Après l’incendie dans l’Aude, un chantier de plusieurs années pour l’ONF

Une fois le travail des pompiers terminé, l’Office national des forêts (ONF) va dresser un état des lieux et évacuer le bois des forêts des Corbières brûlé par le vaste incendie, un chantier long et “inédit”, selon son directeur dans l’Aude.La première mission sera de “sécuriser et nettoyer” les forêts publiques, 2.300 hectares des 17.000 parcourus par l’incendie, puis de couper et commercialiser le bois qui pourra l’être, a précisé à l’AFP, Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. Question: Quelle sera la mission de l’ONF, une fois l’incendie circonscrit ?Réponse: “Sur la base des images satellites, on a déjà commencé un état des lieux. Sur le terrain, on le fera en octobre. Le feu est loin d’être éteint, mais une fois qu’il le sera, il y a des sentiers de randonnées, des routes, des pistes, il faut sécuriser le périmètre avant de rouvrir le massif, pour éviter que quelqu’un prenne un arbre calciné sur la tête.Ensuite, on fera le diagnostic de ce qu’on peut couper et commercialiser.Q: Une partie du bois est réutilisable ?R: Nous, on ne travaille que dans les forêts publiques, au profit des collectivités. On leur propose, au cas par cas, si des bois sont commercialisables, la commercialisation des bois. Des entreprises sont en capacité d’acheter ces produits, pour faire notamment de la plaquette forestière, du bois déchiqueté qui alimente les gosses chaudières industrielles d’Airbus, de collectivités, d’hôpitaux. Une partie peut également être sciée pour faire des palettes. Ca peut ramener un tout petit peu d’argent. Et en général, les communes le réinvestissent pour nettoyer, faire des travaux dans les forêts.Mais sur un territoire de cette ampleur, sur une telle surface, on ne l’a jamais fait. Par an, on vend (sur les trois départements) d’habitude 230.000 m3 de bois en forêt domaniale et communale.Là, en 48 heures on aura au moins le double de bois à évacuer et écouler, au moins 500.000 m3. C’est une toute petite partie de la filière qui sera intéressée. L’incendie, les pompiers l’ont traité en 2-3 jours, ils ont fait un travail phénoménal, mais le chantier qu’il y a derrière, c’est des années de boulot. Pour nous c’est une situation complètement inédite en France. C’est un incendie hors normes.En Gironde (en 2022), ils avaient un tissu industriel, des scieries, des papeteries qui ont pu absorber le volume de bois. C’est plat, c’est accessible partout.Dans les Corbières, le relief accidenté pose un problème d’accès aux zones forestières impactées. Q: Quel est l’avenir de ces forêts parcourues ou brûlées par l’incendie? R: Un comité de pilotage sera constitué dans les prochaine semaines pour déterminer la stratégie. (Après la phase de nettoyage des forêts), on essaie de travailler au renouvellement des peuplements. Mais on ne reboisera pas de façon massive.Le pin d’Alep est très sensible au feu mais il se régénère de façon assez conséquente au printemps suivant. Les chênes ou les érables, quand on les coupe au ras du sol après un incendie, ils repartent. S’il y a quelques pluies, il peut y avoir un reverdissement à l’automne. Mais, au printemps prochain, ce sera vert de partout, avec des troncs calcinés.La biodiversité en a pris un coup. Les insectes, amphibiens, reptiles, les-micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable. Toutes les zones que les pompiers ont pu préserver vont constituer des réservoirs de biodiversité, des ilots de colonisations. L’aménagement du territoire, il va falloir le faire aussi à l’aune de ces feux-là, parce que ce n’est pas le dernier.

Inside an infamous Nigerian bandit’s most recent ‘peace’ accordsSat, 09 Aug 2025 05:43:21 GMT

A notorious criminal kingpin has entered into another truce with Nigerian authorities in Zamfara state, wracked by years of deadly violence and kidnappings — yet doubts remain about whether it will lead to lasting peace.Gangs locally known as “bandits” have for years been terrorising communities in northwest and central Nigeria, raiding villages, kidnapping residents for …

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Mozambique insurgency grows at ‘sensitive’ time for TotalEnergies’ returnSat, 09 Aug 2025 05:41:20 GMT

Jihadist insurgents in northern Mozambique have multiplied their attacks in the past weeks, causing mass displacements ahead of the possible resumption of construction on TotalEnergies’ huge natural gas project in the region.A group affiliated with the Islamic State group, which has led a bloody insurgency in Cabo Delgado province since 2017, claimed responsibility for seven …

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Le feu de l’Aude est sous contrôle mais pas encore éteint

Les pompiers ont entamé samedi un cinquième jour de lutte contre l’incendie qui a ravagé 17.000 hectares dans le massif des Corbières, dans l’Aude, alors qu’une vigilance orange canicule pourrait créer un terrain favorable à la réactivation du feu.Fixé depuis jeudi soir, la mission du millier de pompiers toujours mobilisés est désormais de surveiller les 90 km de lisières et parer à toute reprise, alors que les autorités redoutent un retour de la tramontane, ce vent chaud et sec qui avait attisé les flammes les premiers jours.L’incendie ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu Christian Pouget, préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen.Plus d’une trentaine de maisons ont été endommagées ou détruites et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué depuis mercredi. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le plus touché par le feu, une autre habitante est grièvement brûlée. Quatre personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, dix-neuf ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien. “Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le feu de l’Aude est sous contrôle mais pas encore éteint

Les pompiers ont entamé samedi un cinquième jour de lutte contre l’incendie qui a ravagé 17.000 hectares dans le massif des Corbières, dans l’Aude, alors qu’une vigilance orange canicule pourrait créer un terrain favorable à la réactivation du feu.Fixé depuis jeudi soir, la mission du millier de pompiers toujours mobilisés est désormais de surveiller les 90 km de lisières et parer à toute reprise, alors que les autorités redoutent un retour de la tramontane, ce vent chaud et sec qui avait attisé les flammes les premiers jours.L’incendie ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu Christian Pouget, préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen.Plus d’une trentaine de maisons ont été endommagées ou détruites et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué depuis mercredi. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le plus touché par le feu, une autre habitante est grièvement brûlée. Quatre personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, dix-neuf ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien. “Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Le feu de l’Aude est sous contrôle mais pas encore éteint

Les pompiers ont entamé samedi un cinquième jour de lutte contre l’incendie qui a ravagé 17.000 hectares dans le massif des Corbières, dans l’Aude, alors qu’une vigilance orange canicule pourrait créer un terrain favorable à la réactivation du feu.Fixé depuis jeudi soir, la mission du millier de pompiers toujours mobilisés est désormais de surveiller les 90 km de lisières et parer à toute reprise, alors que les autorités redoutent un retour de la tramontane, ce vent chaud et sec qui avait attisé les flammes les premiers jours.L’incendie ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu Christian Pouget, préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Après avoir dû quitter leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 15 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen.Plus d’une trentaine de maisons ont été endommagées ou détruites et plus d’une centaine de foyers restent sans électricité dans le village de Fontjoncouse.Le bilan humain n’a pas évolué depuis mercredi. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, le plus touché par le feu, une autre habitante est grièvement brûlée. Quatre personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, dix-neuf ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien. “Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Trump may use military against drug cartels: reports

President Donald Trump is moving to target Latin American drug cartels with the military, US media said Friday, after Washington designated several narcotics trafficking groups as “terrorist” organizations earlier this year.The New York Times reported that Trump has directed the Pentagon to use military force against cartels deemed terrorist organizations.The Wall Street Journal said the president ordered options to be prepared, with the use of special forces and the provision of intelligence support under discussion, and that any action would be coordinated with foreign partners.White House spokeswoman Anna Kelly, while not confirming the reports, said in a statement that Trump’s “top priority is protecting the homeland, which is why he took the bold step to designate several cartels and gangs as foreign terrorist organizations.”The United States designated Venezuela’s Tren de Aragua, Mexico’s Sinaloa Cartel and six other drug trafficking groups with Latin American roots as terror groups in February.The US embassy in Mexico released a statement later Friday, saying both countries would use “every tool at our disposal to protect our peoples” from drug trafficking groups.But the Mexican foreign ministry stressed that Mexico “would not accept the participation of US military forces on our territory.”- ‘No invasion’ -Trump’s administration has since added another Venezuelan gang, the Cartel of the Suns, which has allegedly shipped hundreds of tons of narcotics into the United States over two decades.The United States accuses Venezuela’s President Nicolas Maduro of leading that cartel — an allegation Caracas has rejected as a “ridiculous smokescreen.”Trump signed an executive order on January 20, his first day back in the White House, creating a process for the designation of the cartels, which he said “constitute a national-security threat beyond that posed by traditional organized crime.”US Secretary of State Marco Rubio said in a Thursday interview with EWTN that the designations allow “us to now target what they’re operating and to use other elements of American power, intelligence agencies, the Department of Defense, whatever — to target these groups.””We have to start treating them as armed terrorist organizations, not simply drug dealing organizations,” Rubio said. “It’s no longer a law enforcement issue. It becomes a national security issue.”Trump vowed in March to “wage war” on Mexico’s drug cartels, which he accused of rape and murder.His Mexican counterpart Claudia Sheinbaum, following the reports of potential US military action against cartels, insisted on Friday that there would be “no invasion” of her country.Sheinbaum has made strenuous efforts to show Trump she is acting against Mexico’s cartels, whom he accuses of flooding the United States with drugs, particularly fentanyl.”We are cooperating, we are collaborating, but there will be no invasion. That is absolutely ruled out,” she said.Sheinbaum has been dubbed the “Trump whisperer” for repeatedly securing reprieves from his threats of stiff tariffs over the smuggling of drugs and migrants across their shared border.

Volunteers help families give Khartoum war dead proper burialsSat, 09 Aug 2025 03:11:22 GMT

In Sudan’s war-scarred capital Khartoum, Red Crescent volunteers have begun the grisly task of exhuming the dead from makeshift plots where they were buried during the fighting so their families can give them a proper funeral.Teams of workers in dust-streaked white hazmat suits comb vacant lots, looking for the spots where survivors say they buried …

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Trump demands $1bn from University of California over UCLA protests

President Donald Trump demanded a massive $1 billion fine from the prestigious University of California system on Friday as the administration pushed its claims of antisemitism in UCLA’s response to 2024 student protests related to Gaza.The figure, which is five times the sum Columbia University agreed to pay to settle similar federal accusations of antisemitism, would “completely devastate” the UC public university system, a senior official said. President James Milliken, who oversees the 10 campuses that make up the University of California system, including Los Angeles-based UCLA, said managers had received the $1 billion demand on Friday and were reviewing it.”As a public university, we are stewards of taxpayer resources and a payment of this scale would completely devastate our country’s greatest public university system as well as inflict great harm on our students and all Californians,” he said.”Americans across this great nation rely on the vital work of UCLA and the UC system for technologies and medical therapies that save lives, grow the US economy, and protect our national security.”Asked about Trump’s fine during a press conference on Friday, California Governor Gavin Newsom — who sits on the UC’s board — said “we’ll sue” and accused the president of trying to silence academic freedom.”He has threatened us through extortion with a billion dollar fine unless we do his bidding,” Newsom said, crediting the UC system as “one of the reasons California is the tentpole of the US economy, one of the reasons we have more scientists, engineers, more Nobel laureates, than any other state in this nation.” Media reports suggest the government wants the money in installments and is demanding the university also pay $172 million to a claims fund to compensate Jewish students and others affected by alleged discrimination.The UC system, with schools that are consistently ranked among the best public universities in the United States, is already grappling with the Trump administration’s more-than half-billion dollar freeze on medical and science grants at UCLA alone.The move appears to follow a similar playbook the White House used to extract concessions from Columbia University, and is also trying to use to get Harvard University to bend.Columbia’s agreement includes a pledge to obey rules barring it from taking race into consideration in admissions or hiring, among other concessions, drawing criticism from Newsom.”We will not be complicit in this kind of attack on academic freedom, or on this extraordinary public institution. We are not like some of those other institutions that have followed a different path,” Newsom said.Pro-Palestinian protests rocked dozens of US campuses in 2024, with police crackdowns and mob violence erupting over student encampments, from Columbia to UCLA, with then-president Joe Biden saying “order must prevail.” Universities have been in Trump’s sights since he returned to the White House in January.His Make America Great Again (MAGA) movement views academia as elite, overly liberal and hostile to the kind of ethno-nationalism popular among Trump supporters.