Gaza: dix morts, dont sept enfants, dans un raid israélien selon les secours

La Défense civile palestinienne a annoncé la mort de 10 membres d’une même famille dans un raid aérien israélien vendredi dans la bande de Gaza, l’ONU dénonçant l’impact sur les civils, en particulier enfants et femmes, de telles frappes. Sept enfants figurent parmi les dix Palestiniens, âgés de trois à 58 ans, tués dans le raid nocturne à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien assiégé par Israël, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a dit examiner ces informations. Dans un communiqué, elle a annoncé avoir frappé en 24 heures une quarantaine de “cibles terroristes” dans la bande de Gaza dévastée par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Dans la cour de l’hôpital Nasser de Khan Younès, des habitants pleurent devant des corps de proches tués dans la frappe israélienne, alignés dans des sacs mortuaires blancs, selon des images de l’AFP. Une femme en larmes caresse le visage d’un homme défunt. La maison de la famille al-Farra a été complètement éventrée, des gravats et objets personnels – une chaussure de sport, un ballon de football – jonchent le sol alentour. “Au cours de la nuit, les troupes israéliennes ont intensifié leurs opérations terrestres dans le couloir de Morag”, a indiqué l’armée, en référence à une zone tampon instaurée entre Khan Younès et Rafah, plus au sud.A Genève, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, a estimé que les actions d’Israël menaçaient la “possibilité pour les Palestiniens de continuer à vivre” dans ce territoire.- “Uniquement des femmes et des enfants” -Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, “entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes pour déplacés” et pour “36 frappes répertoriées et corroborées” par le Haut-Commissariat, les victimes “étaient uniquement des femmes et des enfants jusqu’à présent”.L’armée israélienne répète que les combattants palestiniens se réfugient parmi les civils, utilisés selon elle comme boucliers, ce que le Hamas dément.Après une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive le 18 mars à Gaza. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza.Au moins 1.542 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 50.912 le nombre de morts dans le territoire depuis le début de l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Vendredi, des médias israéliens ont rapporté que l’Egypte et Israël avaient échangé des projets de documents portant sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.Selon le Times of Israël, la proposition égyptienne prévoirait la remise à Israël de 16 otages, huit vivants et huit morts, en échange d’une trêve de 40 à 70 jours et de la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens.Un haut responsable du Hamas a affirmé sous couvert de l’anonymat que son mouvement n’avait “reçu aucune nouvelle offre de cessez-le-feu”, mais qu’il était “ouvert à toute nouvelle proposition” menant à un cessez-le-feu et au retrait israélien de Gaza. – Un cimetière pour refuge – Dans un message pour Pessah, la Pâque juive, Benjamin Netanyahu a réaffirmé son engagement à ramener les otages.Vendredi, le chef de la diplomatie saoudienne Fayçal ben Farhane a appelé, après une réunion avec ses homologues régionaux en Turquie, à exercer une “pression maximale pour garantir” l’acheminement à Gaza de l’aide humanitaire, dont Israël bloque l’entrée depuis début mars. Dans le territoire palestinien qualifié de “champ de mort” par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les quelque 2,4 millions d’habitants ont été plusieurs fois déplacés par la guerre et vivent dans des conditions très dures.L’armée israélienne a lancé vendredi de nouveaux appels aux habitants à évacuer des quartiers de Gaza-ville (nord) et de Khan Younès. Les zones concernées représentent au total 24 km2, selon le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).”Nous sommes contraints de fuir d’un endroit à un autre”, confie Ibtisam Abu Ghanima, qui s’est réfugiée dans un cimetière de Gaza-ville. “Les morts sont mieux lotis que les vivants. En plus de l’odeur nauséabonde, on côtoie les rats et les reptiles, et on meurt de faim”.

Gaza: dix morts, dont sept enfants, dans un raid israélien selon les secours

La Défense civile palestinienne a annoncé la mort de 10 membres d’une même famille dans un raid aérien israélien vendredi dans la bande de Gaza, l’ONU dénonçant l’impact sur les civils, en particulier enfants et femmes, de telles frappes. Sept enfants figurent parmi les dix Palestiniens, âgés de trois à 58 ans, tués dans le raid nocturne à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien assiégé par Israël, a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.L’armée israélienne a dit examiner ces informations. Dans un communiqué, elle a annoncé avoir frappé en 24 heures une quarantaine de “cibles terroristes” dans la bande de Gaza dévastée par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Dans la cour de l’hôpital Nasser de Khan Younès, des habitants pleurent devant des corps de proches tués dans la frappe israélienne, alignés dans des sacs mortuaires blancs, selon des images de l’AFP. Une femme en larmes caresse le visage d’un homme défunt. La maison de la famille al-Farra a été complètement éventrée, des gravats et objets personnels – une chaussure de sport, un ballon de football – jonchent le sol alentour. “Au cours de la nuit, les troupes israéliennes ont intensifié leurs opérations terrestres dans le couloir de Morag”, a indiqué l’armée, en référence à une zone tampon instaurée entre Khan Younès et Rafah, plus au sud.A Genève, une porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, a estimé que les actions d’Israël menaçaient la “possibilité pour les Palestiniens de continuer à vivre” dans ce territoire.- “Uniquement des femmes et des enfants” -Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, “entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes pour déplacés” et pour “36 frappes répertoriées et corroborées” par le Haut-Commissariat, les victimes “étaient uniquement des femmes et des enfants jusqu’à présent”.L’armée israélienne répète que les combattants palestiniens se réfugient parmi les civils, utilisés selon elle comme boucliers, ce que le Hamas dément.Après une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive le 18 mars à Gaza. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu soutient qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza.Au moins 1.542 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 50.912 le nombre de morts dans le territoire depuis le début de l’offensive israélienne lancée en représailles à l’attaque du 7-Octobre.Cette attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.Vendredi, des médias israéliens ont rapporté que l’Egypte et Israël avaient échangé des projets de documents portant sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.Selon le Times of Israël, la proposition égyptienne prévoirait la remise à Israël de 16 otages, huit vivants et huit morts, en échange d’une trêve de 40 à 70 jours et de la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens.Un haut responsable du Hamas a affirmé sous couvert de l’anonymat que son mouvement n’avait “reçu aucune nouvelle offre de cessez-le-feu”, mais qu’il était “ouvert à toute nouvelle proposition” menant à un cessez-le-feu et au retrait israélien de Gaza. – Un cimetière pour refuge – Dans un message pour Pessah, la Pâque juive, Benjamin Netanyahu a réaffirmé son engagement à ramener les otages.Vendredi, le chef de la diplomatie saoudienne Fayçal ben Farhane a appelé, après une réunion avec ses homologues régionaux en Turquie, à exercer une “pression maximale pour garantir” l’acheminement à Gaza de l’aide humanitaire, dont Israël bloque l’entrée depuis début mars. Dans le territoire palestinien qualifié de “champ de mort” par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les quelque 2,4 millions d’habitants ont été plusieurs fois déplacés par la guerre et vivent dans des conditions très dures.L’armée israélienne a lancé vendredi de nouveaux appels aux habitants à évacuer des quartiers de Gaza-ville (nord) et de Khan Younès. Les zones concernées représentent au total 24 km2, selon le Bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).”Nous sommes contraints de fuir d’un endroit à un autre”, confie Ibtisam Abu Ghanima, qui s’est réfugiée dans un cimetière de Gaza-ville. “Les morts sont mieux lotis que les vivants. En plus de l’odeur nauséabonde, on côtoie les rats et les reptiles, et on meurt de faim”.

McLarens dominate Bahrain practice, Verstappen rues ‘too slow’ Red Bull

McLaren were streets ahead of the pack in second practice at the Bahrain Grand Prix on Friday leaving Max Verstappen lamenting his “too slow” Red Bull.Oscar Piastri posted a quickest lap of 1min 30.505s with his teammate Lando Norris only a tenth of a second adrift.Mercedes’ George Russell took third, albeit over five tenths of a second back in an ominous display of force by McLaren at a track where the Bahraini-backed team have yet to win in 21 visits.Verstappen, who moved to within one point of championship leader Norris after his win in Japan last weekend, struggled to make any significant impact, the four-time world champion trailing in seventh, close to one second back.”We’re just too slow basically every lap, and it was honestly not a lot of fun out there in the long run,” lamented the Dutchman. “The gap was quite massive,” he added.To add insult to injury immediately in front of Verstappen were two rookies – Mercedes’ Kimi Antonelli and RB’s Isack Hadjar, who both did brilliantly to finish fifth and sixth.Red Bull’s plight was not helped by the sight of Yuki Tsunoda coming in 18th, six places behind RB’s Liam Lawson, the driver he replaced at Red Bull last time out.Norris was keeping his feet firmly on the ground, suggesting the bare results didn’t tell the whole story.”Everyone just looks at the timesheets,” the Briton said.”They have no idea on the information on who turns up (the engine).”Russell though was in no doubt that McLaren had an edge, saying Piastri and Norris were “a big step ahead”.Second practice at the Bahrain International Circuit got underway as the sun set to make the session more meaningful than opening pracice held in the searing mid-afternoon heat.With the floodlights illuminating the track to give like-for-like conditions with Saturday’s qualifying and Sunday’s race it placed extra importance on the 60 minutes evening run out.Verstappen, Russell and Charles Leclerc were among six established drivers to lend their cars to rookies to gain valuable experience in FP1 as per the sporting guidelines.- ‘The car is jumping’ -Leclerc’s teammate Lewis Hamilton, in the upgraded Ferrari kitted out with a new floor panel, put his foot down early to lead the timesheets.Verstappen got his weekend up and running but was soon grumbling on the team radio: “The ride is very bad, the car is jumping a lot.”Things were worse over with Fernando Alonso, who told his Aston Martin engineer: “Change the steering wheel” as the veteran Spaniard headed back to the pits, the wheel literally coming off in his hands.A human wall of Aston mechanics blocked any inquisitive competitors as they frantically worked to resolve the unusual and worrying issue.Back on track Leclerc (who took fourth) pushed his teammate Hamilton (eighth) off the top of the time sheets to give early encouragement to the scuderia.With plenty of action on track as teams tried to cram in effectively three practice sessions in one – Saturday’s third session is also unrepresentative being held in daytime – the Ferrari duo dropped down the field as the Mclarens rose to the surface.As Alonso, who will be having his 50th race for Aston on Sunday, rejoined the circuit, there was no change at the top as McLaren set out their stall for the business part of the weekend.Earlier teams took the opportunity to use ‘FP1’ to give a half dozen rookies a shot as a ‘Friday driver’ as per the governing body’s guidelines.Verstappen had some down time with Ayumua Iwasa taking the wheel of his Red Bull.Luke Browning stepped into Carlos Sainz’s Williams, ut had  scary moment with his temporary teammate Alex Albon, the pair coming close with a quarter of an hour left of the session.The stewards investigated the incident, with Albon deemed guilty of impeding Browning and given a smack on the wrist with a four-figure fine.

Trump — oldest elected US president — undergoes physical

Donald Trump had his first annual medical checkup Friday since returning to power, putting focus on the fitness of the 78-year-old who is the oldest US president ever elected and has been accused of dodging questions about his health.Republican Trump has repeatedly boasted about his own vigor since starting a second term in the White House, while mocking his 82-year-old Democratic predecessor Joe Biden as decrepit and mentally unfit for office.But now it is Trump, who will also be 82 at the end of his presidency, under the stethoscope.The billionaire arrived at the Walter Reed military hospital in the Washington suburbs — after a delay due to talks on tariffs — and was expected to spend some five hours there.”I have never felt better, but nevertheless, these things must be done!” Trump said on Truth Social earlier this week.Trump has repeatedly been accused of a lack of openness about his health despite huge interest in the wellbeing of America’s commander-in-chief.The White House said presidential physician Sean Barbabella would give a readout of the physical “as soon as we can” and that “of course” it would provide the full report.”I can confirm the president is in very good shape, as you see on a near daily basis,” Press Secretary Karoline Leavitt told reporters.She said Trump would not be having a general anaesthetic — which is normally used for procedures such as colonoscopies — but added there is “a lot that goes into it to make sure the president is accomplishing all of his goals.”Trump is a prolific golfer who abstains from alcohol and cigarettes.But he is also known to indulge in fast food and famously enjoys his steaks well-done, although he appears noticeably thinner than during his first term.- ‘Healthiest individual’ -Trump’s personal and White House doctors have at times made outlandish claims about his health.In 2015, during Trump’s first presidential run, his doctor Harold Bornstein released a letter saying the tycoon “unequivocally, will be the healthiest individual ever elected to the presidency.”Bornstein later told CNN that Trump himself “dictated that whole letter. I didn’t write that letter.”His White House doctor in his first term, Ronny Jackson, said in 2018 that with a healthier diet Trump could “live to be 200 years old.”Jackson’s report then suggested Trump should aim to lose 10 to 15 pounds but said he was generally in “excellent health,” adding that there were no signs of “any cognitive issues.”A year later, an exam found the 6-foot-3 (1.9 meter) Trump weighed 243 pounds (110 kilograms), up seven pounds since shortly before taking office, making him technically obese. It said he was taking medication to treat high cholesterol.In 2020, Trump told Fox News he aced a test for cognitive impairment by repeating the phrase “person, woman, man, camera, TV.” Age became a major issue in the 2024 election when Trump and Biden faced off as the oldest two major party candidates in history.Trump’s campaign circulated a note from a doctor who examined Trump in September 2023 and found him in “excellent” health — but never provided full details.Another medical report from Jackson after Trump was shot in the ear at an election rally last July was also short on details.But then Biden was forced to drop out of the election after a stumbling performance in a TV debate against Trump in June that put concerns over his cognitive health to the top of the agenda.Since returning to office Trump has repeatedly compared his own vigor to Biden’s, while the White House has accused the previous administration of covering up what it says was the Democrat’s decline.

L’Iran dit chercher un accord “sérieux” avec les Etats-Unis avant les négociations

L’Iran a affirmé vendredi rechercher un accord “sérieux et équitable” avec les Etats-Unis sur le programme nucléaire iranien, à la veille de pourparlers entre les deux pays ennemis à Oman.Ces discussions se tiennent malgré les menaces du président américain, Donald Trump, de recourir à l’option militaire en cas d’échec et de nouvelles sanctions américaines visant le programme nucléaire et le secteur pétrolier iraniens.Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et affirme que ses activités nucléaires n’ont que des visées civiles.Un accord conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances pour  encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions internationales imposées à Téhéran est devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump.”Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord sérieux et équitable”, a dit vendredi Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême Ali Khamenei, ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays. Les pourparlers d’Oman, les premiers du genre depuis 2018, ont lieu après des semaines de guerre des mots entre les Etats-Unis et la République islamique d’Iran qui cherche à obtenir une levée des sanctions américaines asphyxiantes.Comme leur durée, leur format reste incertain: L’Iran s’est dit ouvert à des négociations indirectes, refusant tout dialogue direct sous la pression, Donald Trump a lui annoncé des négociations “directes” avec Téhéran.”Je veux le dire très clairement: il s’agira de discussions directes (…) le président croit en la diplomatie, dans les négociations directes (…) dans une même pièce”, a insisté vendredi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt. – Menaces américaines -L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent piloter les discussions à Oman, qui a déjà joué un rôle de médiateur dans ce dossier.M. Witkoff était en visite vendredi en Russie, un allié de l’Iran, après des consultations entre experts chinois, russes et iraniens mardi à Moscou.Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, les délégations doivent arriver samedi à Oman et entamer des négociations indirectes dans l’après-midi, par l’intermédiaire du chef de la diplomatie omanaise, Badr al-Busaidi. “Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi (…). L’Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile”, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères.Donald Trump a averti mercredi qu’une intervention militaire contre l’Iran était “tout à fait” possible si les négociations n’aboutissaient pas. “S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. “Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file.”Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan d’une ligne très dure contre l’Iran, a jugé “inévitable” l’option militaire contre la République islamique si les discussions traînent.L’Iran a prévenu que les menaces pourraient entraîner l’expulsion des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cela constituerait “une escalade et un mauvais calcul”, a réagi Washington.”Si la partie américaine ne soulève pas d’exigences hors de propos et met de côté les menaces et l’intimidation, il y a de bonnes chances de parvenir à un accord”, a déclaré vendredi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravanchi.- Revers -L’Iran a subi ces derniers mois les effets des revers militaires infligés par Israël à ses alliés régionaux, le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Ces conflits ont été marqués par des attaques militaires réciproques entre Israël et l’Iran, pour la première fois après des années de guerre par procuration.Les nouvelles sanctions montrent que Washington est “un ennemi de l’Iran”, a écrit le journal conservateur Kayhan en qualifiant de “stratégie vouée à l’échec” la tentative d’obtenir leur levée.Plusieurs médias réformateurs espèrent au contraire de potentielles retombées positives pour l’économie iranienne.Berlin comme l’Union européenne ont souligné l’importance de parvenir à une “solution diplomatique”.Alors que les Occidentaux veulent inclure le programme de missiles balistiques de l’Iran ainsi que son influence régionale dans toute négociation, Téhéran insiste pour ne discuter que du nucléaire.Après le retrait américain de l’accord de 2015, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire. Il a accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. 

L’Iran dit chercher un accord “sérieux” avec les Etats-Unis avant les négociations

L’Iran a affirmé vendredi rechercher un accord “sérieux et équitable” avec les Etats-Unis sur le programme nucléaire iranien, à la veille de pourparlers entre les deux pays ennemis à Oman.Ces discussions se tiennent malgré les menaces du président américain, Donald Trump, de recourir à l’option militaire en cas d’échec et de nouvelles sanctions américaines visant le programme nucléaire et le secteur pétrolier iraniens.Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et affirme que ses activités nucléaires n’ont que des visées civiles.Un accord conclu en 2015 entre l’Iran et les grandes puissances pour  encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des sanctions internationales imposées à Téhéran est devenu caduc après le retrait des Etats-Unis en 2018, pendant le premier mandat de Donald Trump.”Loin de se donner en spectacle et de se contenter de parler devant les caméras, Téhéran cherche un accord sérieux et équitable”, a dit vendredi Ali Shamkhani, un conseiller du guide suprême Ali Khamenei, ultime décideur dans les dossiers sensibles du pays. Les pourparlers d’Oman, les premiers du genre depuis 2018, ont lieu après des semaines de guerre des mots entre les Etats-Unis et la République islamique d’Iran qui cherche à obtenir une levée des sanctions américaines asphyxiantes.Comme leur durée, leur format reste incertain: L’Iran s’est dit ouvert à des négociations indirectes, refusant tout dialogue direct sous la pression, Donald Trump a lui annoncé des négociations “directes” avec Téhéran.”Je veux le dire très clairement: il s’agira de discussions directes (…) le président croit en la diplomatie, dans les négociations directes (…) dans une même pièce”, a insisté vendredi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt. – Menaces américaines -L’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent piloter les discussions à Oman, qui a déjà joué un rôle de médiateur dans ce dossier.M. Witkoff était en visite vendredi en Russie, un allié de l’Iran, après des consultations entre experts chinois, russes et iraniens mardi à Moscou.Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, les délégations doivent arriver samedi à Oman et entamer des négociations indirectes dans l’après-midi, par l’intermédiaire du chef de la diplomatie omanaise, Badr al-Busaidi. “Nous donnons une véritable chance à la diplomatie, en toute bonne foi (…). L’Amérique devrait apprécier cette décision, qui a été prise en dépit de sa rhétorique hostile”, a déclaré le ministère iranien des Affaires étrangères.Donald Trump a averti mercredi qu’une intervention militaire contre l’Iran était “tout à fait” possible si les négociations n’aboutissaient pas. “S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. “Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file.”Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan d’une ligne très dure contre l’Iran, a jugé “inévitable” l’option militaire contre la République islamique si les discussions traînent.L’Iran a prévenu que les menaces pourraient entraîner l’expulsion des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cela constituerait “une escalade et un mauvais calcul”, a réagi Washington.”Si la partie américaine ne soulève pas d’exigences hors de propos et met de côté les menaces et l’intimidation, il y a de bonnes chances de parvenir à un accord”, a déclaré vendredi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravanchi.- Revers -L’Iran a subi ces derniers mois les effets des revers militaires infligés par Israël à ses alliés régionaux, le Hamas dans la bande de Gaza et le Hezbollah au Liban. Ces conflits ont été marqués par des attaques militaires réciproques entre Israël et l’Iran, pour la première fois après des années de guerre par procuration.Les nouvelles sanctions montrent que Washington est “un ennemi de l’Iran”, a écrit le journal conservateur Kayhan en qualifiant de “stratégie vouée à l’échec” la tentative d’obtenir leur levée.Plusieurs médias réformateurs espèrent au contraire de potentielles retombées positives pour l’économie iranienne.Berlin comme l’Union européenne ont souligné l’importance de parvenir à une “solution diplomatique”.Alors que les Occidentaux veulent inclure le programme de missiles balistiques de l’Iran ainsi que son influence régionale dans toute négociation, Téhéran insiste pour ne discuter que du nucléaire.Après le retrait américain de l’accord de 2015, l’Iran a pris ses distances avec le texte et accéléré son programme nucléaire. Il a accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. 

Trump passe sa visite médicale

Donald Trump, qui à 78 ans est le président le plus âgé jamais élu aux Etats-Unis, et qui a été accusé pendant son premier mandat de ne pas être transparent sur sa santé, passe vendredi une visite médicale annuelle.Le milliardaire républicain doit passer près de cinq heures à l’hôpital militaire Walter Reed, en proche banlieue de Washington.Il ne doit pas subir d’anesthésie générale mais effectue “un bon nombre de tests”, a précisé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, qui a ajouté que le médecin du président communiquerait sur les résultats.”Je ne me suis jamais senti aussi bien, néanmoins, ces choses doivent être faites!”, avait écrit lundi Donald Trump sur son réseau Truth Social, en annonçant sa visite médicale.La question de la santé du président américain est devenue particulièrement sensible à la fin de la présidence de Joe Biden, qui, achevant son mandat à 82 ans, apparaissait avec une démarche chaque jour plus raide et une élocution de plus en plus embrouillée, là où son adversaire donne l’apparence d’une plus grande vigueur physique.Donald Trump ne boit pas d’alcool et ne fume pas, mais ne cache pas son goût pour les sodas et la nourriture des chaînes de fast-food.Lors de la course à la présidentielle de 2024, il avait assuré avoir passé un test cognitif et l’avoir réussi “avec brio”, sans donner aucun détail. En novembre 2023, le républicain avait simplement publié une courte lettre de son médecin affirmant qu’il était en “excellente” santé et qu’il avait perdu du poids – sans préciser combien. Depuis, le milliardaire n’a pas fourni de bulletin de santé.Joe Biden faisait publier de longs comptes-rendus très détaillés, mentionnant jusqu’à son taux de cholestérol ou le nom du médicament qu’il prenait pour ses allergies.- Coloscopie de Biden -Il avait aussi passé une coloscopie sous anesthésie générale le 19 novembre 2021, pendant laquelle la vice-présidente Kamala Harris avait brièvement assuré les fonctions présidentielles.Donald Trump a été souvent accusé par ses opposants de ne pas être transparent sur sa santé, en particulier lorsque pendant les derniers mois de son premier mandat il avait été hospitalisé plusieurs jours pour une infection au Covid-19. Un ancien médecin du républicain, Harold Bornstein, avait assuré que le président américain lui avait un jour “dicté” une lettre le présentant en excellente santé, avant qu’il ne soit élu pour la première fois.”S’il était élu, je peux affirmer sans équivoque que M. Trump sera l’individu en meilleure santé jamais élu à la présidence”, disait ce bulletin publié en décembre 2015, sans fournir aucune preuve appuyant cette assertion.En mai 2018, le Dr Bornstein, un gastroentérologue qui avait son cabinet sur Park Avenue, non loin de Central Park, avait ensuite affirmé que Donald Trump lui avait “entièrement dicté cette lettre”.

Sudan paramilitaries kill 57 in Darfur attacksFri, 11 Apr 2025 18:11:21 GMT

Paramilitaries killed 57 civilians Friday in an attack on North Darfur’s besieged capital El-Fasher and a nearby famine-hit camp, activists said, as the battle to control Sudan’s west intensifies.The Rapid Support Forces (RSF), at war with the army since April 2023, launched a major assault on El-Fasher using heavy artillery, sniper fire and suicide drones …

Sudan paramilitaries kill 57 in Darfur attacksFri, 11 Apr 2025 18:11:21 GMT Read More »