Bac: Jour J pour 720.000 candidats, 85,75% de taux de réussite provisoire
“J’ai eu mention bien, j’aurais préféré mention très bien….” En fin de matinée vendredi, des lycéens exprimaient leur déception ou hurlaient de joie, à la vue des résultats du bac qui, au niveau national, affiche 85,75% de taux de réussite provisoire.En déplacement à Janvry (Essonne), la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé ce taux provisoire quasi-similaire à celui de l’an dernier (85,5%).Dans un lycée à Liffré, au nord de Rennes, les listes sont prises en photo et les jeunes téléphonent à leurs proches pour leur annoncer la nouvelle. Déçu de sa mention “bien”, Arthur relativise: “c’est un moment important, je vais fêter ça évidemment.””J’ai eu mention très bien en section européenne. Je suis vraiment super contente. Je m’attendais à une mention bien pas à une mention très bien”, exulte à l’inverse Ines, “stressée” avant l’affichage.”C’est le grand jour!”, lance Nathan, en terminale générale, qui a revêtu le survêtement de son équipe de football. “Depuis hier soir on est tous ensemble et on est allé faire la fête tous ensemble à Rennes, j’ai les yeux qui piquent car on n’a pas trop dormi….on fera aussi la fête après !” “Le bac ça reste important pour les études supérieures il faut l’avoir, c’est le premier gros diplôme de notre parcours scolaire, c’est marquant”, ajoute-t-il. Sur internet ou affichés dans leur lycée, les quelque 720.000 candidats au baccalauréat des filières générale, technologique et professionnelle vont découvrir leurs résultats, dernière étape symbolique avant de quitter le système scolaire.Les horaires s’échelonnent: depuis 11H30 dans certaines académies (Bordeaux, Limoges, Nantes, Normandie, Rennes, Poitiers), mais principalement à 12H00 (Paris, Versailles, Créteil, Orléans-Tours). Ce sera à 12H30 à Strasbourg, Amiens, Dijon ou Lille, ou encore à 13H00 à Aix-Marseille, Toulouse ou Lyon. Les résultats seront disponibles comme chaque année en ligne ou sur des panneaux d’affichage dans la cour de leur établissement.Assana, 18 ans, attend les siens devant le lycée polyvalent Marcel Cachin à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). “J’ai fait les spécialités maths et physique chimie, j’ai un léger stress pour la mention, j’espère avoir mention bien, on verra parce que je n’ai pas super bien réussi l’épreuve écrite de maths”.Plutôt que de regarder les résultats sur internet, elle s’est déplacée “parce que c’est la dernière fois qu’on va être tous ensemble. Après on va aller fêter ça au resto”. Beaucoup de lycéens savent que leur bac est déjà quasiment assuré. La pression est moindre qu’avant, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales (français écrit et oral, passé en classe de première, épreuves de spécialité, philosophie et grand oral passés en terminale) comptent, elles, pour 60%.- “Toujours une fierté” -Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%.Le bac reste nécessaire pour entamer des études supérieures. Mais nombre de candidats connaissent déjà leur orientation pour l’an prochain, car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d’admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet.”Le fait d’avoir les résultats Parcoursup avant de passer le bac, ça retire quand même une partie de l’enjeu. Mais ça sera toujours une fierté d’avoir le bac”, explique Fiona, en terminale générale à Strasbourg. Elle sait déjà qu’elle ira à Paris, à Dauphine, en licence de Sciences des organisations, et attend ses résultats du bac pour “faire sa réelle inscription”.Pour cette édition, 720.806 candidats étaient inscrits, dont plus de la moitié pour le bac général (386.135 élèves), 145.930 pour le bac technologique et 188.741 pour le bac professionnel.Les épreuves se sont concentrées entre le 16 juin pour la philosophie et le 2 juillet pour les dernières épreuves du grand oral.Pour les élèves qui n’auront pas leur bac, les épreuves de rattrapage du baccalauréat général et technologique se dérouleront jusqu’au mercredi 9 juillet inclus.Cette année, le postulant le plus jeune, inscrit en candidat libre, est âgé de huit ans, une précocité inédite. Le plus âgé a 78 ans.
Bac: Jour J pour 720.000 candidats, 85,75% de taux de réussite provisoire
“J’ai eu mention bien, j’aurais préféré mention très bien….” En fin de matinée vendredi, des lycéens exprimaient leur déception ou hurlaient de joie, à la vue des résultats du bac qui, au niveau national, affiche 85,75% de taux de réussite provisoire.En déplacement à Janvry (Essonne), la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé ce taux provisoire quasi-similaire à celui de l’an dernier (85,5%).Dans un lycée à Liffré, au nord de Rennes, les listes sont prises en photo et les jeunes téléphonent à leurs proches pour leur annoncer la nouvelle. Déçu de sa mention “bien”, Arthur relativise: “c’est un moment important, je vais fêter ça évidemment.””J’ai eu mention très bien en section européenne. Je suis vraiment super contente. Je m’attendais à une mention bien pas à une mention très bien”, exulte à l’inverse Ines, “stressée” avant l’affichage.”C’est le grand jour!”, lance Nathan, en terminale générale, qui a revêtu le survêtement de son équipe de football. “Depuis hier soir on est tous ensemble et on est allé faire la fête tous ensemble à Rennes, j’ai les yeux qui piquent car on n’a pas trop dormi….on fera aussi la fête après !” “Le bac ça reste important pour les études supérieures il faut l’avoir, c’est le premier gros diplôme de notre parcours scolaire, c’est marquant”, ajoute-t-il. Sur internet ou affichés dans leur lycée, les quelque 720.000 candidats au baccalauréat des filières générale, technologique et professionnelle vont découvrir leurs résultats, dernière étape symbolique avant de quitter le système scolaire.Les horaires s’échelonnent: depuis 11H30 dans certaines académies (Bordeaux, Limoges, Nantes, Normandie, Rennes, Poitiers), mais principalement à 12H00 (Paris, Versailles, Créteil, Orléans-Tours). Ce sera à 12H30 à Strasbourg, Amiens, Dijon ou Lille, ou encore à 13H00 à Aix-Marseille, Toulouse ou Lyon. Les résultats seront disponibles comme chaque année en ligne ou sur des panneaux d’affichage dans la cour de leur établissement.Assana, 18 ans, attend les siens devant le lycée polyvalent Marcel Cachin à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). “J’ai fait les spécialités maths et physique chimie, j’ai un léger stress pour la mention, j’espère avoir mention bien, on verra parce que je n’ai pas super bien réussi l’épreuve écrite de maths”.Plutôt que de regarder les résultats sur internet, elle s’est déplacée “parce que c’est la dernière fois qu’on va être tous ensemble. Après on va aller fêter ça au resto”. Beaucoup de lycéens savent que leur bac est déjà quasiment assuré. La pression est moindre qu’avant, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales (français écrit et oral, passé en classe de première, épreuves de spécialité, philosophie et grand oral passés en terminale) comptent, elles, pour 60%.- “Toujours une fierté” -Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. L’an dernier, il était de 91,2%, en hausse sur un an dans les trois voies (générale, technologique et professionnelle). En voie générale, il était de 95,9%.Le bac reste nécessaire pour entamer des études supérieures. Mais nombre de candidats connaissent déjà leur orientation pour l’an prochain, car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d’admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet.”Le fait d’avoir les résultats Parcoursup avant de passer le bac, ça retire quand même une partie de l’enjeu. Mais ça sera toujours une fierté d’avoir le bac”, explique Fiona, en terminale générale à Strasbourg. Elle sait déjà qu’elle ira à Paris, à Dauphine, en licence de Sciences des organisations, et attend ses résultats du bac pour “faire sa réelle inscription”.Pour cette édition, 720.806 candidats étaient inscrits, dont plus de la moitié pour le bac général (386.135 élèves), 145.930 pour le bac technologique et 188.741 pour le bac professionnel.Les épreuves se sont concentrées entre le 16 juin pour la philosophie et le 2 juillet pour les dernières épreuves du grand oral.Pour les élèves qui n’auront pas leur bac, les épreuves de rattrapage du baccalauréat général et technologique se dérouleront jusqu’au mercredi 9 juillet inclus.Cette année, le postulant le plus jeune, inscrit en candidat libre, est âgé de huit ans, une précocité inédite. Le plus âgé a 78 ans.
L’Ukraine visée par un nombre record de drones russes, 23 blessés
L’Ukraine a été la cible dans la nuit de jeudi à vendredi de l’attaque de drones russes la plus massive de la guerre, qui a fait au moins 23 blessés, au lendemain d’une conversation téléphonique sans résultats entre Vladimir Poutine et Donald Trump.Le président américain a d’ailleurs déploré jeudi, dans un rare aveu d’impuissance, n’avoir fait “aucun progrès” pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine, alors que le dirigeant russe a répété que Moscou “ne renoncerait pas à ses objectifs”.Un entretien téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky est prévu vendredi après-midi, a précisé un haut responsable ukrainien à l’AFP.Au total, 550 engins ont été lancés sur l’Ukraine au cours de la nuit dont 539 drones et des missiles, y compris balistiques. La capitale, Kiev, a notamment été visée, ainsi que les régions de Dnipro (centre), Soumy (nord), Kharkiv (nord-est) et Tcherniguiv (nord).”La nuit a été blanche et brutale. La capitale était la cible principale de cette attaque russe”, a déploré M. Zelensky, faisant état d’au moins 23 blessés.Selon le porte-parole de l’armée ukrainienne, Iouri Ignat, il s’agissait du “plus grand nombre” de drones jamais utilisé en une seule attaque par la Russie depuis le début de son invasion en février 2022.Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a lui estimé que cette attaque russe montre le “mépris total envers les Etats-Unis” de Vladimir Poutine. Selon Kiev, les frappes ont commencé “juste après” l’appel avec M. Trump.L’Ukraine a revendiqué avoir neutralisé 478 engins sur les 550 tirés par la Russie.- “Les gens pleuraient” -Selon les autorités, des dizaines d’incendies se sont déclarés à la suite de ces frappes, notamment à Kiev. Un bâtiment de l’ambassade polonaise a été endommagé, selon Varsovie.”Président Trump, Poutine se moque de vos efforts de paix”, a lancé sur X le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.Berlin a de son côté regretté que Moscou “continue de miser sur la force brutale”. “L’Ukraine a besoin de plus pour se défendre, pas moins”, a plaidé le ministère des Affaires étrangères.L’armée russe a de son côté annoncé avoir touché un aérodrome militaire et une raffinerie de pétrole lors de cette attaque.Les journalistes de l’AFP à Kiev ont aperçu, comme lors des précédentes grosses attaques, des habitants affluer dans le métro pour s’y réfugier et y passer la nuit. Ils ont installé des matelas sur le sol ou se sont assis sur des chaises pliantes et sur les bancs en pierre de la station.”Nous passons toutes nos nuits ici, nous connaissons le personnel et les gens qui viennent ici”, explique Ioulia Golovnina, âgée de 47 ans, qui souligne qu'”ici, c’est plus calme” qu’à la surface.Timour, un habitant de Kiev, a de son côté raconté à l’AFP être descendu dans sa cave avec le reste des résidents de son immeuble pour se protéger des bombardements nocturnes.”C’était effrayant. C’était très effrayant. J’avais peur pour mes proches”, affirme-t-il, ajoutant que “les gens pleuraient, les enfants aussi”.”Nous n’avions jamais rien vu de tel auparavant. Il n’y avait jamais eu autant d’explosions. C’était l’attaque la plus violente depuis que je vis ici”, lâche-t-il.- “Aucun progrès” -En Russie, une personne a été tuée au cours de la nuit par une attaque de drones ukrainienne dans la région de Rostov (sud), selon le gouverneur régional.L’Ukraine a affirmé y avoir frappé une usine optique et mécanique qui fabrique des composants pour l’armée russe.Vladimir Poutine était resté ferme jeudi, lors de sa sixième conversation téléphonique avec Donald Trump. Il a dit que la Russie “ne renoncera pas à ses objectifs” en Ukraine, tout en se disant ouvert à la poursuite des négociations avec Kiev.M. Trump a lui une nouvelle fois fait part de sa frustration, reconnaissant n’avoir fait “aucun progrès” lors de cette conversation.Le président ukrainien a aussi plaidé jeudi auprès des Européens pour un “renforcement de notre coopération et de notre coordination au sein de l’UE et de l’Otan”, deux organisations que l’Ukraine ambitionne de rejoindre.La conversation Poutine-Trump intervenait au lendemain de l’annonce par Washington d’une pause dans la livraison de certaines armes à l’Ukraine, une décision qui risque de mettre Kiev dans une position difficile à un moment où les troupes russes continuent d’avancer sur le front.Vendredi, celles-ci ont revendiqué la capture d’une nouvelle localité dans l’est de l’Ukraine, le village de Predtetchyné, situé aux portes de la forteresse ukrainienne de Kostiantynivka.
L’Ukraine visée par un nombre record de drones russes, 23 blessés
L’Ukraine a été la cible dans la nuit de jeudi à vendredi de l’attaque de drones russes la plus massive de la guerre, qui a fait au moins 23 blessés, au lendemain d’une conversation téléphonique sans résultats entre Vladimir Poutine et Donald Trump.Le président américain a d’ailleurs déploré jeudi, dans un rare aveu d’impuissance, n’avoir fait “aucun progrès” pour mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine, alors que le dirigeant russe a répété que Moscou “ne renoncerait pas à ses objectifs”.Un entretien téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky est prévu vendredi après-midi, a précisé un haut responsable ukrainien à l’AFP.Au total, 550 engins ont été lancés sur l’Ukraine au cours de la nuit dont 539 drones et des missiles, y compris balistiques. La capitale, Kiev, a notamment été visée, ainsi que les régions de Dnipro (centre), Soumy (nord), Kharkiv (nord-est) et Tcherniguiv (nord).”La nuit a été blanche et brutale. La capitale était la cible principale de cette attaque russe”, a déploré M. Zelensky, faisant état d’au moins 23 blessés.Selon le porte-parole de l’armée ukrainienne, Iouri Ignat, il s’agissait du “plus grand nombre” de drones jamais utilisé en une seule attaque par la Russie depuis le début de son invasion en février 2022.Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a lui estimé que cette attaque russe montre le “mépris total envers les Etats-Unis” de Vladimir Poutine. Selon Kiev, les frappes ont commencé “juste après” l’appel avec M. Trump.L’Ukraine a revendiqué avoir neutralisé 478 engins sur les 550 tirés par la Russie.- “Les gens pleuraient” -Selon les autorités, des dizaines d’incendies se sont déclarés à la suite de ces frappes, notamment à Kiev. Un bâtiment de l’ambassade polonaise a été endommagé, selon Varsovie.”Président Trump, Poutine se moque de vos efforts de paix”, a lancé sur X le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.Berlin a de son côté regretté que Moscou “continue de miser sur la force brutale”. “L’Ukraine a besoin de plus pour se défendre, pas moins”, a plaidé le ministère des Affaires étrangères.L’armée russe a de son côté annoncé avoir touché un aérodrome militaire et une raffinerie de pétrole lors de cette attaque.Les journalistes de l’AFP à Kiev ont aperçu, comme lors des précédentes grosses attaques, des habitants affluer dans le métro pour s’y réfugier et y passer la nuit. Ils ont installé des matelas sur le sol ou se sont assis sur des chaises pliantes et sur les bancs en pierre de la station.”Nous passons toutes nos nuits ici, nous connaissons le personnel et les gens qui viennent ici”, explique Ioulia Golovnina, âgée de 47 ans, qui souligne qu'”ici, c’est plus calme” qu’à la surface.Timour, un habitant de Kiev, a de son côté raconté à l’AFP être descendu dans sa cave avec le reste des résidents de son immeuble pour se protéger des bombardements nocturnes.”C’était effrayant. C’était très effrayant. J’avais peur pour mes proches”, affirme-t-il, ajoutant que “les gens pleuraient, les enfants aussi”.”Nous n’avions jamais rien vu de tel auparavant. Il n’y avait jamais eu autant d’explosions. C’était l’attaque la plus violente depuis que je vis ici”, lâche-t-il.- “Aucun progrès” -En Russie, une personne a été tuée au cours de la nuit par une attaque de drones ukrainienne dans la région de Rostov (sud), selon le gouverneur régional.L’Ukraine a affirmé y avoir frappé une usine optique et mécanique qui fabrique des composants pour l’armée russe.Vladimir Poutine était resté ferme jeudi, lors de sa sixième conversation téléphonique avec Donald Trump. Il a dit que la Russie “ne renoncera pas à ses objectifs” en Ukraine, tout en se disant ouvert à la poursuite des négociations avec Kiev.M. Trump a lui une nouvelle fois fait part de sa frustration, reconnaissant n’avoir fait “aucun progrès” lors de cette conversation.Le président ukrainien a aussi plaidé jeudi auprès des Européens pour un “renforcement de notre coopération et de notre coordination au sein de l’UE et de l’Otan”, deux organisations que l’Ukraine ambitionne de rejoindre.La conversation Poutine-Trump intervenait au lendemain de l’annonce par Washington d’une pause dans la livraison de certaines armes à l’Ukraine, une décision qui risque de mettre Kiev dans une position difficile à un moment où les troupes russes continuent d’avancer sur le front.Vendredi, celles-ci ont revendiqué la capture d’une nouvelle localité dans l’est de l’Ukraine, le village de Predtetchyné, situé aux portes de la forteresse ukrainienne de Kostiantynivka.
La Chine taxera les importations de cognac français à partir de samedi
La Chine exigera à partir de samedi une augmentation du prix du brandy européen, sous peine d’imposer des taxes antidumping pouvant atteindre 34%, signant l’échec de longues négociations avec Paris à l’approche d’un sommet stratégique UE-Chine.Pékin a débuté l’an dernier une enquête antidumping sur les importations de brandy européen, une riposte à la procédure européenne visant les subventions d’État chinoises dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.Des restrictions avaient dans la foulée étaient imposées aux importateurs, tenus de déposer une caution auprès des douanes chinoises.Ces mesures ont porté un coup sévère à l’ensemble de la filière cognac française, qui affirme perdre 50 millions d’euros par mois.Après des mois de négociations, le ministère chinois du Commerce a publié vendredi une liste de 34 producteurs de brandys s’étant accordés sur une hausse des prix.Plusieurs producteurs de cognac, dont les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, vont donc échapper aux taxes annoncées par la Chine. Une issue “moins défavorable”, selon le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC), qui ne chiffre pas ces tarifs négociés.Les autres producteurs, ou ceux qui ne respecteront pas ces prix, seront frappés d’une taxe allant de 27,7% à 24,9% à partir du 5 juillet, précise le communiqué.”L’autorité chargée de l’enquête a finalement conclu qu’il y avait dumping sur le brandy importé de l’UE”, affirme le ministère.Celui-ci porte un “préjudice substantiel à l’industrie chinoise du brandy”, ajoute-t-il.Le communiqué ne précise pas le montant de la hausse des nouveaux prix.Mais la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux avait indiqué début juin que les négociations en cours portaient sur une hausse de prix de 12 à 16% pour ces alcools.- Entretiens tendus -La France avait multiplié les efforts ces derniers mois pour faire lever l’intégralité de ces restrictions, les jugeant injustifiées.La présidente de l’Assemblée nationale française Yaël Braun-Pivet, en visite en Chine la semaine dernière, avait dit espérer une levée “dans les jours qui viennent” de l’ensemble des restrictions chinoises ciblant le cognac et l’armagnac.L’annonce intervient au moment où le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a enchaîné les entretiens tendus avec ses homologues lors d’une tournée en Europe cette semaine.Elle sera probablement au coeur des discussions entre Wang Yi et son homologue français, Jean-Noël Barrot, ainsi qu’avec le président français Emmanuel Macron, prévues vendredi après-midi à Paris.La deuxième économie mondiale est un marché majeur pour le cognac français, avec des exportations atteignant 1,4 milliard d’euros par an. Mais les choses se sont envenimées lorsque l’UE a imposé en octobre dernier des taxes supplémentaires à l’importation pouvant aller jusqu’à 35% sur les véhicules électriques chinois.Pékin a ensuite déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce, qui a indiqué en avril qu’elle mettrait en place un groupe d’experts pour évaluer la décision européenne.La Chine et l’UE doivent tenir un sommet ce mois-ci à Pékin pour marquer le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.Mais plusieurs dossiers épineux ont terni leur relation ces dernières mois, dont le soutien de Pékin à son allié russe et les questions commerciales.La Chine mène “des cyber-attaques, interfère dans nos démocraties et pratique un commerce déloyal. Ces actions nuisent à la sécurité et à l’emploi en Europe”, a affirmé mercredi Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne Le média Bloomberg News a rapporté vendredi, citant des sources anonymes, que les autorités chinoises envisageaient d’annuler la deuxième journée du sommet, signe de tensions entre Bruxelles et Pékin.
La Chine taxera les importations de cognac français à partir de samedi
La Chine exigera à partir de samedi une augmentation du prix du brandy européen, sous peine d’imposer des taxes antidumping pouvant atteindre 34%, signant l’échec de longues négociations avec Paris à l’approche d’un sommet stratégique UE-Chine.Pékin a débuté l’an dernier une enquête antidumping sur les importations de brandy européen, une riposte à la procédure européenne visant les subventions d’État chinoises dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.Des restrictions avaient dans la foulée étaient imposées aux importateurs, tenus de déposer une caution auprès des douanes chinoises.Ces mesures ont porté un coup sévère à l’ensemble de la filière cognac française, qui affirme perdre 50 millions d’euros par mois.Après des mois de négociations, le ministère chinois du Commerce a publié vendredi une liste de 34 producteurs de brandys s’étant accordés sur une hausse des prix.Plusieurs producteurs de cognac, dont les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, vont donc échapper aux taxes annoncées par la Chine. Une issue “moins défavorable”, selon le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC), qui ne chiffre pas ces tarifs négociés.Les autres producteurs, ou ceux qui ne respecteront pas ces prix, seront frappés d’une taxe allant de 27,7% à 24,9% à partir du 5 juillet, précise le communiqué.”L’autorité chargée de l’enquête a finalement conclu qu’il y avait dumping sur le brandy importé de l’UE”, affirme le ministère.Celui-ci porte un “préjudice substantiel à l’industrie chinoise du brandy”, ajoute-t-il.Le communiqué ne précise pas le montant de la hausse des nouveaux prix.Mais la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux avait indiqué début juin que les négociations en cours portaient sur une hausse de prix de 12 à 16% pour ces alcools.- Entretiens tendus -La France avait multiplié les efforts ces derniers mois pour faire lever l’intégralité de ces restrictions, les jugeant injustifiées.La présidente de l’Assemblée nationale française Yaël Braun-Pivet, en visite en Chine la semaine dernière, avait dit espérer une levée “dans les jours qui viennent” de l’ensemble des restrictions chinoises ciblant le cognac et l’armagnac.L’annonce intervient au moment où le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a enchaîné les entretiens tendus avec ses homologues lors d’une tournée en Europe cette semaine.Elle sera probablement au coeur des discussions entre Wang Yi et son homologue français, Jean-Noël Barrot, ainsi qu’avec le président français Emmanuel Macron, prévues vendredi après-midi à Paris.La deuxième économie mondiale est un marché majeur pour le cognac français, avec des exportations atteignant 1,4 milliard d’euros par an. Mais les choses se sont envenimées lorsque l’UE a imposé en octobre dernier des taxes supplémentaires à l’importation pouvant aller jusqu’à 35% sur les véhicules électriques chinois.Pékin a ensuite déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce, qui a indiqué en avril qu’elle mettrait en place un groupe d’experts pour évaluer la décision européenne.La Chine et l’UE doivent tenir un sommet ce mois-ci à Pékin pour marquer le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.Mais plusieurs dossiers épineux ont terni leur relation ces dernières mois, dont le soutien de Pékin à son allié russe et les questions commerciales.La Chine mène “des cyber-attaques, interfère dans nos démocraties et pratique un commerce déloyal. Ces actions nuisent à la sécurité et à l’emploi en Europe”, a affirmé mercredi Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne Le média Bloomberg News a rapporté vendredi, citant des sources anonymes, que les autorités chinoises envisageaient d’annuler la deuxième journée du sommet, signe de tensions entre Bruxelles et Pékin.
La Chine taxera les importations de cognac français à partir de samedi
La Chine exigera à partir de samedi une augmentation du prix du brandy européen, sous peine d’imposer des taxes antidumping pouvant atteindre 34%, signant l’échec de longues négociations avec Paris à l’approche d’un sommet stratégique UE-Chine.Pékin a débuté l’an dernier une enquête antidumping sur les importations de brandy européen, une riposte à la procédure européenne visant les subventions d’État chinoises dont bénéficient les véhicules électriques fabriqués en Chine.Des restrictions avaient dans la foulée étaient imposées aux importateurs, tenus de déposer une caution auprès des douanes chinoises.Ces mesures ont porté un coup sévère à l’ensemble de la filière cognac française, qui affirme perdre 50 millions d’euros par mois.Après des mois de négociations, le ministère chinois du Commerce a publié vendredi une liste de 34 producteurs de brandys s’étant accordés sur une hausse des prix.Plusieurs producteurs de cognac, dont les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, vont donc échapper aux taxes annoncées par la Chine. Une issue “moins défavorable”, selon le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC), qui ne chiffre pas ces tarifs négociés.Les autres producteurs, ou ceux qui ne respecteront pas ces prix, seront frappés d’une taxe allant de 27,7% à 24,9% à partir du 5 juillet, précise le communiqué.”L’autorité chargée de l’enquête a finalement conclu qu’il y avait dumping sur le brandy importé de l’UE”, affirme le ministère.Celui-ci porte un “préjudice substantiel à l’industrie chinoise du brandy”, ajoute-t-il.Le communiqué ne précise pas le montant de la hausse des nouveaux prix.Mais la Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux avait indiqué début juin que les négociations en cours portaient sur une hausse de prix de 12 à 16% pour ces alcools.- Entretiens tendus -La France avait multiplié les efforts ces derniers mois pour faire lever l’intégralité de ces restrictions, les jugeant injustifiées.La présidente de l’Assemblée nationale française Yaël Braun-Pivet, en visite en Chine la semaine dernière, avait dit espérer une levée “dans les jours qui viennent” de l’ensemble des restrictions chinoises ciblant le cognac et l’armagnac.L’annonce intervient au moment où le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, a enchaîné les entretiens tendus avec ses homologues lors d’une tournée en Europe cette semaine.Elle sera probablement au coeur des discussions entre Wang Yi et son homologue français, Jean-Noël Barrot, ainsi qu’avec le président français Emmanuel Macron, prévues vendredi après-midi à Paris.La deuxième économie mondiale est un marché majeur pour le cognac français, avec des exportations atteignant 1,4 milliard d’euros par an. Mais les choses se sont envenimées lorsque l’UE a imposé en octobre dernier des taxes supplémentaires à l’importation pouvant aller jusqu’à 35% sur les véhicules électriques chinois.Pékin a ensuite déposé une plainte auprès de l’Organisation mondiale du commerce, qui a indiqué en avril qu’elle mettrait en place un groupe d’experts pour évaluer la décision européenne.La Chine et l’UE doivent tenir un sommet ce mois-ci à Pékin pour marquer le 50e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.Mais plusieurs dossiers épineux ont terni leur relation ces dernières mois, dont le soutien de Pékin à son allié russe et les questions commerciales.La Chine mène “des cyber-attaques, interfère dans nos démocraties et pratique un commerce déloyal. Ces actions nuisent à la sécurité et à l’emploi en Europe”, a affirmé mercredi Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne Le média Bloomberg News a rapporté vendredi, citant des sources anonymes, que les autorités chinoises envisageaient d’annuler la deuxième journée du sommet, signe de tensions entre Bruxelles et Pékin.
Russia hits Ukraine with largest barrage of war after Putin-Trump call
Russia launched its largest-ever drone and missile attack on Ukraine overnight on Friday just hours after a telephone call between the US and Russian presidents ended without any breakthrough.AFP journalists in Kyiv heard drones buzzing over the capital and explosions ringing out throughout the night as Ukrainian air defence systems fended off the attack.US President Donald Trump said he had made no progress in discussions with Russian counterpart Vladimir Putin on ending the war.The Kremlin said Russia would pursue the aims of its invasion, now dragging through its fourth year.Tymur, a Kyiv resident who said he had experienced previous Russian attacks, told AFP that the assault in the early hours of Friday was different.”Nothing like this attack had ever happened before. There have never been so many explosions,” he said, adding: “Peaceful people live here. That’s all.”- ‘War and terror’ -Ukrainian President Volodymyr Zelensky said air alerts had begun echoing out across the country as reports of the presidents’ call emerged.”Yet again, Russia is showing it has no intention of ending the war and terror,” Zelensky said on social media.”All of this is clear evidence that without truly large-scale pressure, Russia will not change its dumb, destructive behaviour.”He urged the United States in particular to increase pressure on Moscow.A senior Ukrainian official told AFP that Trump and Zelensky were planning to speak by telephone later on Friday.Polish Foreign Minister Radoslaw Sikorski said an embassy building had been damaged in the attack but that staff were unharmed.”President Trump: Putin is mocking your peace efforts,” he added in the social media post.Germany’s foreign ministry meanwhile said that the timing of the attack, just after the call between Putin and Trump, showed that Moscow “continues to rely on brute force”. “Ukraine needs more to defend itself, not less,” the ministry said on social media.Zelensky said 23 people were wounded in the barrage, which the air force said comprised 539 drones and 11 missiles.A representative of Ukraine’s air force told Ukrainian media that the attack was the largest of the Russian invasion, launched in February 2022.- ‘Complete disregard’ -Overnight Russia attacks have escalated over recent weeks. An AFP tally found Moscow launched a record number of drones and missiles at Ukraine in June, when direct peace talks between Kyiv and Moscow appeared to stall.”Putin clearly shows his complete disregard for the United States and everyone who has called for an end to the war,” Ukrainian Foreign Minister Andriy Sybiga wrote on social media after the attack.In Kyiv, AFP journalists saw dozens of residents of the capital taking shelter in a metro station. Yuliia Golovnina, who said she shelters at the metro regularly, described to AFP the worry that comes with hearing an explosion during an attack.”Will there be another one? Will something collapse on you?” the 47-year-old said.”So in those seconds, you just hold your breath and wait to see what happens next,” she added.Russian attacks have escalated as concerns mount in Kyiv over whether the US will continue delivering military aid, which is key to Ukraine’s ability to fend off the drone and missile barrages. The US announced this week it was reducing some of its aid deliveries.European Commission President Ursula von der Leyen said this was a clear signal that the 27-nation European Union needed to “step up”.Trump’s view of the call with Putin was unusually bleak. After most of his previous five calls with Putin since returning to power in January he has given optimistic reports of progress towards a deal.But he has shown increasing frustration with Putin after an early pivot towards the Russian leader.Ukraine has also ramped up its drone strikes in Russia, where a woman was killed when a Ukrainian drone crashed into an apartment building, the acting regional governor in Rostov said.








