Nîmes: six blessés, dont quatre mineurs, dans une fusillade, sur fond de trafic de drogue

Une fusillade a fait six blessés, dont quatre mineurs, vendredi soir à Nîmes, lorsque des tireurs ont ouvert le feu sur une place entourée d’immeubles, vraisemblablement sur fond de rivalités liées au trafic de drogue.La fusillade a éclaté peu avant 19H00 dans le quartier populaire de Valdegour, dans l’ouest de la ville, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.Elle a fait six blessés “âgés de 15 ans, deux de 16 ans, 17 ans, 18 ans, et 20 ans”, a précisé la procureure de Nîmes Cécile Gansac dans un communiqué samedi après-midi, après que des informations de sources policières eurent évoqué jusqu’à huit personnes touchées.”Les victimes de 15 ans et 17 ans restent hospitalisées dans un état préoccupant. Leur pronostic vital ne serait cependant plus engagé”, a ajouté la procureure.”Trois ont été victimes d’éclats de balles et présentent un état de santé hors de danger” et la plus âgée est sortie de l’hôpital, selon la magistrate.Le communiqué indique qu’à l’arrivée de la police sur les lieux vers 19H00, des témoins de l’attaque “faisaient état de tirs en rafale par des individus arrivés et repartis en véhicule”. “Les investigations techniques et scientifiques se poursuivent actuellement afin d’identifier le ou les auteurs des faits, de déterminer les circonstances exactes du passage à l’acte, ses causes et ses motivations”, poursuit Cécile Gensac.Elle n’avance pas de piste privilégiée, alors que des sources ont rapidement évoqué un possible conflit autour du trafic de stupéfiants, présent dans le quartier de Valdegour, où a eu lieu la fusillade, et dans le quartier voisin de Pissevin.Des sources policières ont de leur côté fait état de témoignages évoquant trois personnes arrivant du quartier de Pissevin et ayant ouvert le feu avant de s’enfuir à bord de deux véhicules. Une vingtaine d’étuis de calibre .222 Remington, plutôt utilisé pour le tir sportif ou la chasse, ont été retrouvés sur place, selon ces sources.Il n’était pas clair si les personnes touchées étaient directement visées ou des victimes collatérales, alors qu’au moment de l’attaque, selon des témoignages, la place commençait à se remplir d’habitants sortant de chez eux après une journée de chaleur caniculaire.- “Il faut faire quelque chose” -Le quartier de la place Avogadro où s’est déroulée la fusillade est “cartographié comme étant un point de deal”, avait précisé tard vendredi Nathalie Welté, procureure adjointe de Nîmes.Et selon une source proche de l’enquête, une rivalité sur fond de stupéfiants pourrait être à l’origine de la fusillade. Le quartier voisin de Pissevin, dont 70% des 16.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, est en effet connu pour ses points de deal et a été lui aussi théâtre de fusillades liées au trafic.En août 2023, un garçonnet de 10 ans y avait été tué, fauché par une balle perdue, déclenchant une vive émotion. Des ministres de l’Intérieur se sont régulièrement rendus sur place et une importante opération de rénovation y a été lancée l’an dernier.”Ce ne sont pas des gens d’ici, ce sont des gens d’en bas, de la Zup Sud (nom donné à Pissevin, NDLR) qui font ça. Ils ont toujours fait ça, et ils continueront toujours tant que la loi ne fait pas son travail”, réagissait samedi matin un habitant du quartier Valdegour, qui n’a pas souhaité donner son nom mais seulement son âge, 28 ans.”Nous, on en a marre, on a peur, on n’est plus en sécurité ici (…). Il faut faire quelque chose”, a-t-il dit à l’AFP.”Ils ont mis un commissariat, mais il ne sert à rien, on ne voit jamais de policiers, on ne voit jamais de patrouille qui passe, rien, ce n’est pas normal”, a souligné le jeune homme, l’un des rares riverains à s’aventurer dans le quartier écrasé de chaleur et où aucune présence des forces de l’ordre n’était visible.Possibles stigmates de la fusillade, des traces de sang étaient elles toujours visibles samedi, de même qu’un impact de balle sur un poteau.

Rwanda, DR Congo sign peace deal in US after rebel sweepSat, 28 Jun 2025 14:47:10 GMT

Rwanda and the Democratic Republic of Congo have signed a peace agreement Washington to end fighting that has killed thousands, with the two countries pledging to pull back support for guerrillas — and President Donald Trump boasting of securing mineral wealth.”Today, the violence and destruction comes to an end, and the entire region begins a …

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LR: Retailleau s’entoure d’une direction élargie et renouvelle les instances du parti

Bruno Retailleau s’est entouré de 13 vice-présidents à la tête des Républicains (LR), ainsi que d’un bureau politique et d’une commission d’investiture renouvelés, annoncés samedi lors du conseil national du parti, près d’un mois après sa large victoire face à Laurent Wauquiez.Après sa victoire du 17 mai, le ministre de l’Intérieur avait dans un premier temps annoncé un organigramme de direction resserré essentiellement composés de proches, avec notamment l’eurodéputé François-Xavier Bellamy comme vice-président délégué, Othman Nasrou comme secrétaire général et la ministre Annie Genevard à la tête de la commission d’investiture.La liste des 13 vice-présidents dévoilée samedi, lors du conseil national réuni à la Mutualité à Paris, comprend des soutiens de Laurent Wauquiez lors de l’élection interne, dont les élus franciliens Geoffroy Didier et Florence Portelli et le ministre Yannick Neuder.Le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF) David Lisnard, qui a créé son propre parti, Nouvelle Energie, associé à LR, est également nommé vice-président, de même que l’eurodéputée Céline Imart, les députés Antoine Vermorel-Marques et François-Xavier Ceccoli, les sénatrices Laurence Garnier et Jacqueline Eustache-Brinio, l’ancien trésorier Daniel Fasquelle, l’élue marseillaise Catherine Pila et les anciens députés Julien Aubert et Guillaume Larrivé.Le nouveau patron de LR a par ailleurs renouvelé samedi le bureau politique et la commission nationale d’investiture. Laurent Wauquiez avait demandé une représentation à hauteur de son résultat (25,7%) lors de l’élection interne.Equilibres respectés ? “On avance”, a simplement répondu M. Wauquiez.M. Retailleau s’est également entouré de quatre conseillers spéciaux: la députée Michèle Tabarot, l’ancien eurodéputé Arnaud Danjean, l’ancien président du syndicat patronal CGPME François Asselin et le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Alcide Ponga.Sur le fond, un groupe projet comprend par ailleurs M. Bellamy, Jean-François Copé, le député Philippe Juvin et les sénateurs Christine Lavarde et Jean-François Husson.Les Républicains, qui ont intégré le gouvernement aux côtés des macronistes après la dissolution, réunissent samedi leur conseil national, désormais présidé par Michel Barnier, en présence du président du Parti populaire européen, l’Allemand Manfred Weber.Les LR, qui comptent plus de 120.000 adhérents, tiendront un congrès à l’occasion de leurs universités d’été, les 6 et 7 septembre à Port-Marly (Yvelines).”Il n’y aura pas d’accord national” mais du “cas par cas” avec le bloc central aux municipales, avec deux objectifs: “Faire progresser LR” et “faire barrage à la gauche”, a par ailleurs expliqué M. Nasrou.

Nîmes: huit blessés dans une fusillade, sur fond de trafic de drogue

Une fusillade a fait huit blessés, dont un grièvement, vendredi soir à Nîmes, lorsque des tireurs ont ouvert le feu sur une place entourée d’immeubles, vraisemblablement sur fond de rivalités liées au trafic de drogue.La fusillade a éclaté vers 19H15 dans le quartier populaire de Valdegour, dans l’ouest de la ville, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.Un premier bilan vendredi soir faisait état de six personnes blessées, dont l’une a eu “un temps” son pronostic vital engagé, mais une autre victime a été recensée plus tard dans la nuit tandis qu’une huitième s’est présentée d’elle-même à l’hôpital “avec des éclats dans le dos”, ont indiqué des sources policières.D’après les premiers éléments recueillis, trois personnes en provenance du quartier de Pissevin ont ouvert le feu avant de s’enfuir à bord de deux véhicules. Une vingtaine d’étuis de calibre .222 Remington, plutôt utilisé pour le tir sportif ou la chasse, ont été retrouvés sur place.La nature exacte des blessures des personnes touchées n’était pas immédiatement connue, pas plus que leurs âges ni si elles avait été directement visées ou étaient des victimes collatérales, alors qu’au moment de la fusillade, selon des témoignages, la place commençait à se remplir d’habitants sortant de chez eux après une journée de chaleur caniculaire.”À ce stade, nous ne pouvons pas dire si les victimes étaient directement visées par les tirs, ni connaître l’exactitude des échanges de tirs. Les constatations sont en cours”, avait indiqué tard vendredi Nathalie Welté, procureure adjointe de Nîmes, confirmant la fusillade.- “Il faut faire quelque chose” -Mais le quartier de la place Avogadro où s’est déroulée la fusillade est “cartographié comme étant un point de deal”, avait précisé la magistrate à l’AFP.Et selon une source proche de l’enquête, une rivalité sur fond de stupéfiants pourrait être à l’origine de la fusillade. Le quartier voisin de Pissevin, dont 70% des 16.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, est en effet connu pour ses points de deal et a été lui aussi théâtre de fusillades liées au trafic. En août 2023, un garçonnet de 10 ans y avait été tué, fauché par une balle perdue. Samedi matin, le parquet n’a donné aucun nouvel élément sur l’enquête, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, indiquant dans un très bref mail “qu’un communiqué de presse paraîtra dans la journée, dès fiabilisation attendue de certains éléments”.”Ce ne sont pas des gens d’ici, ce sont des gens d’en bas, de la Zup Sud (nom donné à Pissevin, NDLR) qui font ça. Ils ont toujours fait ça, et ils continueront toujours tant que la loi ne fait pas son travail”, a réagi samedi matin un habitant du quartier, qui n’a pas souhaité donner son nom mais seulement son âge, 28 ans.”Nous, on en a marre, on a peur, on n’est plus en sécurité ici (…). Il faut faire quelque chose”, a-t-il dit à l’AFP.”Ils ont mis un commissariat, mais il ne sert à rien, on ne voit jamais de policiers, on ne voit jamais de patrouille qui passe, rien, ce n’est pas normal”, a souligné le jeune homme, l’un des rares riverains à s’aventurer samedi dans le quartier écrasé de chaleur et où aucune présence des forces de l’ordre n’était visible.Possibles stigmates de la fusillade, des traces de sang étaient elles toujours visibles samedi, de même qu’un impact de balle sur un poteau.ysp-mca-jra-so/jra