Conflit ouvert entre Rachida Dati et l’audiovisuel public

Poussée de fièvre entre Rachida Dati et l’audiovisuel public. La passe d’armes mercredi sur le plateau de “C à vous” alourdit un climat déjà tendu entre la ministre et les médias placés sous sa tutelle, en plein débat sur son projet contesté de holding.Ulcérée par des questions sur les 299.000 euros qu’elle aurait perçus de GDF Suez en 2010-2011 sans les déclarer au Parlement européen, la ministre de la Culture a sorti les griffes et renvoyé son intervieweur, le journaliste Patrick Cohen, à des accusations de “management brutal” remontant aux années où il dirigeait la matinale de France Inter (2010-2017).”Vous pourriez (…) tomber sous le coup de ce délit (de harcèlement, ndlr)”, a-t-elle menacé. “Je peux saisir le tribunal”.France Télévisions a répliqué que “les mises en cause personnelles à l’encontre des journalistes ne sont pas acceptables”. Début mai, sur France Inter, la ministre avait cette fois ciblé la présidente de Radio France, l’accusant de “caricaturer” son projet de création de holding chapeautant différents médias de l’audiovisuel public.”Votre présidente Sibyle Veil (…) je l’ai appelée parce qu’il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite”, a-t-elle lancé à l’antenne, après avoir qualifié France Inter, leader incontesté des audiences, de “club” pour CSP+ et retraités. “La ministre est prête à instaurer un climat délétère inédit avec l’audiovisuel public”, déplore auprès de l’AFP Valéry Lerouge, président de la société des journalistes de la rédaction nationale de France Télé.”On est inquiets parce qu’on a le sentiment que la ministre va utiliser tous les arguments y compris fallacieux pour discréditer les journalistes du service public”, estime-t-il.Mme Dati a récemment brocardé les “méthodes de voyous” des journalistes qui lui ont consacré une édition de “Complément d’enquête”, les accusant d’avoir tenté de soudoyer des membres de sa famille pour obtenir une interview, ce que le magazine dément.Après la diffusion de cette édition sur France 2, Le Canard enchaîné a d’ailleurs prêté à la ministre la volonté d’obtenir “le scalp” de la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci. “Je n’ai jamais dit quoi que ce soit ni appelé qui que ce soit”, a démenti la ministre dans Le Monde. “Comme souvent, je fais l’objet d’attaques ciblées et injustifiées de mes opposants politiques”.- “Elle ne lâche rien” -La ministre, qui lorgne la mairie de Paris en 2026, attire en tout cas la lumière et se démultiplie sur ses dossiers : démocratiser l’accès à la culture – son mantra depuis son entrée surprise au gouvernement début 2024 – et réformer l’audiovisuel public. Elle vient d’obtenir l’inscription du projet à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Sa combativité est “un indéniable atout”, affirme à l’AFP le sénateur centriste Laurent Lafon, dont la proposition de loi de réforme a été reprise par Mme Dati. “S’il n’y avait pas eu une ministre volontaire, on n’aurait pas eu cette inscription”, indique-t-il, tout en espérant que le débat se recentre “uniquement sur le cÅ“ur du texte” et pas sur une ministre mobilisée sur plusieurs fronts.Ciblée par ses opposants à Paris, Mme Dati doit aussi composer avec ses ennuis judiciaires. Le parquet national financier a récemment requis un procès pour corruption à son encontre dans l’affaire Carlos Ghosn, qui lui vaut d’être mise en examen depuis 2021.Mais au sein du gouvernement, ses appuis restent solides. “Elle ne lâche rien”, glisse un proche de François Bayrou. “Et quoi qu’il en soit le Premier ministre est d’accord sur la nécessité de reformer l’audiovisuel public”. Elle “fait plier tout le monde”, souffle un autre, qui prédit toutefois qu’elle ne disposera pas du temps suffisant pour faire adopter le texte.Au sein de l’audiovisuel public, les résistances sont fortes contre un projet présenté par Mme Dati comme un moyen de se “renforcer” face à la concurrence. Le principe d’une grève reconductible à partir du 26 juin a déjà été voté à Radio France.Selon le Syndicat national des journalistes (SNJ), la ministre ne fait qu'”affaiblir le service public” en attaquant ses journalistes. “La réforme, c’est juste un trophée qu’elle veut obtenir”, estime son délégué général à France Télé, Serge Cimino.

Mexique: l’ouragan Erick touche terre avec des vents allant jusqu’à 205 km/heure

L’ouragan Erick, de force majeure dans le Pacifique, a touché la côte sud-ouest du Mexique en donnant des signes de faiblesse jeudi matin avec des vents pouvant souffler jusqu’à 205 km/heure, a indiqué le Centre national des ouragans (NHC) de Miami.Erick a touché terre peu avant 06h00 locales (midi GMT) aux confins des Etats côtiers du Oaxaca et du Guerrero, dans une zone isolée à peu près à mi-chemin des deux principaux centres touristiques de la zone (Puerto Escondido et Acapulco).Il a perdu de sa puissance, repassant en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, après être monté en catégorie 4 à l’approche des côtes. Le NHC le qualifiait alors “d’extrêmement dangereux”.”Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait indiqué le NHC dans la nuit, ajoutant: “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui représentent un danger mortel”. Evoluant rapidement, Erick doit cependant s’affaiblir “rapidement” en s’avançant vers la chaîne des montagnes de la Sierra Madre sur, selon le NHC. Au petit matin (midi GMT), le cyclone se déplaçait vers le nord-ouest à une vitesse de 15 km/heure. La présidente Claudia Sheinbaum  a appelé la population à se mettre à l’abri, dans une vidéo sur X mercredi soir.Les autorités ont lancé des messages d’alerte dans les stations balnéaires de Puerto Escondido et surtout Acapulco, durement touchée par l’ouragan Otis de catégorie 5 en octobre 2023.Dans l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, des habitants ont commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace de l’ouragan, a constaté l’AFP. De petites embarcations de plaisance ont été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.Les autorités ont par ailleurs demandé aux habitants de suspendre les activités non essentielles à partir de 20H00. Les supermarchés devaient fermer à 18H00.La pluie a commencé à tomber en fin d’après-midi après une journée ensoleillée.C’est cependant Puerto Escondido et ses 30.000 habitants et touristes étrangers qui pourraient être les plus exposés aux murs de vents du cyclone.Les restaurants étaient déjà fermés malgré la présence de touristes qui ne voulaient pas renoncer à leurs vacances, a constaté sur place un journaliste de l’AFP.”On dit qu’il va frapper de ce côté-ci de la côte, on va prendre nos précautions pour ne rien regretter par la suite”, a déclaré Adalberto Ruiz, un pêcheur de 55 ans qui mettait sa barque à l’abri.- Militaires déployés -Les autorités ont également suspendu les cours dans les villes concernées et fermé les ports à la navigation. Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE) dans le cadre de son plan d’urgence. Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. Il avait fait au moins 50 morts et 30 disparus, selon les autorités mexicaines.En septembre 2024, Acapulco avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3, qui avait causé la mort d’au moins 15 personnes.

Mexique: l’ouragan Erick touche terre avec des vents allant jusqu’à 205 km/heure

L’ouragan Erick, de force majeure dans le Pacifique, a touché la côte sud-ouest du Mexique en donnant des signes de faiblesse jeudi matin avec des vents pouvant souffler jusqu’à 205 km/heure, a indiqué le Centre national des ouragans (NHC) de Miami.Erick a touché terre peu avant 06h00 locales (midi GMT) aux confins des Etats côtiers du Oaxaca et du Guerrero, dans une zone isolée à peu près à mi-chemin des deux principaux centres touristiques de la zone (Puerto Escondido et Acapulco).Il a perdu de sa puissance, repassant en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, après être monté en catégorie 4 à l’approche des côtes. Le NHC le qualifiait alors “d’extrêmement dangereux”.”Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait indiqué le NHC dans la nuit, ajoutant: “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui représentent un danger mortel”. Evoluant rapidement, Erick doit cependant s’affaiblir “rapidement” en s’avançant vers la chaîne des montagnes de la Sierra Madre sur, selon le NHC. Au petit matin (midi GMT), le cyclone se déplaçait vers le nord-ouest à une vitesse de 15 km/heure. La présidente Claudia Sheinbaum  a appelé la population à se mettre à l’abri, dans une vidéo sur X mercredi soir.Les autorités ont lancé des messages d’alerte dans les stations balnéaires de Puerto Escondido et surtout Acapulco, durement touchée par l’ouragan Otis de catégorie 5 en octobre 2023.Dans l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, des habitants ont commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace de l’ouragan, a constaté l’AFP. De petites embarcations de plaisance ont été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.Les autorités ont par ailleurs demandé aux habitants de suspendre les activités non essentielles à partir de 20H00. Les supermarchés devaient fermer à 18H00.La pluie a commencé à tomber en fin d’après-midi après une journée ensoleillée.C’est cependant Puerto Escondido et ses 30.000 habitants et touristes étrangers qui pourraient être les plus exposés aux murs de vents du cyclone.Les restaurants étaient déjà fermés malgré la présence de touristes qui ne voulaient pas renoncer à leurs vacances, a constaté sur place un journaliste de l’AFP.”On dit qu’il va frapper de ce côté-ci de la côte, on va prendre nos précautions pour ne rien regretter par la suite”, a déclaré Adalberto Ruiz, un pêcheur de 55 ans qui mettait sa barque à l’abri.- Militaires déployés -Les autorités ont également suspendu les cours dans les villes concernées et fermé les ports à la navigation. Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE) dans le cadre de son plan d’urgence. Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. Il avait fait au moins 50 morts et 30 disparus, selon les autorités mexicaines.En septembre 2024, Acapulco avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3, qui avait causé la mort d’au moins 15 personnes.

Mexique: l’ouragan Erick touche terre avec des vents allant jusqu’à 205 km/heure

L’ouragan Erick, de force majeure dans le Pacifique, a touché la côte sud-ouest du Mexique en donnant des signes de faiblesse jeudi matin avec des vents pouvant souffler jusqu’à 205 km/heure, a indiqué le Centre national des ouragans (NHC) de Miami.Erick a touché terre peu avant 06h00 locales (midi GMT) aux confins des Etats côtiers du Oaxaca et du Guerrero, dans une zone isolée à peu près à mi-chemin des deux principaux centres touristiques de la zone (Puerto Escondido et Acapulco).Il a perdu de sa puissance, repassant en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, après être monté en catégorie 4 à l’approche des côtes. Le NHC le qualifiait alors “d’extrêmement dangereux”.”Des vents extrêmement destructeurs sont attendus”, avait indiqué le NHC dans la nuit, ajoutant: “De fortes chutes de pluie vont provoquer des inondations et des glissements de terrain qui représentent un danger mortel”. Evoluant rapidement, Erick doit cependant s’affaiblir “rapidement” en s’avançant vers la chaîne des montagnes de la Sierra Madre sur, selon le NHC. Au petit matin (midi GMT), le cyclone se déplaçait vers le nord-ouest à une vitesse de 15 km/heure. La présidente Claudia Sheinbaum  a appelé la population à se mettre à l’abri, dans une vidéo sur X mercredi soir.Les autorités ont lancé des messages d’alerte dans les stations balnéaires de Puerto Escondido et surtout Acapulco, durement touchée par l’ouragan Otis de catégorie 5 en octobre 2023.Dans l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, des habitants ont commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace de l’ouragan, a constaté l’AFP. De petites embarcations de plaisance ont été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.Les autorités ont par ailleurs demandé aux habitants de suspendre les activités non essentielles à partir de 20H00. Les supermarchés devaient fermer à 18H00.La pluie a commencé à tomber en fin d’après-midi après une journée ensoleillée.C’est cependant Puerto Escondido et ses 30.000 habitants et touristes étrangers qui pourraient être les plus exposés aux murs de vents du cyclone.Les restaurants étaient déjà fermés malgré la présence de touristes qui ne voulaient pas renoncer à leurs vacances, a constaté sur place un journaliste de l’AFP.”On dit qu’il va frapper de ce côté-ci de la côte, on va prendre nos précautions pour ne rien regretter par la suite”, a déclaré Adalberto Ruiz, un pêcheur de 55 ans qui mettait sa barque à l’abri.- Militaires déployés -Les autorités ont également suspendu les cours dans les villes concernées et fermé les ports à la navigation. Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE) dans le cadre de son plan d’urgence. Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.En octobre 2023, le front de mer d’Acapulco avait été détruit par Otis, qui s’était converti en quelques heures en ouragan de force maximale. Il avait fait au moins 50 morts et 30 disparus, selon les autorités mexicaines.En septembre 2024, Acapulco avait été de nouveau frappée par un ouragan, John, de force 3, qui avait causé la mort d’au moins 15 personnes.

Tourists, fishermen hunker as Hurricane Erick pounds Mexican coast

Hurricane Erick slammed into Mexico’s Pacific coast as a powerful category three storm Thursday, prompting tourists and locals to seek shelter amid warnings of widespread flooding and landslides.In the southern state of Oaxaca, residents along the palm-fringed coast boarded up shops and sought refuge from winds of up to 205 kilometers (125 miles) an hour.”Better to make sure now rather than have any regrets later,” said 55-year-old fishman Adalberto Ruiz, as he tied up boats inland and stashed away loose items before the coming storm.The slow-rolling hurricane is expected to weaken significantly as it moves over land, but authorities are warning it could still cause significant damage.Heavy rainfall could cause “life-threatening flooding and mudslides, especially in areas of steep terrain”  the US National Hurricane Center said.A “life-threatening storm surge” was expected to cause coastal flooding near where the storm made landfall. “Erick is expected to rapidly weaken over the mountains of Mexico, and the system is likely to dissipate tonight or early Friday,” the center’s advisory added.Mexican authorities said they were also expecting heavy rain in the southernmost state of Chiapas.President Claudia Sheinbaum urged people to avoid going out and advised those living in low-lying areas or near rivers to move to shelters.”Contact is being maintained with the defense forces and the Navy, which are in the area” she said. “We will be able to report in a few hours what the effects on these populations are.”In Acapulco, a major port and resort city famous for its nightlife, police with bullhorns walked the beach and drove around town warning residents and holidaymakers of the storm’s arrival.Some shops boarded up their windows and operators of tourist boats brought their vessels ashore.Rainfall began in the late afternoon after a sunny day on Wednesday. About 250 miles (400 kilometers) south of Acapulco, the city of Puerto Escondido and its 30,000 inhabitants braced for the hurricane’s fury. Restaurants were already closed even though some tourists insisted on staying to enjoy their vacation, an AFP journalist observed.Laura Velazquez, national coordinator of civil protection, said the government was using patrols and social media to warn people.Some 2,000 temporary shelters have been set up in Chiapas, Guerrero and Oaxaca, and hundreds of troops and electricity workers have been deployed to help with any clean-up efforts.Local authorities have suspended classes and closed ports along the coast, including the port of Acapulco, to shipping.Mexico sees major storms every year, usually between May and November, on both its Pacific and Atlantic coasts.In October 2023, Acapulco was pummeled by Hurricane Otis, a powerful Category 5 storm that killed at least 50 people.Hurricane John, another Category 3 storm that hit Acapulco in September last year, caused about 15 deaths.

Gaza rescuers say Israeli fire kills 72

Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 72 people on Thursday, including 21 who had gathered near aid distribution sites as famine looms after more than 20 months of war.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that six people were killed while waiting for aid in the southern Gaza Strip and 15 others in a central area known as the Netzarim corridor, where thousands of Palestinians have gathered daily in the hope of receiving food rations.The Israeli army told AFP that its troops in Netzarim corridor — a strip of land militarised by Israel that bisects the Palestinian territory — had fired “warning shots” at “suspects” approaching them, but that it was “not aware of any injured individuals”.The army did not comment on the incident reported in the south.In northern Gaza, Bassal said that nine separate Israeli strikes killed another 51 people, updating earlier tolls provided by his agency.Bassam Abu Shaar, who witnessed the shooting incident in the Netzarim area, said thousands of people had gathered there overnight in the hope of receiving aid at the US- and Israeli-backed distribution site when it opened in the morning.”Around 1:00 am (2200 GMT Wednesday), they started shooting at us,” he told AFP by phone, reporting gunfire, tank shelling and bombs dropped by drones.Abu Shaar said that the size of the crowd had made it impossible for people to escape, with casualties left lying on the ground within walking distance of the distribution point, which is run by the Gaza Humanitarian Foundation.”We couldn’t help them or even escape ourselves,” he said.At least 300 Palestinians have been killed in recent weeks while trying to reach aid distribution points in Gaza, which is suffering from famine-like conditions, the Hamas-run territory’s health ministry has said.Israeli restrictions on media in the Gaza Strip and difficulties in accessing some areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers and authorities in the Palestinian territory.In early March, Israel imposed an aid blockade on Gaza amid a deadlock in truce negotiations, only partially easing restrictions in late May.After Israel loosened its blockade, the privately run Gaza Humanitarian Foundation began distributing aid, but its operations have been marred by chaotic scenes.UN agencies and major aid groups have refused to cooperate with the foundation — which has the support of Israel and its ally the United States — over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives.

Décès du général Vidal, chef de l’opération de libération des otages à Ouvéa en 1988

Le général Jacques Vidal, qui avait commandé l’opération controversée de libération des otages de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie en 1988, est décédé, a-t-on appris jeudi dans les pages nécrologie du quotidien Le Figaro.Une cérémonie religieuse se tiendra le 26 juin 2025, en l’église Saint-Germain, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). L’officier des troupes de marine, mort à l’âge de 88 ans, avait été au coeur d’une vaste polémique sur les conditions de l’assaut lancé le 5 mai 1988 entre le premier et le deuxième tour de l’élection présidentielle, qui opposait le président François Mitterrand à son Premier ministre Jacques Chirac.Au cours d’une opération baptisée “Victor”, les militaires avaient libéré 24 otages (dont 22 gendarmes) détenus par les indépendantistes dans une grotte de l’île d’Ouvéa. L’intervention s’était soldée par un très lourd bilan de 21 morts, deux militaires et 19 indépendantistes, ouvrant une vaste polémique politique et militaire. Les indépendantistes avaient accusé l’armée d’avoir exécuté sommairement des indépendantistes après l’assaut. Dans une interview à Paris-Match six jours après l’opération, le général Vidal avait démenti “absolument” que des militaires ou des gendarmes aient exécuté sommairement des ravisseurs a l’issue du combat.”Je suis formel. Il n’y a pas eu de coups de feu après la fin de l’assaut”, avait-il affirmé.Le 30 mai, le ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, avait rendu publiques les conclusions de “l’enquête de commandement” indiquant que rien ne faisait apparaître “des exécutions sommaires”.Toutefois, “des actes contraires au devoir militaire ont été commis” et “des sanctions sévères” seront prises, avait-il ajouté.Le quotidien Le Monde avait publié un rapport attribué à un militaire selon lequel le général Vidal avait été partisan “d’une solution de force, quelles qu’en soient les conséquences”.L’hebdomadaire Paris-Match avait pour sa part révélé que le général Vidal et l’ancien ministre Bernard Pons avaient envisagé l’usage d’une bombe de 250 kg et de napalm contre la grotte et que les officiers avaient refusé. Dans l’article consacré au décès de l’officier jeudi, l’Essor de la gendarmerie a fait état “des exactions meurtrières commises sur des Kanaks après leur reddition. Des exactions longtemps contestées, mais reconnues progressivement ensuite”.La Nouvelle-Calédonie demeure un dossier brûlant pour la France, notamment après les émeutes qui y ont fait 14 morts au printemps 2024.

Tony Parker a-t-il été évincé d’un marché public dans les Alpes? La justice en débat

La commune des Gets (Haute-Savoie) a-t-elle cherché à évincer une société de Tony Parker d’un juteux contrat de gestion de son domaine skiable? Le procès pour favoritisme de deux de ses responsables s’est ouvert jeudi devant le tribunal de Bonneville.Les faits remontent à mai 2023, quand la commune lance une procédure pour renouveler sa délégation de service public (DSP) pour l’exploitation du domaine skiable de cette station familiale de moyenne montagne. La société Infinity Nine Mountain (INM), propriété de l’ancien basketteur star devenu homme d’affaires, se porte candidate face à son exploitant historique, la Sagets, dont la commune des Gets est actionnaire majoritaire. Mais en janvier 2024, la municipalité tourne casaque et déclare finalement la procédure “sans suite” pour lui préférer la création avec la commune voisine de Verchaix d’une société publique locale (SPL) qui reprendrait la gestion des remontées mécaniques. Ce sont les motivations à l’origine de ce changement de direction que le procès vise à décrypter.L’ancien maire des Gets, Henri Anthonioz, qui faisait initialement partie des prévenus, est décédé en novembre 2024. À la barre, il y a son premier adjoint Simon Bergoend, ainsi que le directeur général des services de la commune, Kevin Fournier. Tous deux sont soupçonnés de faits de favoritisme dans les marchés publics et d’immixtion dans une fonction publique.Sur les bancs des parties civiles figurent l’association Anticor 74, à l’origine de plusieurs signalements relatifs à ce dossier, et la société Infinity Nine Mountain (INM), représentée par un avocat.Pourquoi y a-t-il eu un revirement? Est-ce parce que la commune a eu peur de “confier les clés du camion” à un poids lourd privé comme Tony Parker, interroge la présidente. “Non”, répond le premier adjoint, M. Bergoend, tout en dénonçant la “forte pression exercée tout au long de la procédure” par le groupe du basketteur. “On savait que le modèle de SPL est meilleur pour notre station, les stations en général. Tout nous pousse vers cela”, a-t-il argué, niant toute violation des règles d’attribution des marchés publics.Les avocats des prévenus, Me Valérie Sanossian et Me Bernard Plahuta ont pour leur part dénoncé une “instruction univoque” dans laquelle “les droits de la défense ne sont pas respectés” et réclamé l’annulation pure et simple de la procédure. Pour le procureur Boris Duffau, elle relève au contraire d’une “application pure et stricte de la loi”.

French court to rule on freeing Lebanese militant

A French court is set to deliver a long-awaited ruling in July on the release of pro-Palestinian Lebanese militant Georges Ibrahim Abdallah, who has been imprisoned for 40 years for the 1982 killings of two foreign diplomats.The Paris appeals court, initially set to deliver its verdict in February before postponing, will now announce its decision on July 17 after re-examining the request on Thursday.”I told the judges, either you release him or you sentence him to death,” his lawyer Jean-Louis Chalanset told the media after the closed-door hearing.Abdallah, 74, was sentenced to life in prison for his involvement in the murders of US military attache Charles Robert Ray and Israeli diplomat Yacov Barsimantov.He has been eligible for release for 25 years, but has seen multiple requests for his freedom denied.The United States, a civil party to the case, has consistently opposed his release but Lebanese authorities have repeatedly said he should be freed from jail.In November 2024, a French court ordered his release conditional on Abdallah leaving France.But France’s anti-terror prosecutors, arguing that he had not changed his political views, appealed the decision which was consequently suspended.Abdallah has always insisted he is a “fighter” who battled for the rights of Palestinians and not a “criminal”. The appeals court said in February the decision to postpone was prompted by the unresolved question of whether Abdallah had proof that he had paid compensation to the plaintiffs, something he has consistently refused to do.His lawyer said on Thursday he presented documents showing some 16,000 euros ($18,360) in Abdallah’s prison account “at the disposal of civil parties”.First detained in 1984 and convicted in 1987 over the murders, the 74-year-old is one of the longest serving prisoners in France — most convicts serving life sentences are freed after less than 30 years.Â