Dans la capitale nigériane, les fermes urbaines menacées par la pression immobilière

Bala Haruna inspecte attentivement ses champs de maïs, de manioc et de gombo, nichés entre un carrefour de routes à quatre voies qui traversent Abuja, la capitale nigériane. Au-dessus de sa tête, un pont autoroutier et son vacarme assourdissant.Sa ferme familiale, située en plein centre-ville, était là bien avant que les grands axes routiers, l’imposante mosquée nationale toute proche et les gratte-ciels voisins ne soient imaginés.Sortie de terre pour devenir la capitale politique du Nigeria en 1991, Abuja, en plein centre du pays le plus peuplé d’Afrique, connaît une croissance démographique rapide: aujourd’hui, elle compte plus de 4 millions d’habitants, soit un million de plus qu’il y a cinq ans. Cette poussée urbaine suscite de plus en plus les convoitises des promoteurs immobiliers et menace la survie même de la ferme de Bala Haruna et des dizaines d’autres fermes urbaines qui parsèment comme autant d’oasis le béton de la ville. “Il n’y avait aucun bâtiment ici”, se souvient M. Haruna, 42 ans, en évoquant son enfance dans les champs alors cultivés par ses parents. Le pépiement des oiseaux et le coassement des grenouilles montent d’un ton, comme pour appuyer ses propos. Ces fermes urbaines doivent en grande partie leur existence au fait qu’elles sont situées dans des ravins difficiles à aménager, le long des lits de ruisseaux.”Avoir un espace vert dans une ville très dense et peuplée comme Abuja est très bénéfique”, commente Malik Kuje Guni, un retraité de 63 ans qui s’est lancé dans l’agriculture il y a trois ans pour arrondir ses fins de mois.Alors que des dizaines de milliers d’habitants passent chaque jour devant les fermes sans y prêter attention, M. Guni, lorsqu’il était fonctionnaire, venait souvent les visiter pour profiter de l’ombre et de l’air frais. Aujourd’hui, il cultive son propre champ de pommes de terre.En théorie, ces fermes sont protégées par les réglementations qui les considèrent comme des espaces verts municipaux permettant la régulation naturelle des températures, dans une ville où les températures moyennes avoisinent les 30 degrés et où le réchauffement climatique est une réalité dans cette partie nord du pays, située non loin de la bande sahélienne. Mais en réalité, les promoteurs immobiliers s’emparent de ces terres afin d’y construire bureaux et logements. – Urbanisation et démographie -De l’autre côté du viaduc, l’avenir est déjà là: la végétation s’arrête brusquement et la température augmente soudain au-dessus des champs rasés par des équipes de construction.Selon les agriculteurs locaux, les personnes qui ont pris leurs terres il y a trois ans ne leur ont fourni aucun document et leur ont seulement donné 300.000 nairas à se partager, une somme qui équivalait à l’époque à environ 750 dollars.L’application du plan directeur d’Abuja, vieux de plusieurs décennies, est entachée d’abus, selon Ismail Nuhu, chercheur en gouvernance urbaine.”Les politiciens continuent de s’en servir pour s’accaparer des terres, en disant simplement : +Oh, selon le plan directeur, cela ne doit pas se trouver ici+, peu importe ce que dit réellement le document”, explique-t-il à l’AFP, ajoutant que, techniquement, même la villa présidentielle n’est pas située là où elle devrait l’être.Nyesom Wike, ministre du Territoire de la capitale fédérale (FCT), a récemment déclaré aux journalistes qu’il “appliquerait” le plan directeur en construisant des routes et en expulsant les habitations qui se trouvent sur le chemin.Les responsables du FCT, y compris le porte-parole de M. Wike, n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP.Ces fermes urbaines fournissent des emplois stables dans le secteur agricole, une bouée de sauvetage pour certains dans un pays en pleine croissance démographique qui ne parvient pas à créer suffisamment d’emplois et en pleine crise économique depuis deux ans.Il y a quelques mois, des promoteurs immobiliers ont envahi le champ de Godwin Iwok et détruit ses bananiers.M. Iwok, qui a quitté son emploi d’agent de sécurité il y a 22 ans pour gagner plus d’argent en tant qu’agriculteur, a vu une partie de ses champs détruits à deux reprises au cours des deux dernières années, sans aucune indemnisation.”J’utilise ce que je gagne ici pour que mes enfants puissent aller à l’école”, et ne pas suivre ses pas d’agriculteur, confie M. Iwok. 

Dans la capitale nigériane, les fermes urbaines menacées par la pression immobilière

Bala Haruna inspecte attentivement ses champs de maïs, de manioc et de gombo, nichés entre un carrefour de routes à quatre voies qui traversent Abuja, la capitale nigériane. Au-dessus de sa tête, un pont autoroutier et son vacarme assourdissant.Sa ferme familiale, située en plein centre-ville, était là bien avant que les grands axes routiers, l’imposante mosquée nationale toute proche et les gratte-ciels voisins ne soient imaginés.Sortie de terre pour devenir la capitale politique du Nigeria en 1991, Abuja, en plein centre du pays le plus peuplé d’Afrique, connaît une croissance démographique rapide: aujourd’hui, elle compte plus de 4 millions d’habitants, soit un million de plus qu’il y a cinq ans. Cette poussée urbaine suscite de plus en plus les convoitises des promoteurs immobiliers et menace la survie même de la ferme de Bala Haruna et des dizaines d’autres fermes urbaines qui parsèment comme autant d’oasis le béton de la ville. “Il n’y avait aucun bâtiment ici”, se souvient M. Haruna, 42 ans, en évoquant son enfance dans les champs alors cultivés par ses parents. Le pépiement des oiseaux et le coassement des grenouilles montent d’un ton, comme pour appuyer ses propos. Ces fermes urbaines doivent en grande partie leur existence au fait qu’elles sont situées dans des ravins difficiles à aménager, le long des lits de ruisseaux.”Avoir un espace vert dans une ville très dense et peuplée comme Abuja est très bénéfique”, commente Malik Kuje Guni, un retraité de 63 ans qui s’est lancé dans l’agriculture il y a trois ans pour arrondir ses fins de mois.Alors que des dizaines de milliers d’habitants passent chaque jour devant les fermes sans y prêter attention, M. Guni, lorsqu’il était fonctionnaire, venait souvent les visiter pour profiter de l’ombre et de l’air frais. Aujourd’hui, il cultive son propre champ de pommes de terre.En théorie, ces fermes sont protégées par les réglementations qui les considèrent comme des espaces verts municipaux permettant la régulation naturelle des températures, dans une ville où les températures moyennes avoisinent les 30 degrés et où le réchauffement climatique est une réalité dans cette partie nord du pays, située non loin de la bande sahélienne. Mais en réalité, les promoteurs immobiliers s’emparent de ces terres afin d’y construire bureaux et logements. – Urbanisation et démographie -De l’autre côté du viaduc, l’avenir est déjà là: la végétation s’arrête brusquement et la température augmente soudain au-dessus des champs rasés par des équipes de construction.Selon les agriculteurs locaux, les personnes qui ont pris leurs terres il y a trois ans ne leur ont fourni aucun document et leur ont seulement donné 300.000 nairas à se partager, une somme qui équivalait à l’époque à environ 750 dollars.L’application du plan directeur d’Abuja, vieux de plusieurs décennies, est entachée d’abus, selon Ismail Nuhu, chercheur en gouvernance urbaine.”Les politiciens continuent de s’en servir pour s’accaparer des terres, en disant simplement : +Oh, selon le plan directeur, cela ne doit pas se trouver ici+, peu importe ce que dit réellement le document”, explique-t-il à l’AFP, ajoutant que, techniquement, même la villa présidentielle n’est pas située là où elle devrait l’être.Nyesom Wike, ministre du Territoire de la capitale fédérale (FCT), a récemment déclaré aux journalistes qu’il “appliquerait” le plan directeur en construisant des routes et en expulsant les habitations qui se trouvent sur le chemin.Les responsables du FCT, y compris le porte-parole de M. Wike, n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP.Ces fermes urbaines fournissent des emplois stables dans le secteur agricole, une bouée de sauvetage pour certains dans un pays en pleine croissance démographique qui ne parvient pas à créer suffisamment d’emplois et en pleine crise économique depuis deux ans.Il y a quelques mois, des promoteurs immobiliers ont envahi le champ de Godwin Iwok et détruit ses bananiers.M. Iwok, qui a quitté son emploi d’agent de sécurité il y a 22 ans pour gagner plus d’argent en tant qu’agriculteur, a vu une partie de ses champs détruits à deux reprises au cours des deux dernières années, sans aucune indemnisation.”J’utilise ce que je gagne ici pour que mes enfants puissent aller à l’école”, et ne pas suivre ses pas d’agriculteur, confie M. Iwok. 

Assemblée: les débats s’enlisent sur le mariage des personnes en situation irrégulière

“Je viens d’appeler le Premier ministre”. Face à l’obstruction de la gauche sur son texte visant à interdire le mariage aux étrangers en situation irrégulière, le groupe UDR, qui défendait jeudi les textes de sa “niche” parlementaire à l’Assemblée nationale, a demandé au gouvernement de forcer l’accélération des débats, sans succès.Le groupe d’Eric Ciotti, allié du Rassemblement national, avait décidé pour sa première “niche” de reprendre une proposition de loi centriste, adoptée au Sénat en février, dont l’article principal prévoit qu’un “mariage ne peut être contracté par une personne séjournant de manière irrégulière sur le territoire national”.Un cadre UDR reconnaissait en amont des débats une occasion de “piéger” le bloc central, divisé sur la question, alors qu’Emmanuel Macron avait lui-même appelé à ce que soit débattue au Parlement une telle loi.La discussion générale sur la proposition de loi a donné un aperçu de ces divisions.Si LR et Horizons ont manifesté leur soutien au texte, le MoDem et Renaissance ont exprimé des réserves, pointant le caractère inconstitutionnel de l’article clé du texte.Cet article est “frontalement contraire à la jurisprudence du Conseil constitutionnel”, a affirmé le président de la commission des Lois, Florent Boudié (Renaissance), en référence à une décision des Sages de 2003.M. Boudié a en revanche apporté son soutien à deux autres articles, l’un (le 1er A) prévoyant que les époux de nationalité étrangère fournissent aux officiers d’état-civil des documents permettant d’apprécier leur situation au regard du séjour, et l’autre étendant les prérogatives du procureur chargé de contrôler la légalité du mariage.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a apporté son soutien à la proposition de loi, et notamment à ces deux articles, en faisant part lui aussi de ses “réserves” sur l’article principal.- “Mascarade” -Mais la gauche a mené la bataille dès l’entame des débats: arguant que nombre d’étrangers en situation régulière se retrouvent sans titre de séjour, et même sans récépissé de demande, en raison de “l’encombrement des services administratifs”, elle s’est vivement opposée à l’article exigeant que les futurs époux justifient de leur situation administrative.Entre citations de la Déclaration des droits de l’homme, de témoignages, de chanson ou de film, les députés des groupes de gauche ont ralenti les débats, au point de conduire Eric Ciotti à demander au gouvernement de faire usage de ses prérogatives pour restreindre le nombre d’amendements examinés, puis à en référer au Premier ministre.”Madame la Ministre, est ce que vous allez, oui ou non, continuer à laisser dérouler cette mascarade (…) ? Je viens d’appeler le Premier ministre et j’attends votre réponse”, a-t-il lancé à la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, impassible.La cheffe de file du RN, Marine Le Pen, dont le groupe a pu faire face à une semblable obstruction lors de ses propres “niches”, a fustigé une “logorrhée insupportable” et promis de rendre la pareille lors des futures niches de la gauche.Dans un communiqué, l’UDR a fustigé un “sabotage parlementaire” de la part de la gauche, avec la complicité du gouvernement et de LR, quasiment absent de l’hémicycle.Peu avant 20H00, l’article 1er A a été largement voté, avec 120 voix contre 53.En début de journée, le groupe UDR avait décidé de retirer un autre texte à risque pour la coalition gouvernementale, appelant notamment à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, qui confère un statut particulier aux Algériens en matière de circulation, de séjour et d’emploi.”Ce débat parlementaire intervient à quelques jours, le 1er juillet, du verdict qui concerne notre compatriote Boualem Sansal”, a argué Eric Ciotti, ne souhaitant pas prendre le risque d’envenimer encore les relations entre Paris et Alger, alors que le parquet algérien a requis mardi 10 ans de réclusion à l’encontre de l’écrivain franco-algérien.Le groupe a aussi décidé de retirer sa proposition de loi interdisant l’exécution immédiate de peines d’inéligibilité, face à l’opposition de la majorité de l’hémicycle.La gauche et le bloc central ont dénoncé une loi taillée pour Marine Le Pen, qui a fait appel de sa condamnation dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, qui la prive à ce stade de l’élection présidentielle (la décision en appel est attendue à l’été 2026).

Kiev et Moscou annoncent avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers

L’Ukraine et la Russie ont annoncé jeudi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre dans le cadre d’un accord convenu début juin au cours de négociations à Istanbul qui n’avaient toutefois pas abouti à des avancées dans le règlement du conflit.Les deux belligérants avaient convenu de libérer tous les prisonniers de guerre jeunes ou blessés et de rendre les dépouilles des combattants tués, seul résultat tangible de ces négociations en Turquie.”Nous poursuivons les échanges (de prisonniers), une nouvelle étape a eu lieu”, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que des soldats de l’armée, de la garde nationale et des gardes-frontières avaient été relâchés.”La plupart d’entre eux étaient en captivité depuis 2022″, a ajouté sur les réseaux sociaux M. Zelensky, diffusant des photos sur lesquelles on voit des militaires libérés portant des drapeaux ukrainiens, certains très émus, d’autres en train de sourire. Pour sa part, le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué qu’un “groupe de militaires russes” avait été échangé et se trouvait actuellement au Bélarus avant son retour en Russie.- Combien ? -Ni Moscou, ni Kiev n’ont toutefois précisé combien de prisonniers avaient été libérés jeudi, comme lorsque de précédents échanges étaient intervenus ces trois dernières semaines.Côté ukrainien, des personnes, notamment des proches, se sont rendues dans la région de Tcherniguiv (nord), en un lieu non-divulgué, afin d’accueillir les ex-détenus.Certaines tenaient les portraits de soldats disparus, espérant obtenir des nouvelles d’eux de la part de codétenus, car de nombreux militaires ukrainiens sont mis au secret dans les prisons russes.Svitlana Nossal vient d’apprendre que son mari, Viktor, a été libéré : “C’est une telle joie, je ne sais même pas comment la décrire”, dit-elle à l’AFP.Maxime, 29 ans, sorti de captivité en décembre 2024, est lui aussi présent pour accueillir ses frères d’armes et “leur montrer qu’on les attend tous et qu’ils sachent qu’on ne les oublie jamais”. Il précise que sa propre détention a été “très difficile”.- Tortures -De très nombreux prisonniers de guerre ukrainiens ont raconté avoir subi des tortures prolongées dans les geôles russes. Nombre d’entre eux apparaissent amaigris et exténués à leur libération.L’échange de prisonniers et de corps de soldats tués est l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou.Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en début d’année avait permis la relance des discussions de paix entre Ukrainiens et Russes, qui étaient à l’arrêt depuis le printemps 2022.Mais les deux cycles de pourparlers qui ont eu lieu jusque-là à Istanbul, sous médiation turque, n’ont pas permis de percée majeure.La Russie, qui a déclenché il y a plus de trois ans une offensive massive en Ukraine, a rejeté toute trêve sans conditions et exige, pour mettre fin au conflit, que l’Ukraine lui cède notamment quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et renonce à jamais à rejoindre l’Otan.Ces exigences sont inacceptables pour l’Ukraine qui réclame, avec ses alliés européens, une trêve sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix.

Kiev et Moscou annoncent avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers

L’Ukraine et la Russie ont annoncé jeudi avoir procédé à un nouvel échange de prisonniers de guerre dans le cadre d’un accord convenu début juin au cours de négociations à Istanbul qui n’avaient toutefois pas abouti à des avancées dans le règlement du conflit.Les deux belligérants avaient convenu de libérer tous les prisonniers de guerre jeunes ou blessés et de rendre les dépouilles des combattants tués, seul résultat tangible de ces négociations en Turquie.”Nous poursuivons les échanges (de prisonniers), une nouvelle étape a eu lieu”, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, précisant que des soldats de l’armée, de la garde nationale et des gardes-frontières avaient été relâchés.”La plupart d’entre eux étaient en captivité depuis 2022″, a ajouté sur les réseaux sociaux M. Zelensky, diffusant des photos sur lesquelles on voit des militaires libérés portant des drapeaux ukrainiens, certains très émus, d’autres en train de sourire. Pour sa part, le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué qu’un “groupe de militaires russes” avait été échangé et se trouvait actuellement au Bélarus avant son retour en Russie.- Combien ? -Ni Moscou, ni Kiev n’ont toutefois précisé combien de prisonniers avaient été libérés jeudi, comme lorsque de précédents échanges étaient intervenus ces trois dernières semaines.Côté ukrainien, des personnes, notamment des proches, se sont rendues dans la région de Tcherniguiv (nord), en un lieu non-divulgué, afin d’accueillir les ex-détenus.Certaines tenaient les portraits de soldats disparus, espérant obtenir des nouvelles d’eux de la part de codétenus, car de nombreux militaires ukrainiens sont mis au secret dans les prisons russes.Svitlana Nossal vient d’apprendre que son mari, Viktor, a été libéré : “C’est une telle joie, je ne sais même pas comment la décrire”, dit-elle à l’AFP.Maxime, 29 ans, sorti de captivité en décembre 2024, est lui aussi présent pour accueillir ses frères d’armes et “leur montrer qu’on les attend tous et qu’ils sachent qu’on ne les oublie jamais”. Il précise que sa propre détention a été “très difficile”.- Tortures -De très nombreux prisonniers de guerre ukrainiens ont raconté avoir subi des tortures prolongées dans les geôles russes. Nombre d’entre eux apparaissent amaigris et exténués à leur libération.L’échange de prisonniers et de corps de soldats tués est l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou.Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en début d’année avait permis la relance des discussions de paix entre Ukrainiens et Russes, qui étaient à l’arrêt depuis le printemps 2022.Mais les deux cycles de pourparlers qui ont eu lieu jusque-là à Istanbul, sous médiation turque, n’ont pas permis de percée majeure.La Russie, qui a déclenché il y a plus de trois ans une offensive massive en Ukraine, a rejeté toute trêve sans conditions et exige, pour mettre fin au conflit, que l’Ukraine lui cède notamment quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et renonce à jamais à rejoindre l’Otan.Ces exigences sont inacceptables pour l’Ukraine qui réclame, avec ses alliés européens, une trêve sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix.

Gaza: 63 personnes tuées jeudi, l’Espagne dénonce un “génocide”

La bande de Gaza vit jeudi une nouvelle journée meurtrière, avec 63 personnes tuées par l’armée israélienne selon les secours, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dénonçant un “génocide”.Après plus de 20 mois d’un conflit dévastateur, la population de Gaza est au bord de la famine, alerte l’ONU.La Défense civile de Gaza a annoncé que 63 personnes, dont six qui attendaient de recevoir de l’aide, ont été tuées par des tirs israéliens jeudi dans différents secteurs du territoire palestinien.Le porte-parole de cette organisation de premier secours, Mahmoud Bassal, a révisé à la hausse un premier bilan de 35 morts en faisant état de 17 nouvelles victimes après une frappe israélienne sur des civils rassemblés dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.La Défense civile a ensuite ajouté que sept Palestiniens, dont un enfant, avaient été tués dans des frappes israéliennes sur des véhicules près de Khan Younès (sud) et des civils dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit “examiner” des informations faisant état de blessés près du carrefour de Netzarim (centre), où des gens s’étaient rassemblés. Des soldats “ont tenté d’empêcher les suspects de s’approcher et tiré des coups de semonce”, a-t-elle indiqué.- “Génocide” -Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé au territoire palestinien début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.Les autorités israéliennes ont mis en place un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), mais ses opérations donnent lieu régulièrement à des scènes chaotiques et meurtrières.L’armée poursuit ses frappes et opérations à Gaza, dans le cadre d’une offensive visant, selon les autorités, à anéantir le groupe islamiste palestinien Hamas, en représailles à son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023.Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, l’une des voix les plus critiques au sein de l’UE contre le gouvernement israélien,  a qualifié jeudi de “génocide” la guerre dans la bande de Gaza. Il a réclamé “un accès immédiat et urgent à l’aide humanitaire” dans le territoire palestinien, piloté par “les Nations unies”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération de représailles israéliennes a entraîné la mort de 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Jeudi, des Palestiniens se sont réunis dans la cour d’un hôpital de Deir al-Balah (centre) devant des sacs mortuaires tâchés de sang contenant les corps de leurs proches tués dans une frappe israélienne.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seulement deux filles ont survécu. L’une est un bébé âgé de 14 mois, l’autre a cinq ans”, a déclaré une femme endeuillée.Depuis fin mai, près de 550 Gazaouis ont été tués à proximité des sites d’aide humanitaire, selon le ministère de la Santé du Hamas.- Pression croissante – Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a qualifié mardi de “crime de guerre” l’utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza, exhortant l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de s’en procurer”.”Le soi-disant +mécanisme+ d’aide récemment créé est une abomination (…) C’est un piège mortel”, a fustigé Philippe Lazzarini, responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).La GHF a nié que des incidents meurtriers se soient produits à proximité immédiate de ses points d’aide.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain de guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans fournis par les organisations opérant sur place.Mercredi, le président américain Donald Trump a déclaré que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza.Le Premier ministre israélien ,Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de l’opposition, de proches d’otages détenus à Gaza et même au sein de sa coalition, pour mettre fin aux combats. Le Qatar, principal médiateur, a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle initiative en faveur d’un cessez-le-feu. Un responsable du Hamas, Taher al-Nunu, a déclaré mercredi à l’AFP que les discussions avec les médiateurs s’étaient “intensifiées”. Le gouvernement israélien a affirmé que les efforts pour ramener les otages du 7-Octobre encore retenus à Gaza – 49 dont au moins 27 sont morts -se poursuivaient “sur le champ de bataille et par le biais de négociations”. 

Gaza: 63 personnes tuées jeudi, l’Espagne dénonce un “génocide”

La bande de Gaza vit jeudi une nouvelle journée meurtrière, avec 63 personnes tuées par l’armée israélienne selon les secours, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dénonçant un “génocide”.Après plus de 20 mois d’un conflit dévastateur, la population de Gaza est au bord de la famine, alerte l’ONU.La Défense civile de Gaza a annoncé que 63 personnes, dont six qui attendaient de recevoir de l’aide, ont été tuées par des tirs israéliens jeudi dans différents secteurs du territoire palestinien.Le porte-parole de cette organisation de premier secours, Mahmoud Bassal, a révisé à la hausse un premier bilan de 35 morts en faisant état de 17 nouvelles victimes après une frappe israélienne sur des civils rassemblés dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.La Défense civile a ensuite ajouté que sept Palestiniens, dont un enfant, avaient été tués dans des frappes israéliennes sur des véhicules près de Khan Younès (sud) et des civils dans le camp de réfugiés de Nousseirat (centre).Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a dit “examiner” des informations faisant état de blessés près du carrefour de Netzarim (centre), où des gens s’étaient rassemblés. Des soldats “ont tenté d’empêcher les suspects de s’approcher et tiré des coups de semonce”, a-t-elle indiqué.- “Génocide” -Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé au territoire palestinien début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité.Les autorités israéliennes ont mis en place un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), mais ses opérations donnent lieu régulièrement à des scènes chaotiques et meurtrières.L’armée poursuit ses frappes et opérations à Gaza, dans le cadre d’une offensive visant, selon les autorités, à anéantir le groupe islamiste palestinien Hamas, en représailles à son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023.Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, l’une des voix les plus critiques au sein de l’UE contre le gouvernement israélien,  a qualifié jeudi de “génocide” la guerre dans la bande de Gaza. Il a réclamé “un accès immédiat et urgent à l’aide humanitaire” dans le territoire palestinien, piloté par “les Nations unies”.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.L’opération de représailles israéliennes a entraîné la mort de 56.156 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Jeudi, des Palestiniens se sont réunis dans la cour d’un hôpital de Deir al-Balah (centre) devant des sacs mortuaires tâchés de sang contenant les corps de leurs proches tués dans une frappe israélienne.”Ils ont tué le père, la mère et les frères, seulement deux filles ont survécu. L’une est un bébé âgé de 14 mois, l’autre a cinq ans”, a déclaré une femme endeuillée.Depuis fin mai, près de 550 Gazaouis ont été tués à proximité des sites d’aide humanitaire, selon le ministère de la Santé du Hamas.- Pression croissante – Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a qualifié mardi de “crime de guerre” l’utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza, exhortant l’armée israélienne à “cesser de tirer sur les personnes qui tentent de s’en procurer”.”Le soi-disant +mécanisme+ d’aide récemment créé est une abomination (…) C’est un piège mortel”, a fustigé Philippe Lazzarini, responsable de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).La GHF a nié que des incidents meurtriers se soient produits à proximité immédiate de ses points d’aide.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain de guerre, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans fournis par les organisations opérant sur place.Mercredi, le président américain Donald Trump a déclaré que de “grands progrès” avaient été réalisés en vue d’un cessez-le feu à Gaza.Le Premier ministre israélien ,Benjamin Netanyahu, fait face à une pression croissante de l’opposition, de proches d’otages détenus à Gaza et même au sein de sa coalition, pour mettre fin aux combats. Le Qatar, principal médiateur, a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle initiative en faveur d’un cessez-le-feu. Un responsable du Hamas, Taher al-Nunu, a déclaré mercredi à l’AFP que les discussions avec les médiateurs s’étaient “intensifiées”. Le gouvernement israélien a affirmé que les efforts pour ramener les otages du 7-Octobre encore retenus à Gaza – 49 dont au moins 27 sont morts -se poursuivaient “sur le champ de bataille et par le biais de négociations”. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse.