédateurs, selon le PNR. La dernière opération de capture en Norvège, au printemps, n’a permis le lâcher que de sept nouveaux individus, contre 40 à 50 espérés par le parc naturel. Sur ces sept oiseaux, “trois sont aujourd’hui confirmés morts, et un quatrième ne donne plus aucun signe de vie depuis plus d’un mois”, affirment les associations. “Il ne reste selon toute vraisemblance, à ce jour, que trois oiseaux vivants sur les sept relâchés, soit plus de 50 % de pertes en quelques semaines”.Les associations ont également relevé que “les avis défavorables du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, et du Conseil national de la protection de la nature, n’ont jamais été levés ni contredits par une expertise indépendante”.Le Conseil scientifique du PNR des Ballons des Vosges avait lui aussi alerté sur “le risque d’échec très important” des réintroductions.Fin mai, la préfète des Vosges, Valérie Michel-Moreaux, avait déclaré à la presse que la réintroduction du grand tétras constituait un “enjeu fort”, sa déclinaison dans les Vosges résultant d’une politique nationale. Elle avait souligné que “beaucoup d’énergie était mise” en œuvre en faveur de cette réintroduction.Le coût du projet est évalué à 230.000 euros par an.

At least three killed in ‘incident’ at US police training facility: govt

Three people died Friday at a police training facility in Los Angeles, the US government said, with media reports saying there had been an accidental explosion.Attorney General Pam Bondi posted on X that there “appears to be a horrific incident that killed at least three at a law enforcement training facility” and that investigators were on-site “working to learn more.”Los Angeles Mayor Karen Bass said “arson investagators and members of the LAPD bomb squad are assisting” at the scene in the Monterey Park area.”The thoughts of all Angelenos are with all of those impacted by this blast,” she said on X. California Governor Gavin Newsom’s office said he had been briefed on “the reported explosion” and was “closely monitoring the situation.”Fox News and other US media outlets said the incident at Biscailuz Training Center appeared to have been an accident and killed at least three sheriff’s deputies.The Los Angeles Times newspaper quoted unnamed sources as saying that the facility’s bomb squad was moving explosives when the blast took place. Footage from local station KTLA, which helicoptered over the training center, showed a person in bomb disposal gear working around a truck believed to contain explosives, which law enforcement personnel had covered with a large tent.Authorities announced they would give a press conference later in the day.

Tour de France: Pogacar enfonce le clou à Peyragudes

“Je ne suis pas intouchable mais j’essaie de l’être”: Tadej Pogacar a assis un peu plus sa domination dans le Tour de France en remportant le chrono vendredi sur l’altiport de Peyragudes, où Remco Evenepoel s’est écrasé.Jour après jour, la perspective d’une quatrième victoire finale du Slovène dans la Grande Boucle s’impose, sauf accident, comme une évidence tellement il survole les débats.Jeudi, il avait déjà fait un pas quasi décisif en collant plus de deux minutes à son rival Jonas Vingegaard à Hautacam. Vendredi, il a rajouté 36 secondes en à peine 11 kilomètres d’un contre-la-montre se terminant sur un mur tellement démoralisant à l’altiport de Peyragudes qu’il ne fallait “absolument pas regarder en haut”, comme l’a rappelé Lenny Martinez, 9e de l’étape et meilleur Français.Pogacar lui-même a assuré qu’il avait failli “exploser” dans cet interminable bout-droit, mais au final il compte désormais 4 minutes et 7 secondes d’avance sur Vingegaard après seulement 13 étapes. Vertigineux.”Je suis super content. Ce chrono était un gros point d’interrogation pour moi. Je voulais que tout soit parfait”, a déclaré le Slovène qui, contrairement à ses rivaux, avait opté pour un vélo de route classique mais allégé au maximum, sans porte-bidon, sans guidoline et sans aucune décoration pour s’approcher le plus possible du poids limite réglementaire (6,8 kg).”On avait fait les calculs et ça revenait à peu près au même, alors j’ai choisi le confort, c’était le bon choix.”- Vingegaard “heureux” -Sachant que “la stratégie était simple, y aller à fond du début à la fin”, le maillot jaune avait aussi décidé de faire sans oreillette, se fiant à son instinct et aux temps affichés lors des deux points intermédiaires, où il a pu constater qu’il était “dans le bon rythme” -il les a tous passés en tête.Le voilà déjà à quatre victoires d’étape dans ce Tour, 21 au total, alors qu’il reste encore plusieurs arrivées au sommet qui lui font envie, comme mardi au Mont Ventoux ou jeudi au col de la Loze, où il aura à chaque fois une revanche à prendre.”Si l’opportunité se présente je la saisirai”, a-t-il prévenu, expliquant qu’il était hors de question de commencer à laisser des victoires aux autres alors qu’il est “payé” par son équipe “pour gagner”.Interrogé pour savoir s’il se sentait intouchable, il a répondu: “non mais j’essaie de l’être. Après, personne n’est à l’abri d’un jour sans. En 2022 et 2023, j’ai vécu des moments difficiles sur le Tour où j’ai craqué. Ca peut se reproduire.”C’est aussi ce qui pousse Jonas Vingegaard a vouloir “continuer à y croire”.Vendredi, le Danois était “heureux d’avoir réussi à rebondir” après la journée de la veille qu’il a qualifiée de “terrible” et où “les lumières se sont éteintes” pour lui.- Evenepoel hagard -“Je ne sais pas pourquoi mais je n’étais pas à mon vrai niveau. Je continue à croire en moi et en mon potentiel. Il faut qu’on continue à tenter”, a-t-il dit.Auteur d’une belle montée avec son gigantesque casque rouge aérodynamique, le leader de la Visma s’est même payé le luxe de doubler dans les cinquante derniers mètres Remco Evenepoel, parti deux minutes avant lui.En vérité, on n’avait encore jamais vu le Belge aussi abattu qu’à Peyragudes, complètement hagard au point de ne pas savoir répondre à des questions basiques, lui qui est en temps normal si volubile.”J’étais comme vide. une prestation très faible de ma part”, a bredouillé le double champion olympique, incapable de se projeter sur l’étape du lendemain où l’attendent 4.950 mètres de dénivelé positif. Une troisième et dernière journée dans les Pyrénées qui risquent de le couler encore un peu plus.Seulement 12e du chrono, le Belge conserve de justesse sa troisième place au général, à 7:24 de Pogacar, mais ne compte plus que six secondes d’avance sur l’Allemand Florian Lipowitz, le coleader de l’équipe Red Bull Bora avec Primoz Roglic, auteur également d’un beau chrono en terminant troisième, à 1:20 du vainqueur.Kevin Vauquelin a lui terminé 11e et perdu une place au général (il est désormais 6e).”J’étais mort”, a avoué le Français, une des révélations de ce Tour et toujours en découverte. “J’ai limité la casse, a-t-il ajouté, il vaut mieux avoir une petite contre-perf maintenant que demain”, où le Tourmalet, Aspin, Peyresourde et la montée finale de Luchon-Superbagnères offrent une nouvelle occasion à Pogacar de s’illustrer.