US flies alleged gang members to El Salvador despite court block

The United States flew more than 200 alleged members of a Venezuelan gang to be imprisoned in El Salvador, President Nayib Bukele said Sunday, after US counterpart Donald Trump controversially invoked wartime legislation to expel them.The deportations took place despite a US federal judge granting a temporary suspension of the expulsions order — apparently as planes were headed to El Salvador — raising questions over whether the Trump administration deliberately defied the court decision.”Oopsie … Too late,” Bukele posted on social media in response to an article on the judge’s ruling, adding a crying-with-laughter emoji.White House spokeswoman Karoline Leavitt denied that officials had refused to comply with the court order, which the Trump administration is appealing, as she said the deportees had already left the United States.”A single judge in a single city cannot direct the movements of an aircraft carrier full of foreign alien terrorists who were physically expelled from U.S. soil,” Leavitt wrote in a statement.Civil rights groups have warned that if Trump’s invocation of the centuries-old Alien Enemies Act law is upheld in courts, it could allow the deportation of huge numbers of adult migrants without explanation or a court hearing.Bukele announced Sunday that 238 members of Venezuelan gang Tren de Aragua, which Trump has designated a foreign terrorist organization, had arrived in El Salvador.He shared a video on X of several men in handcuffs and shackles being transferred from a plane to a heavily guarded convoy, while the presidency shared photos showing prisoners’ heads being shaved upon arrival in El Salvador.AFP did not have access to the prisoners during their transfer nor was given details of the circumstances in which the images were taken. The El Salvador presidency released the only images of the event.The Washington Post, citing a White House official, said 137 of prisoners deported Saturday were under the Alien Enemies Act. It said a total of 261 people were deported.Bukele said the United States would “pay a very low fee” to El Salvador but did not specify the amount.- Mega-jail with windowless cells -In a post Sunday on his Truth Social platform, Trump referred to the deportees as “monsters sent into our Country by Crooked Joe Biden and the Radical Left Democrats,” and thanked El Salvador for receiving them.The US president on Friday had signed an order invoking the little-known Alien Enemies Act of 1798, but it was not publicly announced until Saturday.The wartime authority allows a president to detain or deport citizens of an enemy nation.It has been invoked only three times — during the War of 1812 to expel British nationals, during World War I against nationals from enemy nations and, most notoriously, during World War II for the internment of more than 100,000 Japanese citizens and Japanese Americans.Bukele, in a meeting last month with US Secretary of State Marco Rubio, had offered to house prisoners from the United States in his country, including members of Tren de Aragua and El Salvador’s own MS-13 gang.The iron-fisted leader is extremely popular in his country for a successful crackdown on violent gangs, but has faced criticism from human rights groups.Bukele said the alleged gang members had been sent to the country’s maximum security Terrorism Confinement Center (CECOT), a mega-prison southeast of the capital San Salvador with capacity for 40,000 prisoners.Inmates there are packed in windowless cells, sleep on metal beds with no mattresses and are forbidden visitors.- ‘Wartime powers’ -In a sharp rebuke Sunday, Venezuela’s government said Trump had “criminalized” Venezuelan migrants, whom it said were “in their immense majority… dignified and honest” workers.Trump, in his order, claimed Tren de Aragua was “conducting irregular warfare against the territory of the United States both directly and at the direction, clandestine or otherwise, of the Maduro regime” in Caracas.The order will apply to all Venezuelan Tren de Aragua members who are over 14 and not naturalized US citizens or lawful permanent residents.The ACLU rights group and an allied group, Democracy Forward, asked a US District Court in Washington to bar the deportations — arguing that the 1798 act was not intended for use in peacetime.A Democracy Forward statement called Saturday a “horrific day in the history of the nation, when the president publicized that he was seeking to invoke extraordinary wartime powers in the absence of a war or invasion.”

Lutte contre le narcotrafic: Retailleau et Darmanin à l’épreuve des députés

Les députés entament lundi une semaine de débats houleux sur la proposition de loi sénatoriale visant à lutter contre le fléau du narcotrafic, une épreuve pour Bruno Retailleau et Gérald Darmanin qui tiennent à certaines dispositions combattues par la gauche et une partie de la macronie.La proposition de loi “visant à sortir la France du piège du narcotrafic”, portée au Sénat par Étienne Blanc (LR) et Jérôme Durain (PS), y avait été adoptée à l’unanimité le 4 février. L’une de ses principales mesures, parmi les plus consensuelles, prévoit la création d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco).Les votes devraient être plus partagés à l’Assemblée, au vu de la tournure des débats en commission des lois début mars.Le texte y a certes été adopté, mais avec le seul soutien du RN et de la coalition gouvernementale, et après avoir été amputé de plusieurs mesures phares. Les socialistes – comme les écologistes et les communistes – se sont abstenus, bien que l’un des leurs, Roger Vicot, soit corapporteur du texte. Les Insoumis ont voté contre.Les députés ont ainsi supprimé un article visant à obliger les plateformes de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp…) à permettre l’accès aux correspondances des trafiquants pour les services de renseignement. La ministre du Numérique Clara Chappaz et le président de la commission des lois, Florent Boudié (Renaissance), s’y étaient eux-mêmes montrés opposés.Egalement supprimé, un article proposant la mise en place d’un “dossier coffre” ou “procès-verbal distinct” permettant de stocker des informations recueillies via des techniques spéciales d’enquête sans que les avocats des narcotrafiquants ne puissent y accéder lors de la procédure judiciaire. Une disposition qui met à mal le principe du contradictoire, regrettent de nombreux parlementaires.- “Sursaut” -Autant d’épines dans le pied d’un duo ministériel pourtant déterminé à obtenir le rétablissement de ces mesures dans l’hémicycle.Affirmant que “le narcotrafic est une menace existentielle, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a espéré un “sursaut” des députés. Ces derniers “doivent donner à l’Etat une loi fondatrice car aujourd’hui, nous ne luttons pas à armes égales”, a-t-il souligné auprès du Parisien.Pour celui qui est candidat en parallèle à la présidence des Républicains et vient de mettre sa démission dans la balance sur le dossier algérien, il s’agit également d’une occasion d’obtenir des résultats… Et répondre du même coup aux critiques régulières du Rassemblement national et de son rival LR Laurent Wauquiez.D’autres mesures, votées en commission, ne manqueront pas de susciter de très vifs débats. Ainsi de l’idée de créer un nouveau régime carcéral d’isolement pour les narcotrafiquants les plus dangereux, portée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.L’idée a particulièrement crispé les socialistes, qui se sont abstenus sur le texte en commission pour cette raison, selon M. Vicot.M. Darmanin, suivant en cela un avis du Conseil d’Etat, devrait soutenir l’amendement du rapporteur Vincent Caure portant “à deux ans renouvelables”, plutôt que quatre, la durée d’affectation dans ces quartiers de haute sécurité.Egalement très polémiques: la généralisation de la visioconférence pour les détenus des quartiers de haute sécurité, le passage à 120 heures de garde à vue pour les “mules”, l’activation à distance des appareils électroniques fixes et mobiles.Invité de CNews dimanche, le député et coordinateur de LFI Manuel Bompard a dénoncé un texte “inefficace et dangereux”. L’ex-LFI François Ruffin, qui siège au groupe écologiste, a lui regretté lundi sur France 2 “l’improvisation tous azimuts de Monsieur Darmanin qui avait échoué comme ministre de l’Intérieur face au narcotrafic et qui recommence des opérations de communication”.La mobilisation des quatre groupes de la coalition gouvernementale, dont les représentants étaient peu présents en commission, sera une des clés du devenir du texte. “Je sais que je peux compter (sur les députés LR) pour (le) soutenir”, a dit M. Retailleau, écartant l’idée que les jeux d’appareil à droite puissent porter préjudice à la proposition de loi.M. Darmanin, qui a reçu les représentants des différents groupes au cours du mois de mars, oppositions comprises, accueillera de son côté lundi soir à son ministère les membres de la coalition gouvernementale. Bruno Retailleau sera également présent.

From determination to despair: S.Africa’s youth battling for workMon, 17 Mar 2025 10:14:21 GMT

In a corner of his mother’s backyard, 30-year-old Thabang Moshoke runs a clipper through a client’s hair at a makeshift barbershop that has only a rough roof to shield it from the skies.A queue of men and boys wait their turn for a 60-rand ($3.50) trim from this self-taught barber, who defied South Africa’s massive …

From determination to despair: S.Africa’s youth battling for workMon, 17 Mar 2025 10:14:21 GMT Read More »

De la scène et des bretzels: des étrangers se mettent à l’alsacien

Ils sont Libanais, Palestinien, Mexicain, Américain ou Japonais et apprennent l’alsacien: à Strasbourg, des étrangers se lancent dans l’apprentissage du dialecte local, par curiosité ou pour une meilleure intégration dans une région très attachée à ses traditions. A Schiltigheim, en banlieue strasbourgeoise, c’est toute une troupe de comédiens, dont un Libanais et un Palestinien, qui s’est mise à l’idiome local, d’abord pour le plaisir et finalement pour monter sur les planches, dans une adaptation en dialecte de la comédie “Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu” (en alsacien: “Was han m’r em liewe gott gemacht”).”La meilleure façon de s’intégrer, c’est la langue” de la région où on vit, explique Bashar Badwan, 23 ans, un Gazaoui qui incarne le rôle d’Abderazak Ben Assem, le mari d’Isabelle Verneuil. C’est “Au coin des kneckes” (des gosses) qu’il a appris ses premiers mots d’alsacien, tout comme Christ Fadel, étudiant libanais de 25 ans, qui joue le rôle du juif dans la pièce. Une fois par semaine, Sabine Lapp dispense des cours dans ce coin de café, tout près du quartier historique de la Petite France, entre bières et bretzels.- Les Japonais en tête -L’intérêt de publics plus jeunes et extérieurs à la région s’exprime aussi à l’université de Strasbourg où le dialecte régional figure au programme des langues optionnelles. Parmi eux, deux profils type se dégagent, selon Pascale Erhart, responsable du département de dialectologie alsacienne et mosellane. “Il y a ceux qui ont grandi en Alsace, à qui l’alsacien n’a pas été transmis et qui veulent le parler, et ceux venant soit d’autres régions, soit d’autres pays, qui s’intéressent à la langue locale”, explique-t-elle. Parmi les nationalités les plus attirées, les Japonais arrivent en tête, suivis par les étudiants sud-américains, selon Mme Erhart. Disuke Sakumoto, 25 ans, étudiant en phonétique à l’université de Kyoto, s’est ainsi lancé il y a sept ans, comme un retour aux sources après avoir passé une partie de son enfance dans la région.”Indirectement, je soutiens ceux qui essaient de préserver l’alsacien”, explique-t-il à l’AFP. Il a d’ailleurs collaboré avec un écrivain local, Edgar Zeidler, pour traduire un recueil de haïkus (poèmes japonais) écrits en alsacien, en allemand et en français, vers le japonais. – L’alsacien sauvé par les étrangers?-Selon une étude réalisée par la collectivité européenne d’Alsace auprès de 4.001 personnes, 46% des sondés se déclaraient dialectophones en Alsace en 2022, soit 15 points de moins qu’il y a 20 ans selon une autre étude. Et d’année en année, la transmission intergénérationnelle s’érode un peu plus. “Est ce que l’alsacien va être sauvé par les Mexicains ou les Brésiliens ou les Japonais?”, sourit Mme Erhart, avec une pointe d’amertume. Pendant des siècles, l’alsacien a été la langue de transmission principale.C’est après la Deuxième Guerre mondiale que “la politique de francisation a été acceptée en Alsace”, l’alsacien, dialecte germanique, entrant dans la politique de “dégermanisation” d’une région historiquement ballotée entre la France et l’Allemagne.Quant à la politique d’enseignement de l’alsacien à l’école, Mme Erhart estime qu’elle existe à peine, citant une expérience pilote d’enseignement “immersif” menée dans six classes de maternelle depuis 2023. Elle regrette que dans les discours officiels soit entretenue une “ambiguïté tenace” entre le dialecte et l’allemand. Reste que pour toute une génération, l’alsacien demeure la langue maternelle, celle qui reste quand on a tout oublié.Depuis qu’elle a lancé ses cours, Mme Lapp a vu défiler tous types de profils, y compris des professionnels en contact avec les personnes âgées, comme dans les métiers de l’aide à la personne ou du notariat.”Dans les unités Alzheimer par exemple, la langue apprise (le français) est oubliée” et c’est alors l’alsacien qui reste, explique-t-elle. La collectivité européenne Alsace a désigné 2025 “année du bilinguisme” avec une série d’initiatives -dont une application pour apprendre l’alsacien- destinées à “renforcer l’identité linguistique de l’Alsace”.Son logo est une représentation d’une petite alsacienne portant une coiffe traditionnelle, aux couleurs des drapeaux français et allemands.

Le sélectionneur de la Corée du Sud critique la gestion de Kim Min-jae par le Bayern

Le sélectionneur de la Corée du Sud a critiqué lundi le Bayern Munich pour sa gestion de Kim Min-jae après que le défenseur central a été écarté des qualifications pour la Coupe du monde en raison d’une blessure à un tendon d’Achille.Le stoppeur de 28 ans a manqué le match nul 1-1 du Bayern à l’Union Berlin samedi et est également forfait pour les prochains matches de qualification de la Corée du Sud pour le Mondial-2026 contre Oman et la Jordanie.Vincent Kompany, l’entraîneur belge du Bayern, a indiqué la semaine dernière que Kim serait absent pendant “plusieurs semaines”.Avant le match à domicile contre Oman jeudi, le sélectionneur sud-coréen Hong Myung-bo a déclaré que “Munich ne l’avait pas correctement protégé en termes de prévention des blessures”.”Kim Min-jae est un joueur extrêmement important, non seulement pour son club, le Bayern Munich, mais aussi pour notre équipe nationale”, a déploré Hong, selon l’agence de presse Yonhap.”Ce n’est pas parce qu’un match est important qu’il est normal que Kim soit sur le terrain”, a-t-il ajouté.Hong a souligné qu’il y avait eu des “signes continus” depuis l’année dernière que Kim souffrait d’une blessure récurrente.”Nous en étions pleinement conscients”, a assuré le sélectionneur.En cas de succès contre Oman et à nouveau à domicile contre la Jordanie mardi prochain, la Corée du Sud obtiendrait son billet pour la Coupe du monde 2026 , organisée aux États-Unis, au Canada et au Mexique.Depuis ses débuts internationaux en 2017, Kim a été un élément de base pour son pays, avec 69 sélections.Il a quitté Naples, alors champion d’Italie, pour rejoindre le Bayern à l’été 2023 et a disputé depuis 73 matches avec le club allemand, toutes compétitions confondues.