Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l’aide humanitaire

Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza était “la priorité des priorités”, lors d’une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est “intenable, selon le président français.Cette rare visite d’un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors que Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.”La situation aujourd’hui est intenable et elle n’a jamais été aussi grave”, a déclaré le président français, appelant “à une reprise le plus rapidement possible de l’aide humanitaire”, “la priorité des priorités”, selon lui.La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné “avec force” les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.”Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu’ensuite la vérité soit établie comme il se doit,  parce que le monde a des règles, et c’est une bonne chose”, a-t-il déclaré.Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l’Egypte et Gaza à 50 km d’al-Arich, selon l’ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l’armée israélienne a ordonné lundi une “enquête plus approfondie”.- “Pas un projet immobilier” -“La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu’un plein accès de l’aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées”, avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.Ils ont aussi “appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l’aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais”. Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.Interrogé mardi lors d’un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”, M. Macron a répondu que le territoire palestinien n’était “pas un projet immobilier”.”La réalité, c’est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (…)  Après des mois et des mois de bombardements d’une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d’enfants qui sont mutilés sans famille. C’est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C’est pas d’un projet immobilier”, a souligné M. Macron.Depuis octobre 2023, plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d’entre eux appartenant à l’Unrwa, l’agence des Nations unies d’aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza, selon les données de l’ONU datant de novembre.

Lebanon judge refers ex-central bank chief for trial: judicial official

A Lebanese judge on Tuesday referred former central bank governor Riad Salameh to court for trial over the alleged embezzlement of $44 million of the bank’s funds, a judicial official said.The move came seven months after Salameh was arrested in Lebanon over the case.Salameh, who headed the central bank for three decades, faces numerous accusations including embezzlement, money laundering and tax evasion in separate probes in crisis-hit Lebanon and abroad.On Tuesday, the judge issued a decision charging Salameh with embezzling “$44 million from the central bank”, as well as illicit enrichment and forgery, the judicial official said, requesting anonymity as they were not authorised to brief the media.A request to release Salameh was rejected, along with a request to cancel arrest warrants issued in absentia for two of his alleged associates in the case, the official said.The trio were “referred to the Beirut criminal court for trial”, the official added.Salameh, who left office at the end of July 2023, has repeatedly said his wealth comes from private investment and his previous work at US investment firm Merrill Lynch.He is widely viewed as a key culprit in Lebanon’s economic crash, which the World Bank has called one of the worst in recent history, but has defended his legacy, saying he is a “scapegoat” for the crash.In May last year, Germany and France issued arrest warrants for Salameh over accusations including money laundering and fraud, though German prosecutors later cancelled their warrant, saying Salameh could no longer use his post to suppress evidence.In August last year, the United States announced coordinated sanctions with Canada and Britain against Salameh.Lebanon’s new central bank governor Karim Souaid took office last week, pledging to advance key reforms demanded by international creditors to unlock bailout funds.

Dans la bande de Gaza sous les bombes, la peur, les cris et le désespoir

La peur, les explosions et les cris rythment le quotidien des Palestiniens de la bande de Gaza désespérés trois semaines jour pour jour après la reprise des violents bombardements israéliens.”Ils demandent d’évacuer, mais où pourrions-nous aller ?”, demande Mahmoud Hussein, Palestinien d’une vingtaine d’années qui a quitté le nord de la bande de Gaza en raison des bombardements pour s’installer dans une tente à Az-Zawayda, au centre du petit territoire côtier.”Deir el-Balah est dans la zone à évacuer, al-Maghazi, Bureij, Nousseirat… Tout ça doit être évacué”, constate-t-il après avoir regardé les cartes diffusées par l’armée israélienne sommant les Gazaouis de quitter les secteurs où elle va opérer.Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée israélienne a bombardé Deir el-Balah, selon la Défense civile, et M. Hussein a quitté son refuge de fortune, avec d’autres habitants, en direction d’un hôpital de campagne installé dans le secteur.Lundi matin, les familles qui vivent dans ce groupe de tentes improvisées avec des bâches, se sont mises à ranger leurs affaires dans des sacs d’aide humanitaire en polypropylène tissé, ceux qui s’effilochent dès qu’on les ouvre.Pendant que les adultes s’affairent, les enfants attendent et s’ennuient.Sur la route, les charrettes tirées par des ânes ont repris les navettes pour porter les matelas et les biens les plus volumineux, tandis que des femmes marchent avec des paniers sur la tête, dans une scène désormais familière à Gaza où la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont dû quitter leur logement au moins une fois en raison de la guerre, selon les Nations unies.- “Nuage épais” -Israël a repris ses frappes intenses sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à un cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sanglante sur Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre.Au moins 58 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées au cours des dernières 24 heures dans des frappes ou des opérations de l’armée israélienne, a indiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.Peu avant minuit lundi, une frappe aérienne israélienne a visé une maison de Deir el-Balah et neuf personnes, dont cinq enfants, ont été tuées, d’après la Défense civile.”Nous nous sommes précipités dehors, terrorisés, sans même savoir au début où la frappe était tombée”, a déclaré à l’AFP Abed Salah, un voisin, “c’est le nuage épais de poussière qui nous a indiqué qu’elle était proche”.Il dit avoir aidé à extraire les corps de onze personnes, toutes mortes.Des étages se sont repliés les uns sur les autres, comme un accordéon, sur le haut du bâtiment frappé. Une baignoire d’enfant rouge vif est suspendue dans le vide au milieu des gravats.Dans une pièce un jeune homme inspecte les dégâts, un mur entier est tombé, mais deux autres restent debout. Sur l’un est exposé “Machallah” dans une élégante calligraphie encadrée qui n’a pas bougé du mur de béton nu.- “Quel était leur tort ?” -Cette expression, généralement utilisée pour marquer l’admiration, signifie littéralement “ce que Dieu a voulu”, défiant les regards hagards des habitants contemplant le désastre.Une petite fille est assise au milieu d’un océan de décombres: des rouleaux de papier toilette, des couvertures, un matelas de mousse dont la housse à fleurs est déchirée, le tout perdu entre les parpaings et les tiges métalliques.Un garçon a réussi à récupérer une voiture à pieds, et une fille quelques cartes à jouer.”La maison était pleine de personnes déplacées et d’enfants, quatre enfants avec leurs têtes coupées, quel était leur tort?”, dit Nadine Sabah, qui dit s’être trouvée dans l’immeuble au moment de la frappe.Elle est venue à l’hôpital des martyrs d’al-Aqsa où se déroule aussi une scène devenue quotidienne dans la bande de Gaza: les dépouilles sont alignées dans des sacs blancs tâchés de sang avant d’être emportées par une camionnette pour être enterrées.Des hommes et une vieille femme pleurent les morts de la famille Sabah. Les femmes se prennent dans les bras, leurs visages marqués par les larmes.Après s’être réveillée “dans les cris du voisinage”, Amal Jammal une Gazaouie de 35 ans dit avoir quitté Deir al-Balah lundi matin avant une frappe “ayant secoué toute la zone”.”La destruction était massive et la peur encore plus grande”, résume-t-elle, “et il n’y a aucune lueur d’espoir”.

Dans la bande de Gaza sous les bombes, la peur, les cris et le désespoir

La peur, les explosions et les cris rythment le quotidien des Palestiniens de la bande de Gaza désespérés trois semaines jour pour jour après la reprise des violents bombardements israéliens.”Ils demandent d’évacuer, mais où pourrions-nous aller ?”, demande Mahmoud Hussein, Palestinien d’une vingtaine d’années qui a quitté le nord de la bande de Gaza en raison des bombardements pour s’installer dans une tente à Az-Zawayda, au centre du petit territoire côtier.”Deir el-Balah est dans la zone à évacuer, al-Maghazi, Bureij, Nousseirat… Tout ça doit être évacué”, constate-t-il après avoir regardé les cartes diffusées par l’armée israélienne sommant les Gazaouis de quitter les secteurs où elle va opérer.Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée israélienne a bombardé Deir el-Balah, selon la Défense civile, et M. Hussein a quitté son refuge de fortune, avec d’autres habitants, en direction d’un hôpital de campagne installé dans le secteur.Lundi matin, les familles qui vivent dans ce groupe de tentes improvisées avec des bâches, se sont mises à ranger leurs affaires dans des sacs d’aide humanitaire en polypropylène tissé, ceux qui s’effilochent dès qu’on les ouvre.Pendant que les adultes s’affairent, les enfants attendent et s’ennuient.Sur la route, les charrettes tirées par des ânes ont repris les navettes pour porter les matelas et les biens les plus volumineux, tandis que des femmes marchent avec des paniers sur la tête, dans une scène désormais familière à Gaza où la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants ont dû quitter leur logement au moins une fois en raison de la guerre, selon les Nations unies.- “Nuage épais” -Israël a repris ses frappes intenses sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à un cessez-le-feu de deux mois avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l’attaque sanglante sur Israël, le 7 octobre 2023, a déclenché la guerre.Au moins 58 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées au cours des dernières 24 heures dans des frappes ou des opérations de l’armée israélienne, a indiqué le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.Peu avant minuit lundi, une frappe aérienne israélienne a visé une maison de Deir el-Balah et neuf personnes, dont cinq enfants, ont été tuées, d’après la Défense civile.”Nous nous sommes précipités dehors, terrorisés, sans même savoir au début où la frappe était tombée”, a déclaré à l’AFP Abed Salah, un voisin, “c’est le nuage épais de poussière qui nous a indiqué qu’elle était proche”.Il dit avoir aidé à extraire les corps de onze personnes, toutes mortes.Des étages se sont repliés les uns sur les autres, comme un accordéon, sur le haut du bâtiment frappé. Une baignoire d’enfant rouge vif est suspendue dans le vide au milieu des gravats.Dans une pièce un jeune homme inspecte les dégâts, un mur entier est tombé, mais deux autres restent debout. Sur l’un est exposé “Machallah” dans une élégante calligraphie encadrée qui n’a pas bougé du mur de béton nu.- “Quel était leur tort ?” -Cette expression, généralement utilisée pour marquer l’admiration, signifie littéralement “ce que Dieu a voulu”, défiant les regards hagards des habitants contemplant le désastre.Une petite fille est assise au milieu d’un océan de décombres: des rouleaux de papier toilette, des couvertures, un matelas de mousse dont la housse à fleurs est déchirée, le tout perdu entre les parpaings et les tiges métalliques.Un garçon a réussi à récupérer une voiture à pieds, et une fille quelques cartes à jouer.”La maison était pleine de personnes déplacées et d’enfants, quatre enfants avec leurs têtes coupées, quel était leur tort?”, dit Nadine Sabah, qui dit s’être trouvée dans l’immeuble au moment de la frappe.Elle est venue à l’hôpital des martyrs d’al-Aqsa où se déroule aussi une scène devenue quotidienne dans la bande de Gaza: les dépouilles sont alignées dans des sacs blancs tâchés de sang avant d’être emportées par une camionnette pour être enterrées.Des hommes et une vieille femme pleurent les morts de la famille Sabah. Les femmes se prennent dans les bras, leurs visages marqués par les larmes.Après s’être réveillée “dans les cris du voisinage”, Amal Jammal une Gazaouie de 35 ans dit avoir quitté Deir al-Balah lundi matin avant une frappe “ayant secoué toute la zone”.”La destruction était massive et la peur encore plus grande”, résume-t-elle, “et il n’y a aucune lueur d’espoir”.

Markets rise despite China-US tariff clash

Stock markets regained some ground Tuesday, even as trade tensions between the United States and China were strained by turmoil over President Donald Trump’s tariffs offensive.Trump rocked the world economy last week when he held up a chart in the White House garden showing the tariffs being levied on each country.The move triggered a dramatic global market sell-off and fears of a widespread recession as he repeatedly doubled down on his aggressive trade policy.Steep tariffs come into effect against goods from a raft of nations on Wednesday, with Chinese products facing a stunning 104 percent levy after Beijing announced retaliatory measures, provoking a furious US reaction.China blasted what it called US blackmail and vowed to “fight it to the end,” a commerce ministry spokesperson said.The US president insisted that the ball was in China’s court because Beijing “wants to make a deal, badly, but they don’t know how to get it started.””We are waiting for their call. It will happen!” he wrote on social media Tuesday.- China ‘confident’ -In the war of words, China also condemned remarks by Vice President JD Vance in which he said the United States had for too long borrowed money from “Chinese peasants.”The European Union sought to cool tensions, with the bloc’s chief Ursula von der Leyen warning against worsening the trade conflict in a call with Chinese Premier Li Qiang.She stressed stability for the world’s economy as well as “the need to avoid further escalation,” according to a readout from EU officials.The Chinese premier told von der Leyen that the world’s number two economy could weather the economic storm.”China can fully hedge against adverse external effects, and is fully confident of maintaining sustained and healthy economic development,” he said.The EU — which Trump has criticized bitterly over its tariff regime — may unveil its response next week to the 20 percent levies it is facing under Trump.French President Emmanuel Macron called on the defiant US president to reconsider, adding if the EU was forced to respond “so be it.””France and Europe never wanted chaos,” he said.In retaliation for levies introduced in mid-March on steel and aluminum, the EU plans tariffs of up to 25 percent on US goods ranging from soybeans to motorcycles and make-up, according to a document seen by AFP.- Deals to be cut -Underlining Trump’s willingness to negotiate, White House advisor Kevin Hassett told Fox News that the administration would prioritize allies like Japan and Korea among the dozens of nations wanting to cut deals.Wall Street stocks rose Tuesday, as Trump reported a “great call” with South Korea’s leader.Europe’s main indices finished with gains of more than two percent, while Asia’s leading indices also rose after suffering heavy falls Monday.”Investors took advantage of lower valuations and grew more optimistic about US tariff negotiations,” said IG analyst Axel Rudolph.Trump believes the tariffs will revive America’s lost manufacturing base by forcing foreign companies to relocate to the United States, rather than making goods abroad.But many business experts and economists question that, and say his tariffs are arbitrary.In a sign of friction, key Trump ally Elon Musk described senior White House trade advisor Peter Navarro as “dumber than a sack of bricks.”Musk has signaled his opposition to the tariffs, and he hit out after Navarro described his Tesla company as “a car assembler” that wants cheap foreign parts.The US president has ruled out any pause in his aggressive stance, despite retaliatory action from China and signs of criticism from within his Republican Party.”Nearly 50 countries have approached me personally to discuss the president’s new policy and explore how to achieve reciprocity,” Trump’s top trade official told the Senate. Several countries — including Argentina, Vietnam and Israel — had offered to reduce their tariffs, Jamieson Greer said.burs-bgs/des

Markets rise despite China-US tariff clash

Stock markets regained some ground Tuesday, even as trade tensions between the United States and China were strained by turmoil over President Donald Trump’s tariffs offensive.Trump rocked the world economy last week when he held up a chart in the White House garden showing the tariffs being levied on each country.The move triggered a dramatic global market sell-off and fears of a widespread recession as he repeatedly doubled down on his aggressive trade policy.Steep tariffs come into effect against goods from a raft of nations on Wednesday, with Chinese products facing a stunning 104 percent levy after Beijing announced retaliatory measures, provoking a furious US reaction.China blasted what it called US blackmail and vowed to “fight it to the end,” a commerce ministry spokesperson said.The US president insisted that the ball was in China’s court because Beijing “wants to make a deal, badly, but they don’t know how to get it started.””We are waiting for their call. It will happen!” he wrote on social media Tuesday.- China ‘confident’ -In the war of words, China also condemned remarks by Vice President JD Vance in which he said the United States had for too long borrowed money from “Chinese peasants.”The European Union sought to cool tensions, with the bloc’s chief Ursula von der Leyen warning against worsening the trade conflict in a call with Chinese Premier Li Qiang.She stressed stability for the world’s economy as well as “the need to avoid further escalation,” according to a readout from EU officials.The Chinese premier told von der Leyen that the world’s number two economy could weather the economic storm.”China can fully hedge against adverse external effects, and is fully confident of maintaining sustained and healthy economic development,” he said.The EU — which Trump has criticized bitterly over its tariff regime — may unveil its response next week to the 20 percent levies it is facing under Trump.French President Emmanuel Macron called on the defiant US president to reconsider, adding if the EU was forced to respond “so be it.””France and Europe never wanted chaos,” he said.In retaliation for levies introduced in mid-March on steel and aluminum, the EU plans tariffs of up to 25 percent on US goods ranging from soybeans to motorcycles and make-up, according to a document seen by AFP.- Deals to be cut -Underlining Trump’s willingness to negotiate, White House advisor Kevin Hassett told Fox News that the administration would prioritize allies like Japan and Korea among the dozens of nations wanting to cut deals.Wall Street stocks rose Tuesday, as Trump reported a “great call” with South Korea’s leader.Europe’s main indices finished with gains of more than two percent, while Asia’s leading indices also rose after suffering heavy falls Monday.”Investors took advantage of lower valuations and grew more optimistic about US tariff negotiations,” said IG analyst Axel Rudolph.Trump believes the tariffs will revive America’s lost manufacturing base by forcing foreign companies to relocate to the United States, rather than making goods abroad.But many business experts and economists question that, and say his tariffs are arbitrary.In a sign of friction, key Trump ally Elon Musk described senior White House trade advisor Peter Navarro as “dumber than a sack of bricks.”Musk has signaled his opposition to the tariffs, and he hit out after Navarro described his Tesla company as “a car assembler” that wants cheap foreign parts.The US president has ruled out any pause in his aggressive stance, despite retaliatory action from China and signs of criticism from within his Republican Party.”Nearly 50 countries have approached me personally to discuss the president’s new policy and explore how to achieve reciprocity,” Trump’s top trade official told the Senate. Several countries — including Argentina, Vietnam and Israel — had offered to reduce their tariffs, Jamieson Greer said.burs-bgs/des

Musk slams ‘moron’ Trump aide in deepening tariff spat

Billionaire Elon Musk blasted President Donald Trump’s senior trade advisor Peter Navarro as “truly a moron” and “dumber than a sack of bricks” on Tuesday in a growing rift over the US tariff policy that has rocked the world.The extraordinary public spat came after Navarro described the Tesla boss and so-called Department of Government Efficiency (DOGE) chief as “not a car manufacturer” but “a car assembler” who relies on imported parts.Musk, the world’s richest person, has previously signaled his opposition to the president’s new import tariffs that have roiled markets.”Navarro is truly a moron. What he says here is demonstrably false,” Musk posted on his X social network, under a clip of Navarro saying Tesla imported batteries, electronics and tires, and that Musk “wants the cheap foreign parts.”Musk doubled down in a series of other messages, saying that “Tesla has the most American-made cars. Navarro is dumber than a sack of bricks.”Musk also dubbed him “Peter Retarrdo” and said Navarro “should ask the fake expert he invented, Ron Vara” — referring to a fictional pundit Navarro quoted in a series of books and a policy memo, using an anagram of his own name.The South African-born tycoon recently backed the idea of a free-trade zone between North America and Europe — a wish at odds with Trump’s flagship tariffs.The US president has ruled out any pause in his aggressive stance despite retaliatory action from China and signs of criticism from within his normally loyal Republican Party.- ‘Car assembler’ -But there have also been conflicting messages from within the White House itself. A long-time China hawk, Navarro has been one of the most hardline voices on tariffs, and targeted Musk himself in an interview with CNBC.”When it comes to tariffs and trade, we all understand in the White House, and the American people understand, that Elon’s a car manufacturer. But he’s not a car manufacturer — he’s a car assembler in many cases,” Navarro said.”If you go to his Texas plant… the batteries come from Japan and from China, the electronics come from Taiwan.”The row came a day after Navarro insisted in an opinion piece in the Financial Times that the tariffs were “not a negotiation” — only for Trump to admit later that he was in fact open to some negotiations.The spat is all the more unusual because of the mesh of loyalties involved.Trump has strongly defended Musk after a series of vandalism attacks and protests against Tesla over DOGE’s cost-cutting drive — even turning the White House into a pop-up showroom for the electric vehicles in a show of support.Navarro, however, has proven his loyalty to Trump by serving a four-month jail sentence for contempt after refusing to testify to Congress on the January 6, 2021 attack on the US Capitol by Trump supporters.