US ‘turns a blind eye’, says American-Palestinian after son killed by Israel

American-Palestinian Muhammad Rabee feels abandoned by the United States, he told AFP on Monday, a day after Israeli forces killed his 14-year-old son during a family visit in the occupied West Bank.Rabee’s family live in New Jersey, and like the vast majority of Palestinians from the West Bank town of Turmus Ayya, are dual citizens, but the father said Washington “turns a blind eye” to soaring Israeli attacks and abuses against them.The sorrow on his face showing even from behind his large sunglasses, Rabee carried the body of his son Amer, shrouded in a Palestinian flag, through the streets of Turmus Ayya as dozens of residents came out to pay their final respects.An AFP correspondent said some were waving flags and chanting slogans as the funeral procession made its war from the local morgue to a mosque, and finally on to the cemetery.After the shooting that killed his son and wounded two other teenagers in Turmus Ayya, near a main road through the West Bank, Rabee said he has a message to US President Donald Trump.Trump must “stop this situation, stop sending weapons” to Israel that are then used “to kill his people”, Rabee said, meaning American citizens like him.The mayor of Turmus Ayya, Lafi Shalabi, told AFP that the three boys were hit with live fire as they were picking green almonds.One of the two wounded, who are both 14, is also a US citizen, he said.But Israel’s military said they were “terrorists” who hurled rocks on cars travelling on the road.The military released a black-and-white video showing three individuals, one of whom appears to throw an indiscernible item.Rabee said that the “video is not accurate” and does not prove that his son had thrown rocks.”There were six bullets in his body, two in his heart, two in his shoulder, and two in his face,” said the father.- ‘Forgotten citizens’ -Rabee said that in past cases of attacks around Turmus Ayya, the US embassy has usually accepted the Israeli version of events, despite evidence showing violence from Israeli settlers under army protection, “assaults, killings, arson, and theft of Palestinian land”.”All of these things — the US embassy turns a blind eye to them”, he said.Some residents share his view.Majdi Arif, a retired teacher who lived in New Jersey for two decades, said their concerns often go unanswered.”Usually, the US embassy does nothing,” or reports cases to the Israeli government, “which is useless to us”, he told AFP.Turmus Ayya is located near the Israeli settlement of Shilo, whose residents according to Shalabi have been involved in attacks on Turmus Ayya.The Palestinian health ministry as well as mayor Shalabi said an Israeli settler was present with the soldiers at the time of the shooting.Yaser Alkam, head of Turmus Ayya’s foreign relations department, said that “Palestinian-Americans in Turmus Ayya are simply disappointed… we are the forgotten citizens” of the United States.”We’ve reached out to the US embassy many, many times”, he said, to no avail.The US State Department told AFP it offers its “sincerest condolences to the family on their loss.””We acknowledge the IDF initial statement that expressed that this incident occurred during a counter-terrorism operation and that Israel is investigating,” it said, adding that out of “respect for the privacy of the family” it had no further comment.- Palestinians ‘targeted’ -“Turmus Ayya is made up of 80 percent Americans,” said Alkam.”When an Israeli soldier shoots at… young children, there is an 80 percent chance he’s hitting an American.”Alkam, who lived for 25 years in California, denounced daily Israeli army incursions into the town “for no reason” that often escalate rapidly and prove fatal for Palestinians, including children regularly shot for hurling rocks.He warned that with Trump’s “unconditional support” for the Israeli government, there will be even “more violence with impunity” against Palestinians.Violence has surged since the October 2023 start of the Israel-Hamas war in the Gaza Strip, a separate Palestinian territory.At least 918 Palestinians have been killed by Israeli troops or settlers in the West Bank since then, according to Palestinian health ministry figures.”Whether it’s the Israeli army, settlers, or police — the entire Palestinian people are being targeted”, said Shalabi.

Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump

Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever “uniquement” d’une Autorité palestinienne “renforcée”.Le président français a d’ailleurs organisé durant sa visite en Egypte un appel avec M. Trump, son homologue égyptien et le roi de Jordanie au sujet de Gaza, a annoncé l’Elysée.Dans un communiqué commun après leur sommet tripartite, les dirigeants français, égyptien et jordanien, qui rejettent donc tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien, ont également appelé à “un retour immédiat au cessez-le-feu”.Le roi de Jordanie a rejoint lundi Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron, arrivé dimanche dans la capitale égyptienne pour une visite essentiellement consacrée à la guerre à Gaza.Avec cette rencontre, la diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, doit être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Gouvernance -Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II “ont exprimé leur rejet de tout déplacement des Palestiniens de leurs terres ou de toute annexion de territoire palestinien”.Ils ont aussi “souligné que la gouvernance ainsi que le maintien de l’ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, devaient relever uniquement de l’autorité d’une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international”.Plus tôt, lors d’une conférence de presse, les présidents français et égyptien avaient tour à tour appelé à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Des déplacements de populations et une annexion de Gaza comme de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, seraient “une violation du droit international”, “une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a dit Emmanuel Macron.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron.- Fret humanitaire -Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques ont été signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump

Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever “uniquement” d’une Autorité palestinienne “renforcée”.Le président français a d’ailleurs organisé durant sa visite en Egypte un appel avec M. Trump, son homologue égyptien et le roi de Jordanie au sujet de Gaza, a annoncé l’Elysée.Dans un communiqué commun après leur sommet tripartite, les dirigeants français, égyptien et jordanien, qui rejettent donc tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien, ont également appelé à “un retour immédiat au cessez-le-feu”.Le roi de Jordanie a rejoint lundi Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron, arrivé dimanche dans la capitale égyptienne pour une visite essentiellement consacrée à la guerre à Gaza.Avec cette rencontre, la diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, doit être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Gouvernance -Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II “ont exprimé leur rejet de tout déplacement des Palestiniens de leurs terres ou de toute annexion de territoire palestinien”.Ils ont aussi “souligné que la gouvernance ainsi que le maintien de l’ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, devaient relever uniquement de l’autorité d’une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international”.Plus tôt, lors d’une conférence de presse, les présidents français et égyptien avaient tour à tour appelé à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Des déplacements de populations et une annexion de Gaza comme de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, seraient “une violation du droit international”, “une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a dit Emmanuel Macron.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron.- Fret humanitaire -Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques ont été signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump

Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever “uniquement” d’une Autorité palestinienne “renforcée”.Le président français a d’ailleurs organisé durant sa visite en Egypte un appel avec M. Trump, son homologue égyptien et le roi de Jordanie au sujet de Gaza, a annoncé l’Elysée.Dans un communiqué commun après leur sommet tripartite, les dirigeants français, égyptien et jordanien, qui rejettent donc tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien, ont également appelé à “un retour immédiat au cessez-le-feu”.Le roi de Jordanie a rejoint lundi Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron, arrivé dimanche dans la capitale égyptienne pour une visite essentiellement consacrée à la guerre à Gaza.Avec cette rencontre, la diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D’autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, doit être reçu lundi à la Maison Blanche.Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.- Gouvernance -Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II “ont exprimé leur rejet de tout déplacement des Palestiniens de leurs terres ou de toute annexion de territoire palestinien”.Ils ont aussi “souligné que la gouvernance ainsi que le maintien de l’ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, devaient relever uniquement de l’autorité d’une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international”.Plus tôt, lors d’une conférence de presse, les présidents français et égyptien avaient tour à tour appelé à une reprise de l’aide humanitaire pour les 2,4 millions de Gazaouis, dont la quasi-totalité ont été déplacés au moins une fois par les combats dans le territoire assiégé.Emmanuel Macron a “salué les efforts inlassables déployés par l’Égypte” en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.Des déplacements de populations et une annexion de Gaza comme de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, seraient “une violation du droit international”, “une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d’Israël”, a dit Emmanuel Macron.Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de “voie réaliste à la reconstruction de Gaza”, conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.  Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.”Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël”, a insisté Emmanuel Macron.- Fret humanitaire -Le président français organise en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza”, selon la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, selon la même source.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques ont été signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

US Supreme Court pauses order for return of Salvadoran deported in error

The US Supreme Court on Monday paused a lower court order demanding that the Trump administration repatriate a Salvadoran migrant who was wrongfully deported last month.Kilmar Abrego Garcia, 29, who was living in the eastern state of Maryland, was among more than 200 people sent to a notorious prison in El Salvador last month as part of Republican President Donald Trump’s crackdown on undocumented migrants.US District Judge Paula Xinis ordered Friday that Abrego Garcia be returned to the United States by 11:59 pm on Monday after Justice Department lawyers admitted he was deported due to an “administrative error.”A federal appeals court unanimously upheld the decision with Judge Harvie Wilkinson, an appointee of former Republican president Ronald Reagan, writing: “There is no question that the government screwed up here.”The facts of this case thus present the potential for a disturbing loophole: namely that the government could whisk individuals to foreign prisons in violation of court orders and then contend… it is no longer their custodian, and there is nothing that can be done,” he said.”It takes no small amount of imagination to understand that this is a path of perfect lawlessness, one that courts cannot condone,” Wilkinson said.The Trump administration appealed to the conservative-dominated Supreme Court, which issued a stay of the district judge’s repatriation order pending further consideration of the case.Chief Justice John Roberts asked attorneys for Abrego Garcia to submit arguments by 5:00 pm (2100 GMT) on Tuesday.The Trump administration, in asking the Supreme Court to overturn the lower court’s order, called it “unprecedented and indefensible” and a “demand that the United States let a member of a foreign terrorist organization into America tonight.”The White House has insisted that Abrego Garcia, who is married to a US citizen, is a member of the Salvadoran gang MS-13 — though Judge Xinis dismissed this claim as lacking evidence.- Alien Enemies Act -Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in El Salvador.The Trump administration conceded again in its Supreme Court application that Abrego Garcia’s deportation to El Salvador was an error, but added he could still be removed “anywhere else in the world.”Three planeloads of undocumented migrants were flown from the United States to El Salvador on March 15.The Trump administration has alleged that most of the deportees belonged to the Venezuelan gang Tren de Aragua, but some attorneys have said their clients were not gang members, had committed no crimes and were targeted largely because of their tattoos.Trump invoked the little-known 1798 Alien Enemies Act to justify their summary removal.Another district judge, James Boasberg, has barred the Trump administration from carrying out further deportations under the Alien Enemies Act, which has only been used previously during the War of 1812, World War I and World War II.The Trump administration has appealed Boasberg’s order to the Supreme Court, asking it to allow deportation flights under the Alien Enemies Act to resume.In its appeal to the Supreme Court, which includes three justices nominated by Trump, acting Solicitor General Sarah Harris said the case is a key test of presidential authority over the courts.”This case presents fundamental questions about who decides how to conduct sensitive national-security-related operations in this country” — the president or judges, Harris said. “The Constitution supplies a clear answer: the President.”

Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30

Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont présentées aux rythmes des maracas et des tambours, soulevant un nuage de poussière à quelques encablures des sièges des institutions dans la capitale brésilienne.Quelque 8.000 personnes participent au campement qui se tient jusqu’à vendredi, selon les organisateurs. L’événement annuel prend un relief particulier dans la perspective de la conférence de l’ONU sur le climat, la COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre dans la ville amazonienne de Belem (nord).Le rassemblement “Terre libre”, qui regroupe habituellement surtout des représentants de peuples indigènes brésiliens, reçoit cette année des délégations de Bolivie, d’Equateur, du Guyana, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela, ainsi que d’Australie, des îles Fidji et d’autres pays d’Océanie. Certains membres de délégations ont voyagé durant plusieurs jours depuis de lointaines îles du Pacifique ou de villages au coeur de l’Amazonie pour participer.Tous ces peuples autochtones disent partager la même vulnérabilité face au réchauffement climatique.”Nous exigeons que les leaders des communautés indigènes et locales aient la même voix et le même pouvoir que les chefs d’Etat à la COP30, avec la même légitimité et le même pouvoir décisionnaire que les représentants des pays”, a affirmé Alana Manchineri, une cheffe indigène du Brésil, lisant une déclaration conjointe des peuples représentés.Le document réclame par ailleurs des “financements directs” pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent préserver l’environnement et être “compensés pour les dommages subis”.- Incendies dévastateurs -“Dans le Pacifique, nous avons des difficultés spécifiques, mais nous voulions être ici pour montrer aux indigènes d’Amazonie que nous pouvons lutter” ensemble, a déclaré à l’AFP Alisi Rabukawaqa, venue des îles Fidji, où l’augmentation du niveau de l’océan a des conséquences concrètes sur la vie de son peuple.”L’eau salée entre sur les terres où nous plantons notre nourriture”, a alerté cette jeune femme de 37 ans.Les peuples autochtones d’Amérique du Sud ont également été touchés de plein fouet par le changement climatique, une sécheresse historique ayant favorisé la propagation de terribles incendies l’an dernier, notamment en Amazonie.Près de 18 millions d’hectares de forêt amazonienne sont partis en fumée au Brésil en 2024, selon la plateforme de surveillance Mapbiomas.La présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’un “Cercle de leaders indigènes” pour permettre aux peuples autochtones d’être entendus lors de la conférence climatique.”Nous voulons voir comment cela va se dérouler dans la pratique, si quelque chose de tangible pourra en sortir”, a souligné Alisi Rabukawaqa.- “Nous sommes la réponse” -Sous le mot d’ordre “Nous sommes la réponse”, le rassemblement “Terre libre” prévoit cette semaine plusieurs cortèges vers l’Esplanade des ministères, un des lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia, capitale à l’architecture futuriste inaugurée en 1960.Vendredi, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a rencontré le leader indigène le plus emblématique du pays, Raoni Metuktire, dans un village en Amazonie, dans l’Etat de Mato Grosso (centre-ouest).Face au cacique nonagénaire et mondialement connu, Lula a admis qu’il y avait “encore beaucoup à faire” pour les peuples autochtones du Brésil, qui jouent selon lui un rôle “fondamental” dans la lutte contre le réchauffement climatique.Il s’est gardé d’évoquer le projet d’exploration de pétrole off-shore près de l’Amazonie, dans une zone connue sous le nom de Marge Equatoriale, auquel il est ouvertement favorable, contrairement à Raoni.Les énergies fossiles sont de loin la première cause du réchauffement. Leur abandon progressif a été adopté à la COP28 mais la présidence brésilienne de la COP30 a jusque-là évité de prendre position sur le sujet.

Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30

Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont présentées aux rythmes des maracas et des tambours, soulevant un nuage de poussière à quelques encablures des sièges des institutions dans la capitale brésilienne.Quelque 8.000 personnes participent au campement qui se tient jusqu’à vendredi, selon les organisateurs. L’événement annuel prend un relief particulier dans la perspective de la conférence de l’ONU sur le climat, la COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre dans la ville amazonienne de Belem (nord).Le rassemblement “Terre libre”, qui regroupe habituellement surtout des représentants de peuples indigènes brésiliens, reçoit cette année des délégations de Bolivie, d’Equateur, du Guyana, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela, ainsi que d’Australie, des îles Fidji et d’autres pays d’Océanie. Certains membres de délégations ont voyagé durant plusieurs jours depuis de lointaines îles du Pacifique ou de villages au coeur de l’Amazonie pour participer.Tous ces peuples autochtones disent partager la même vulnérabilité face au réchauffement climatique.”Nous exigeons que les leaders des communautés indigènes et locales aient la même voix et le même pouvoir que les chefs d’Etat à la COP30, avec la même légitimité et le même pouvoir décisionnaire que les représentants des pays”, a affirmé Alana Manchineri, une cheffe indigène du Brésil, lisant une déclaration conjointe des peuples représentés.Le document réclame par ailleurs des “financements directs” pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent préserver l’environnement et être “compensés pour les dommages subis”.- Incendies dévastateurs -“Dans le Pacifique, nous avons des difficultés spécifiques, mais nous voulions être ici pour montrer aux indigènes d’Amazonie que nous pouvons lutter” ensemble, a déclaré à l’AFP Alisi Rabukawaqa, venue des îles Fidji, où l’augmentation du niveau de l’océan a des conséquences concrètes sur la vie de son peuple.”L’eau salée entre sur les terres où nous plantons notre nourriture”, a alerté cette jeune femme de 37 ans.Les peuples autochtones d’Amérique du Sud ont également été touchés de plein fouet par le changement climatique, une sécheresse historique ayant favorisé la propagation de terribles incendies l’an dernier, notamment en Amazonie.Près de 18 millions d’hectares de forêt amazonienne sont partis en fumée au Brésil en 2024, selon la plateforme de surveillance Mapbiomas.La présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’un “Cercle de leaders indigènes” pour permettre aux peuples autochtones d’être entendus lors de la conférence climatique.”Nous voulons voir comment cela va se dérouler dans la pratique, si quelque chose de tangible pourra en sortir”, a souligné Alisi Rabukawaqa.- “Nous sommes la réponse” -Sous le mot d’ordre “Nous sommes la réponse”, le rassemblement “Terre libre” prévoit cette semaine plusieurs cortèges vers l’Esplanade des ministères, un des lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia, capitale à l’architecture futuriste inaugurée en 1960.Vendredi, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a rencontré le leader indigène le plus emblématique du pays, Raoni Metuktire, dans un village en Amazonie, dans l’Etat de Mato Grosso (centre-ouest).Face au cacique nonagénaire et mondialement connu, Lula a admis qu’il y avait “encore beaucoup à faire” pour les peuples autochtones du Brésil, qui jouent selon lui un rôle “fondamental” dans la lutte contre le réchauffement climatique.Il s’est gardé d’évoquer le projet d’exploration de pétrole off-shore près de l’Amazonie, dans une zone connue sous le nom de Marge Equatoriale, auquel il est ouvertement favorable, contrairement à Raoni.Les énergies fossiles sont de loin la première cause du réchauffement. Leur abandon progressif a été adopté à la COP28 mais la présidence brésilienne de la COP30 a jusque-là évité de prendre position sur le sujet.

Le Parlement étend aux petites communes le scrutin de liste paritaire, dès 2026

Le Parlement a définitivement adopté lundi, lors d’une séance tumultueuse à l’Assemblée nationale, une proposition de loi étendant aux communes de moins de 1.000 habitants le scrutin de liste paritaire aux élections municipales, et ce dès le prochain scrutin de mars 2026.Après de multiples suspensions de séance qui ont révélé des fractures au sein de la coalition gouvernementale, le texte a finalement été adopté par les députés dans les mêmes termes que celui approuvé par le Sénat le mois dernier. La date d’entrée en vigueur a fait l’objet d’une rude bataille dans l’hémicycle, celle-ci ayant d’abord été repoussée à 2032 via des amendements identiques de la droite et des communistes, adoptés à une voix près, avant que le gouvernement ne demande une deuxième délibération pour revenir au texte initial.”Tous les maires que nous avons interrogés nous ont mis en garde contre la faisabilité pour 2026″, a argumenté Agnès Firmin Le Bodo, députée Horizons signataire de l’un des amendements de report.Mais coup de théâtre: les communistes, qui avaient d’abord critiqué un changement des règles à moins d’un an des prochaines municipales, ont finalement modifié leur vote lors de la seconde délibération du gouvernement.L’idée était de “défendre la stabilité du mode de scrutin quelques mois avant l’échéance, mais certainement pas” d'”enterrer cette avancée de progrès”, a expliqué Julien Brugerolles.Les députés du Rassemblement national et des Républicains, qui combattaient ce texte sur le fond, se sont insurgés.”En Macronie, tu perds, tu bidouilles”, a fustigé le vice-président du RN, Sébastien Chenu.”Ca laissera des traces”, a ajouté Pierre Cordier (LR), accusant le gouvernement d’avoir davantage cherché le soutien de la gauche que des membres de la coalition gouvernementale. “Il y avait un bloc central. Ce soir, il y a un avant, il y a un après.”- “Tir aux pigeons” -Les communes de moins de 1.000 habitants représentent 70% des communes françaises, et 13% de la population y vit. Mais les femmes ne représentent que 37,6% de leurs conseillers municipaux, contre 48,5% dans les communes de 1.000 habitants, a pointé la députée MoDem Delphine Lingemann, rapporteure du texte.”La parité ne doit pas s’arrêter aux portes des grandes villes”, a-t-elle déclaré, alors que se trouvait au perchoir la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, qui soutenait résolument le texte.Les conseillers municipaux des communes de moins de 1.000 habitants ont jusqu’ici été élus au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, avec un système de “panachage” qui permet aux citoyens de rayer certains noms.Une pratique parfois surnommée “tir aux pigeons”, dénoncée par certains élus parce qu’elle favoriserait une démarche “punitive” envers des sortants.”La démocratie locale est une chose trop sérieuse pour être livrée à l’humeur du dimanche des élections”, a déclaré lundi la ministre déléguée chargée de la Ruralité, Françoise Gatel. Ces changements doivent “permettre la constitution d’équipes municipales cohérentes et moins fragiles”, selon elle.Mais pour les élus RN et LR, composer des listes paritaires dans ces petites communes sera très compliqué. Le débat a aussi porté sur le mode de scrutin lui-même, au-delà de la parité. Dans “beaucoup de petites communes (…) il n’y aura qu’une liste, donc il n’y aura aucun choix pour les électeurs”, a déclaré Jordan Guitton (RN).- “Discours ringards” -La gauche a au contraire fustigé des “discours ringards, réactionnaires”, reprenant “l’argumentaire qui était utilisé par ceux qui refusaient la parité au début des années 2000”, selon les mots de Benjamin Lucas (groupe écologiste).La proposition de loi avait été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale il y a plus de trois ans.Au Sénat, elle avait déjà suscité beaucoup de débats, avec des divisions importantes au sein même de chacun des deux groupes de l’alliance majoritaire, Les Républicains et l’Union centriste.Le texte finalement voté intègre des aménagements censés tenir compte des spécificités des petites communes.Ainsi par exemple, dans ces communes de moins de 1.000 habitants, les listes seront “réputées complètes” même si elles comptent deux candidats de moins que le total légal. L’Association des maires de France, celle des maires ruraux (AMF et AMRF), et l’association Intercommunalités de France soutenaient le texte. Â