Google plaide contre la cession forcée de Chrome, avant un jugement décisif

Google a plaidé vendredi contre la cession de son navigateur internet Chrome, recommandé par le gouvernement américain à un juge fédéral chargé de déterminer la peine appliquée au groupe, reconnu coupable de monopole sur le marché de la recherche en ligne.Après trois semaines de débats achevés début mai, l’audience de vendredi a été consacrée aux plaidoiries, avant la décision du juge, attendue d’ici août.Le ministère américain de la Justice réclame la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.”Un Chrome scindé (de Google) ne serait que l’ombre de ce qu’il est aujourd’hui”, a prévenu l’avocat de l’entreprise, John Schmidtlein. “Je ne vois pas comment on peut dire que la concurrence sera renforcée.”Il a souligné que “80% des utilisateurs de Chrome (vivaient) hors des Etats-Unis”. En forçant Google à se défaire de son navigateur, “vous affecteriez tous ces gens”, selon lui.”Chrome est leur fenêtre sur le monde”, a-t-il insisté.Google propose des mesures beaucoup plus limitées, notamment la possibilité donnée aux équipementiers téléphoniques de pré-installer sa boutique d’applications Google Play mais pas Chrome ou le moteur de recherche.”Google soutient qu’une scission serait extrême”, a répliqué le représentant du gouvernement David Dahlquist, “mais ce genre d’opérations est commun dans ce type de dossier et a été réalisé avec succès dans d’autres affaires de concurrence.”- “Davantage de flexibilité” -John Schmidtlein a affirmé que le gouvernement n’avait pas apporté la preuve que les concurrents du groupe auraient pris davantage de parts de marché sans les fameux accords d’exclusivité.Il a mentionné l’exemple de l’opérateur téléphonique américain Verizon qui, bien qu’ayant racheté le moteur de recherche Yahoo! en 2017, avait préféré installer celui de Google sur ses smartphones – sans même être lié au groupe californien par contrat.Parmi la centaine de témoins qui ont été entendus au procès, “personne n’a dit: si j’avais eu plus de flexibilité, j’aurais pré-installé Bing”, le moteur de recherche de Microsoft, principal concurrent de Google sur ce marché, a clamé John Schmidtlein.Apple, à qui Google verse plus de 20 milliards de dollars par an pour installer son moteur par défaut sur les iPhone, “a demandé à plusieurs reprises davantage de flexibilité”, a rétorqué David Dahlquist.”Et Google a répondu: pas (d’installation par) défaut, pas de partage des revenus”, a-t-il rappelé, sur la foi de documents versés au dossier.L’enjeu de ce procès est majeur pour Google, dont l’activité de recherche est déjà sous pression des assistants d’intelligence artificielle (IA) générative concurrents, de ChatGPT à Perplexity, capables, eux aussi, d’aller chercher des informations sur internet.- “Google à genoux” -“C’est extrêmement important pour Google”, a résumé John Schmidtlein. “C’est extrêmement important pour l’innovation.””Nous sommes à un point d’inflexion”, a plaidé David Dahlquist, “qui a le potentiel de changer ce marché pour les générations à venir.”Les parties ont également évoqué, à l’invitation du juge, le possible partage des données réclamé par le gouvernement.”Nous ne cherchons pas à mettre Google à genoux”, a déclaré Adam Sever du ministère de la Justice, “mais nous voulons nous assurer qu’il soit possible de lui faire concurrence.”John Schmidtlein, lui, a fait valoir que les données en question contenaient bien plus que des informations sur le parcours des internautes en ligne. Il a assuré que, pour Google, cela reviendrait à offrir le produit d’investissements humains et financiers considérables effectués sur des décennies.”Il est impossible de compter le nombre de ces algorithmes inventés par des ingénieurs de Google et qui n’ont rien à voir avec les données de recherche récoltées”, a insisté l’avocat du groupe.Or, le ministère de la Justice “nous dit: donnez-nous tout ce qu’il faut pour (que des concurrents puissent) atteindre votre niveau d’ingéniosité”. Pour lui, “ce n’est pas proportionné” aux infractions commises par Google dans ce dossier.

Jets de peinture verte sur deux synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris, selon la police

Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant, situés dans le centre de Paris, ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de source policière.Au pied de la façade du restaurant, “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Outre le restaurant, des jets de peinture ont été constatés par la police sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15. La lecture des images de la caméra de vidéosurveillance du Mémorial a montré une personne vêtue de noir taguer vers 4H30 du matin.”Immense dégoût”, a écrit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans un message posté sur X, avec une photo du Mémorial de la Shoah.”Je condamne avec la plus grande force ces intimidations, l’antisémitisme n’a pas sa place dans notre ville et dans notre République. J’ai demandé au service de la propreté d’intervenir en urgence. Nous porterons plainte”, a réagi la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, dans une déclaration transmise à la presse. Vive émotion également du maire de Paris Centre, Ariel Weil, qui a écrit sur X: “Après la peinture rouge, la peinture verte”, en faisant référence aux “mains rouges” peintes sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. “Cette fois, a-t-il ajouté, le geste est plus précis: mémorial de la Shoah, synagogues et restaurant +juif+. Après tout, ce n’est que du patrimoine. Et ça va sûrement sauver des vies”. “Les actes + militants +, on sait où ça commence, pas où ça finit”, a-t-il conclu.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”, qui “exige le maintien d’une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations et des lieux à caractère religieux”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.

Jets de peinture verte sur deux synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris (police)

Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant, situés dans le centre de Paris, ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de source policière.Au pied de la façade du restaurant, “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Outre le restaurant, des jets de peinture ont été constatés par la police sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15. La lecture des images de la caméra de vidéosurveillance du Mémorial a montré une personne vêtue de noir taguer vers 4H30 du matin.”Immense dégoût”, a écrit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans un message posté sur X, avec une photo du Mémorial de la Shoah.”Je condamne avec la plus grande force ces intimidations, l’antisémitisme n’a pas sa place dans notre ville et dans notre République. J’ai demandé au service de la propreté d’intervenir en urgence. Nous porterons plainte”, a réagi la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, dans une déclaration transmise à la presse. Vive émotion également du maire de Paris Centre, Ariel Weil, qui a écrit sur X: “Après la peinture rouge, la peinture verte”, en faisant référence aux “mains rouges” peintes sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. “Cette fois, a-t-il ajouté, le geste est plus précis: mémorial de la Shoah, synagogues et restaurant +juif+. Après tout, ce n’est que du patrimoine. Et ça va sûrement sauver des vies”. “Les actes + militants +, on sait où ça commence, pas où ça finit”, a-t-il conclu.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”, qui “exige le maintien d’une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations et des lieux à caractère religieux”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.

Jets de peinture verte sur deux synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris (police)

Le Mémorial de la Shoah, deux synagogues et un restaurant, situés dans le centre de Paris, ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de source policière.Au pied de la façade du restaurant, “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Outre le restaurant, des jets de peinture ont été constatés par la police sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15. La lecture des images de la caméra de vidéosurveillance du Mémorial a montré une personne vêtue de noir taguer vers 4H30 du matin.”Immense dégoût”, a écrit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dans un message posté sur X, avec une photo du Mémorial de la Shoah.”Je condamne avec la plus grande force ces intimidations, l’antisémitisme n’a pas sa place dans notre ville et dans notre République. J’ai demandé au service de la propreté d’intervenir en urgence. Nous porterons plainte”, a réagi la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, dans une déclaration transmise à la presse. Vive émotion également du maire de Paris Centre, Ariel Weil, qui a écrit sur X: “Après la peinture rouge, la peinture verte”, en faisant référence aux “mains rouges” peintes sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024. “Cette fois, a-t-il ajouté, le geste est plus précis: mémorial de la Shoah, synagogues et restaurant +juif+. Après tout, ce n’est que du patrimoine. Et ça va sûrement sauver des vies”. “Les actes + militants +, on sait où ça commence, pas où ça finit”, a-t-il conclu.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”, qui “exige le maintien d’une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations et des lieux à caractère religieux”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.

Ukraine: nouvelle avancée russe dans la région de Soumy, où Kiev craint un assaut d’ampleur

La Russie a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy, où Kiev craint un assaut d’ampleur et vient d’ordonner de nouvelles évacuations.Malgré l’intensification des contacts diplomatiques pour trouver une issue à l’invasion russe de 2022, les combats restent féroces en Ukraine.Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué avoir pris le village de Vodolagy, dans la région de Soumy (nord-est), près de la frontière russe.Il a aussi indiqué s’être emparé d’un village de la région orientale de Donetsk, Novopil.L’essentiel des combats se concentre dans l’est de l’Ukraine, mais Kiev craint une nouvelle offensive russe dans la région de Soumy.Une attaque à grande échelle représenterait un défi important pour l’armée ukrainienne, moins bien dotée et déjà en position difficile sur le front.La Russie a revendiqué cette semaine la prise de plusieurs villages, proche de sa frontière, dans la région de Soumy. Elle est suspectée de vouloir créer une zone tampon pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son territoire, comme l’été dernier à Koursk.Plus tôt cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats en vue d’une possible offensive dans la zone.L’administration régionale de Soumy a annoncé samedi l’évacuation obligatoire de onze villages proches de la frontière.Elle n’a pas cité la crainte d’un assaut, mais a justifié cette décision par “la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements”.Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d’évacuation, selon les autorités régionales.L’évacuation obligatoire d’un village est généralement décidée quand les combats s’intensifient, mais ne signifie pas forcément que l’armée russe s’apprête à s’en emparer.- Rendez-vous lundi? -Le porte-parole du service d’Etat des garde-frontières, Andriï Demtchenko, a néanmoins affirmé jeudi à la télévision ukrainienne que la Russie avait massé assez de forces près de Soumy pour “tenter une attaque”.Selon lui, ce “renforcement” a commencé quand les forces de Moscou luttaient contre les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk, qui fait face à celle de Soumy.L’armée ukrainienne y avait lancé une offensive surprise en août, un épisode embarrassant pour le Kremlin.Mais elle a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait, et la Russie assure l’en avoir chassé complètement.La Russie a lancé en février 2022 ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, pays dont elle occupe actuellement environ 20% du territoire. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.Les efforts diplomatiques pour y mettre fin s’intensifient ces dernières semaines, mais chaque camp accuse l’autre de ne pas vouloir la paix.Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi à Istanbul, après un premier rendez-vous peu fructueux le 16 mai.L’Ukraine n’a pas encore dit si elle acceptait. Elle demande notamment à recevoir le “mémorandum” préparé par Moscou pour exposer ses conditions pour une paix durable.M. Zelensky a encore renforcé le doute vendredi sur la venue d’une délégation ukrainienne, en évoquant une prochaine réunion “potentielle”.Il a accusé la Russie de faire tout pour que celle-ci “n’apporte aucun résultat”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un appel avec M. Zelensky vendredi soir, a plaidé pour la participation des deux pays lundi avec des “délégations fortes”, selon l’agence étatique turque Anadolu.La composition de la délégation russe lors du premier cycle de discussion, menée par un conseiller de second plan, avait été interprétée par Kiev comme un signe du manque de sérieux.Moscou prévoit d’envoyer la même équipe lundi.Kiev exhorte la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat proposé par Washington et soutenu par les Européens, mais le Kremlin s’y refuse pour l’instant.Les frappes se poursuivent par ailleurs dans le pays, faisant selon les autorités ukrainiennes des morts et blessés parmi les civils, notamment dans des régions du sud et de l’est.

Ukraine: nouvelle avancée russe dans la région de Soumy, où Kiev craint un assaut d’ampleur

La Russie a revendiqué samedi la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Soumy, où Kiev craint un assaut d’ampleur et vient d’ordonner de nouvelles évacuations.Malgré l’intensification des contacts diplomatiques pour trouver une issue à l’invasion russe de 2022, les combats restent féroces en Ukraine.Le ministère russe de la Défense a annoncé dans un communiqué avoir pris le village de Vodolagy, dans la région de Soumy (nord-est), près de la frontière russe.Il a aussi indiqué s’être emparé d’un village de la région orientale de Donetsk, Novopil.L’essentiel des combats se concentre dans l’est de l’Ukraine, mais Kiev craint une nouvelle offensive russe dans la région de Soumy.Une attaque à grande échelle représenterait un défi important pour l’armée ukrainienne, moins bien dotée et déjà en position difficile sur le front.La Russie a revendiqué cette semaine la prise de plusieurs villages, proche de sa frontière, dans la région de Soumy. Elle est suspectée de vouloir créer une zone tampon pour empêcher des incursions ukrainiennes sur son territoire, comme l’été dernier à Koursk.Plus tôt cette semaine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats en vue d’une possible offensive dans la zone.L’administration régionale de Soumy a annoncé samedi l’évacuation obligatoire de onze villages proches de la frontière.Elle n’a pas cité la crainte d’un assaut, mais a justifié cette décision par “la menace constante qui pèse sur la vie des civils en raison des bombardements”.Au total, 213 localités de la région sont déjà placées sous ordre d’évacuation, selon les autorités régionales.L’évacuation obligatoire d’un village est généralement décidée quand les combats s’intensifient, mais ne signifie pas forcément que l’armée russe s’apprête à s’en emparer.- Rendez-vous lundi? -Le porte-parole du service d’Etat des garde-frontières, Andriï Demtchenko, a néanmoins affirmé jeudi à la télévision ukrainienne que la Russie avait massé assez de forces près de Soumy pour “tenter une attaque”.Selon lui, ce “renforcement” a commencé quand les forces de Moscou luttaient contre les soldats ukrainiens dans la région russe de Koursk, qui fait face à celle de Soumy.L’armée ukrainienne y avait lancé une offensive surprise en août, un épisode embarrassant pour le Kremlin.Mais elle a perdu depuis la quasi-totalité du territoire qu’elle contrôlait, et la Russie assure l’en avoir chassé complètement.La Russie a lancé en février 2022 ses troupes à l’assaut de l’Ukraine, pays dont elle occupe actuellement environ 20% du territoire. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires dans les deux camps.Les efforts diplomatiques pour y mettre fin s’intensifient ces dernières semaines, mais chaque camp accuse l’autre de ne pas vouloir la paix.Moscou a proposé à Kiev de se retrouver pour de nouveaux pourparlers directs lundi à Istanbul, après un premier rendez-vous peu fructueux le 16 mai.L’Ukraine n’a pas encore dit si elle acceptait. Elle demande notamment à recevoir le “mémorandum” préparé par Moscou pour exposer ses conditions pour une paix durable.M. Zelensky a encore renforcé le doute vendredi sur la venue d’une délégation ukrainienne, en évoquant une prochaine réunion “potentielle”.Il a accusé la Russie de faire tout pour que celle-ci “n’apporte aucun résultat”.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un appel avec M. Zelensky vendredi soir, a plaidé pour la participation des deux pays lundi avec des “délégations fortes”, selon l’agence étatique turque Anadolu.La composition de la délégation russe lors du premier cycle de discussion, menée par un conseiller de second plan, avait été interprétée par Kiev comme un signe du manque de sérieux.Moscou prévoit d’envoyer la même équipe lundi.Kiev exhorte la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat proposé par Washington et soutenu par les Européens, mais le Kremlin s’y refuse pour l’instant.Les frappes se poursuivent par ailleurs dans le pays, faisant selon les autorités ukrainiennes des morts et blessés parmi les civils, notamment dans des régions du sud et de l’est.