US hiring beats expectations in March as tariff uncertainty brews

Hiring in the United States was stronger than expected in March, government data showed Friday, even as uncertainty brewed over the wider effects of President Donald Trump’s tariffs and other policies.The world’s biggest economy added 228,000 jobs last month, much more than analysts anticipated and significantly above February’s revised 117,000 figure, said the Department of Labor.The jobless rate meanwhile edged up to 4.2 percent, from 4.1 percent in February.Trump said in a social media post that these were “great job numbers, far better than expected.””It’s already working,” he added, referring to his policies.”The President’s push to onshore jobs here in the United States is working,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said in a separate statement, pointing to job growth in areas like transportation.Since January, the Trump administration has embarked on wide-ranging job cuts to the federal government, while the president also unleashed steep tariffs targeting allies and adversaries alike.But economists expect it will take time for the full effects of his policies to ripple through the economy, warning of higher consumer prices and an impact on growth.The hiring number showed that the jobs market remained robust for now, and it was notably above the 130,000 figure that analysts expected, according to Briefing.com.Sectors that saw job gains included health care and social assistance, as well as retail trade — “partially reflecting the return of workers from a strike,” the report said.But federal government employment declined by 4,000 in March, following the loss of 11,000 jobs in February.Average hourly earnings grew 0.3 percent in March to $36.00, picking up slightly from February’s pace.- Tariff shock -“In light of the tariff announcements this week and the sharp drop in stock markets around the world in response, these data are likely not capturing the moment with respect to the actual strength of the economy,” warned chief economist Mike Fratantoni of the Mortgage Bankers Association.Looking ahead, economists are monitoring the effects of sweeping tariffs that Trump imposed on some of the biggest US trading partners in March, alongside even broader action set to take effect in April.On Wednesday, Trump announced a 10 percent tariff on most US trading partners, set to take effect Saturday.”The impact of these tariffs is unknown but most economists would say this is a huge disruption,” said Dan North, senior economist at Allianz Trade North America.”It’s the uncertainty itself that is now a driving force economically,” he told AFP.Apart from adding to consumer costs in the near-term, North expects the tariffs could also “put a damper on job growth” and weigh on the labor market as well.

Foot: joueur emblématique, De Bruyne va quitter Manchester City en fin de saison

“Le moment est venu”: l’international belge Kevin de Bruyne, bientôt 34 ans, a annoncé vendredi son départ imminent de Manchester City, club anglais avec lequel il a remporté six titres de champion d’Angleterre et une Ligue des champions sous les ordres de Pep Guardiola.”Les meilleures choses ont une fin”, a encore écrit vendredi le milieu de terrain belge sur son compte X, à propos de ses dix saisons ponctuées de succès avec les Citizens. “Cette ville, ce club. Ce peuple… m’a TOUT donné. je n’avais pas d’autre choix que de TOUT donner en retour! Et devinez quoi -Nous avons tout gagné”, a-t-il ajouté.Au total, De Bruyne a remporté 14 titres en 10 saisons avec Manchester City, et a été désigné à deux reprises meilleur joueur de la saison en Premier League (2019-20 et 2020-21).”Il est l’un des plus grands joueurs que nous ayons vus, a déclaré son entraîneur Pep Guardiola après l’annonce du joueur. Ses passes, ses buts, sa vision du jeu dans les derniers trentes mètres sera difficile à remplacer. Ce qu’il a fait ces dix dernières années est remarquable.”L’annonce de son départ était toutefois pressentie alors que le contrat du Belge, arrivé en 2015 de Wolfsbourg (Allemagne), expire en juin, un point qui rend incertaine sa participation à la prochaine Coupe du monde des clubs du 15 juin au 13 juillet aux Etats-Unis.Après quasiment une décennie de succès, De Bruyne et Manchester City bouclent en outre une saison très délicate.Actuels cinquièmes de Premier League, les quadruples champions d’Angleterre en titre vont perdre leur couronne et sont d’ores et déjà hors course en Ligue des champions.Dans son texte, le joueur n’a pas donné d’autre indication sur son avenir.Ce futur intéresse aussi grandement la Belgique de l’entraîneur français Rudi Garcia, alors que Kevin De Bruyne (109 sélections) est l’un des derniers représentants de la “génération dorée” des Diables rouges, troisième du Mondial-2018.

Ligue 1: Lille en quête de fraîcheur physique et mentale

Deuxième club français à avoir le plus joué cette saison, le Losc a adapté ses séances d’entraînement, à la recherche de fraîcheur physique et mentale avant son déplacement crucial pour l’Europe à Lyon samedi (21h05) lors de la 28e journée de Ligue 1.Il n’y a guère que Paris, avec sa finale de Coupe de France, le Trophée des champions et son parcours européen, qui devance Lille au nombre de rencontres disputées: 45, une de plus que le club nordiste.Lyon, à titre de comparaison, a joué cinq matches de moins que son adversaire du week-end, qui a dû passer par le troisième tour de qualification puis les barrages d’accession à la Ligue des champions, avant de poursuivre son parcours vers un huitième de finale inespéré.Mais cette belle aventure a un coût: la fatigue des corps et des esprits, pour des joueurs dont certains sont aussi appelés par leur sélection lors des trêves internationales.Les Dogues ont semblé manquer de jus ces dernières semaines, contre Dortmund (défaite 2-1), Nantes (défaite 1-0) et même lors de la seconde période face à Lens (victoire 1-0), après une première jouée avec beaucoup d’intensité.”Globalement, on est dans les mêmes standards, rétorque Bruno Genesio. On ne peut pas dire qu’il y a une baisse de régime, mais je parle beaucoup d’aspect mental dans mes analyses aussi, et on ne peut pas occulter le nombre de matches, tout ce qu’on a vécu de bien et de moins bien depuis le mois d’août, on ne peut pas occulter non plus que l’adversaire (Lens, NDLR) en deuxième période a été meilleur.”- Zhegrova de retour dans le groupe? -L’entraîneur a tout de même modifié ses séances: “Cette semaine, on a adapté nos entraînements à ce que je vois, parce que c’est important de se fier à la fois à des éléments factuels et objectifs comme les données athlétiques qui ne montrent rien d’anormal dans nos prestations, mais aussi à ce qu’on ressent, explique-t-il. Aujourd’hui (jeudi, NDLR), c’était une séance beaucoup plus légère que ce qu’on fait habituellement avec des joueurs beaucoup plus ménagés que d’autres.”Tout au long de la saison, le Lyonnais de 58 ans a dû s’adapter au gré des blessures et autres suspensions, se reposant souvent sur les mêmes joueurs: les défenseurs Thomas Meunier, Bafodé Diakité et Alexsandro ont énormément joué, tout comme le capitaine Benjamin André et le buteur Jonathan David, par manque de solutions alternatives.”Je pense que la fraîcheur mentale va être déterminante dans cette fin de saison et on essaie de bien observer nos joueurs, ajoute l’entraîneur. Il faut garder du volume et de l’intensité à l’entraînement mais aussi savoir adapter certaines séances.”Le retour des attaquants Matias Fernandez-Pardo, acté, et Edon Zhegrova, attendu, pourrait faire beaucoup de bien au Losc, cinquième avec 47 points, autant que Nice (quatrième) et deux de moins que Marseille (troisième). Le Kosovar, qui n’a plus joué depuis le 14 décembre, postule à une place dans le groupe pour cette rencontre face à Lyon, septième (45 pts).Jusqu’au bout, la course pour la Ligue des champions promet d’être serrée, avec cette saison six prétendants pour trois places, de Monaco (deuxième, 50 pts) à Lyon en passant par Strasbourg (sixième, 46 pts).La clé pour les Lillois sera “la gestion des émotions et le sang-froid”, prédit Genesio. La disposition mentale et physique des joueurs aussi.

Radio Free Europe sonnée mais “toujours debout” face aux assauts de Trump

“Troublé, déconcerté, déterminé”: plus de deux semaines après l’annonce par l’administration américaine du démantèlement brutal de Radio Free Europe, son patron a encore du mal à mettre les mots sur l’épreuve traversée par ses 1.700 journalistes.Mais Stephen Capus l’assure, il ne baissera pas les bras: “Je n’ai pas choisi la bagarre mais maintenant je ne reculerai pas”, dit-il dans une interview accordée jeudi à l’AFP depuis le siège de la radio à Prague.Donald Trump a signé en mars un décret rangeant parmi les “éléments inutiles de la bureaucratie fédérale” l’USAGM, structure qui chapeaute les médias publics américains à l’étranger – comme Voice of America, Radio Free Europe/Radio Liberty et Radio Free Asia. Plongée du jour au lendemain dans l’incertitude, RFE/RL a remporté la semaine dernière une première victoire en justice et attend désormais le déblocage de subventions de 77 millions de dollars (69 millions d’euros), “retenues illégalement”.”Nous sommes toujours debout, nous avons gardé l’ensemble de nos 27 langues, mais avec un personnel réduit et des économies qui diminuent comme peau de chagrin”, explique son dirigeant, visiblement secoué, alors qu’une “grande partie” du personnel a dû être mis en congé cette semaine. “Nous nous dirigeons tout droit vers une situation désespérée”, lâche-t-il.- “Attaque de l’intérieur” -Si Radio Free Europe a l’habitude de se battre contre les autocrates qui “bloquent nos services ou emprisonnent nos journalistes”, là, “l’attaque vient de l’intérieur et nous ne nous y attendions pas”.Washington a non seulement coupé les vivres mais aussi désactivé “sans préavis” les services satellitaires permettant de transmettre un programme en Russie et d’autres régions, révèle le sexagénaire.Cravate jaune et bleu et bracelet en soutien à l’Ukraine en guerre, Stephen Capus, arrivé début 2024 après 20 ans au sein de la chaîne NBC, insiste sur “la mission cruciale” de RFE/RL, dans un état d’esprit très “différent” de ce qu’il a pu connaître dans d’autres médias.Financée par le Congrès américain, la radio a été fondée en 1950 pendant la Guerre froide pour émettre vers le bloc communiste. Elle a contribué, quatre décennies plus tard, à la chute des régimes totalitaires en Europe centrale et de l’Est.Basée à l’origine à Munich, la radio s’est déplacée à Prague en 1995 et émet aujourd’hui vers 23 pays – dont beaucoup restreignent drastiquement la liberté des médias -, avec une audience de près de 50 millions de personnes chaque semaine.- Sentiment de “trahison” -Ses journalistes sont régulièrement pris pour cible, à l’instar d’Alsu Kurmasheva qui a été détenue pendant plusieurs mois en Russie avant d’être libérée en août 2024 dans un échange de prisonniers historique entre Moscou et les Occidentaux.Dans les locaux de Prague, nombreux s’inquiètent de leur sort si la radio met la clef sous la porte.”Le bâtiment entier est rempli de gens qui ont quitté leur pays et se sentent aujourd’hui trahis”, souffle Stephen Capus. “Vont-ils devoir être renvoyés en Afghanistan, Iran, Russie, Bélarus ou Géorgie?””Chaque jour, ils sont harcelés, intimidés”, raconte-t-il, mettant en garde contre “un désastre humanitaire” s’ils perdaient leur emploi. Pour le président de Radio Free Europe, la décision américaine de geler les fonds est “un cadeau fait aux ennemis des Etats-Unis”, “un baiser absolu”.Dans cette période sombre, Stephen Capus “puise sa force” dans “l’incroyable” soutien reçu à travers l’Europe, de la part des responsables politiques mais aussi de tous les auditeurs trouvant dans Radio Free Europe, hier comme aujourd’hui, une échappatoire face aux restrictions des droits. “Nous sommes déterminés à remporter ce combat et nous sommes convaincus que la loi est de notre côté”, conclut-il, avant de repartir plaider la cause de ses troupes.

Where things stand in the US-China trade war

China has hit back against US President Donald Trump’s “liberation day” tariffs, slapping 34 percent levies on all imports of American goods.AFP looks at how an escalating trade war between the United States and China is playing out — and what impact it might have.- Why is China so vulnerable to tariffs? – Trade between the world’s two largest economies is vast.Sales of Chinese goods to the United States last year totalled more than $500 billion — 16.4 percent of the country’s exports, according to Beijing’s customs data.And China imported $143.5 billion in goods from the United States in 2024, according to the office of the US Trade Representative.But China has long drawn Trump’s ire with a trade surplus with the United States that reached $295.4 billion last year, according to the US Commerce Department’s Bureau of Economic Analysis.Beijing’s leaders have been reluctant to disrupt the status quo, in part because China’s export-driven economy is particularly sensitive to vicissitudes in international trade.US duties also threaten to harm China’s fragile economic recovery as it struggles with a long-running debt crisis in the property sector and persistently low consumption — a downturn Beijing had sought to slow with broad fiscal stimulus last year.But an intensified trade war will likely mean China cannot peg its hopes for strong economic growth this year on its exports, which reached record highs in 2024.”The US tariffs on Chinese imports announced so far this year could fully negate the lift from the fiscal stimulus measures announced so far,” Frederic Neumann, Chief Asia Economist at HSBC, told AFP.- What impact will the new US tariffs have? -Trump’s new tariffs slap 10 percent levies on imports from around the world.But China has been hit particularly hard — the latest salvo adds 34 percent to a 20 percent rate imposed last month, bringing the total additional tariffs on imports from the Asian economic powerhouse imposed by this Trump administration to 54 percent.The tariffs come into effect in stages — a 10 percentage point bump on Thursday, followed by the full levy on April 9.China is also under sector-specific tariffs on steel, aluminium and car imports.Analysts expect the new levies to take a significant chunk out of the country’s GDP, which Beijing’s leadership hope will grow five percent this year.Julian Evans-Pritchard, Head of China Economics at Capital Economics, said in a note he expects the economic hit to range from 0.5 to one percent of GDP.Likely to be hit hardest are China’s top exports to the United States — the country is the dominant supplier of goods from electronics and electrical machinery to textiles and clothing, according to the Peterson Institute of International Economics.And analysts also warn that because of the crucial role Chinese goods play in supplying US firms, the tariffs may also have major knock-on effects. “US imports from China are dominated by capital goods and industrial materials instead of consumer goods,” Gene Ma, Head of China Research at the Institute of International Finance, told AFP.”The tariff will hurt US manufacturers as well as consumers.””This trade war not only has a destructive impact on China but also on the global trade system,” Chen Wenling, Chief Economist at the China Center for International Economic Exchanges in Beijing, said.- How has Beijing responded? -Beijing made good on its vow of “countermeasures” against the United States on Friday, slapping 34 percent levies on all US products coming into the country in measures that will take effect next Thursday.It also said it would impose export controls on a number of rare earth elements used in medical technology and consumer electronics.US exports to China last year were dominated by agricultural products, primarily oilseeds and grains, according to the US-China Business Council.Oil and gas closely follows, with pharmaceuticals and semiconductors also among major exports.In 2022, the Council said, over 900,000 American jobs were supported by US exports of goods and services to China.Those measures come on top of tariffs imposed by Beijing last month — 15 percent on imports of coal and liquefied natural gas from the United States and 10 percent on crude oil, agricultural machinery, big-engined vehicles and pickup trucks.Analysts say those moves are designed to hit Trump’s support base — those in rural US heartlands that voted him into office last year.Beijing has called for “dialogue” to resolve the dispute, but any deal will take time.”There are still chances for the two parties to resume talks in the following months,” Betty Wang at Oxford Economics told AFP.”But historical experience suggests that tariffs are typically quick to rise and slow to fall.”