Gold rushes to new high as Asia stocks mixed

Gold hit a record high Tuesday as a weaker dollar and expectations of a US interest rate cut made the safe haven an attractive investment.Stocks, meanwhile, were mixed as investors awaited fresh direction from Wall Street after it was closed on Monday for Labor Day.Gold reached $3,501.59 an ounce during early trading in Asia, soaring past its previous record of $3,500.10 in April.”The rally reflects a softer dollar but also strong central-bank and institutional demand as investors rotate out of US Treasuries,” said Ipek Ozkardeskaya at Swissquote Bank.”The share of US Treasuries held by foreign central banks has been declining for over a decade, but that shift into gold accelerated this year amid US debt concerns, ratings downgrades, trade tensions and geopolitical risks,” she said.On equity markets, Tokyo, Seoul and Jakarta were all up, while Hong Kong and Shanghai turned negative after early gains.On the Hang Seng, Alibaba was down slightly a day after rocketing almost 20 percent following bumper results and a surge in AI revenue.”While US giants face mounting questions around AI monetization and stretched valuations, Chinese firms are showing tangible earnings lift from AI and cloud,” Charu Chanana at Saxo Markets told AFP.The Japanese corporate world was, meanwhile, rocked by the shock resignation of the CEO of drinks giant Suntory over an illegal drugs probe.Oil prices moved higher ahead of a weekend OPEC+ meeting to decide on output for October. The cartel is expected to keep supplies unchanged.- Key figures at around 0700 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 42,310.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 25,535.03Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,849.79New York – Dow: Closed Monday for a public holidayEuro/dollar: UP at 1.1704 from $1.1705 on MondayPound/dollar: DOWN at 1.3526 at from $1.3547Dollar/yen: UP at 148.00 from 147.27 yen Euro/pound: DOWN at 86.53 pence from 86.57 penceBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $68.55 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.6 percent at $65.04 per barrel

En Afghanistan, course contre la montre pour trouver des rescapés du séisme

Au lendemain du séisme ayant tué plus de 800 personnes dans l’est de l’Afghanistan, secouristes et soignants s’activent: les premiers continuent mardi d’extraire des corps des décombres, tandis que les seconds tentent de soigner et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.”Il faut nous aider”, plaide Akhlaq, 14 ans, depuis le lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar où il a été transporté par hélicoptère. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, dit-il à l’AFP.Le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province de Kounar, la plus dévastée, Ehsanullah Ehsan, assure que “les opérations ont continué toute la nuit”.- “Devoir d’aider” -“Grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours, les recherches n’ont pas cessé”, affirme-t-il à l’AFP, alors que les secours peinent encore à approcher certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, ajoute M. Ehsan.Les autorités talibanes ont annoncé lundi un bilan provisoire de 800 morts et 2.500 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans celle de Nangarhar.La province de Laghman déplore aussi des dizaines de blessés, d’après le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid.Depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc conformément au rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Toute la journée lundi, des hélicoptères militaires se sont succédé pour acheminer de l’aide et évacuer des dizaines de morts et de blessés. Mardi, une fois le jour levé, leur ballet a repris.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés à un autre séisme d’ampleur: en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites. Ce tremblement de terre de magnitude 6,3 avait été le plus meurtrier dans ce pays en plus de 25 ans.

En Afghanistan, course contre la montre pour trouver des rescapés du séisme

Au lendemain du séisme ayant tué plus de 800 personnes dans l’est de l’Afghanistan, secouristes et soignants s’activent: les premiers continuent mardi d’extraire des corps des décombres, tandis que les seconds tentent de soigner et de réconforter ceux qui ont tout perdu.D’une magnitude 6 et suivi d’au moins cinq fortes répliques, le tremblement de terre a touché au coeur de la nuit de dimanche à lundi des zones reculées dans les provinces montagneuses de Nangarhar, Kounar et Laghman.”Il faut nous aider”, plaide Akhlaq, 14 ans, depuis le lit d’hôpital à Jalalabad, chef-lieu de Nangarhar où il a été transporté par hélicoptère. Au moment du séisme, ils étaient dix dans la maison familiale.”Deux de mes frères, mon oncle et deux de mes neveux sont morts, les quatre autres membres de ma famille sont maintenant sans-abri et n’ont ni nourriture, ni eau”, dit-il à l’AFP.Le chef de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province de Kounar, la plus dévastée, Ehsanullah Ehsan, assure que “les opérations ont continué toute la nuit”.- “Devoir d’aider” -“Grâce à la mobilisation de nos employés et d’habitants venus des districts alentours, les recherches n’ont pas cessé”, affirme-t-il à l’AFP, alors que les secours peinent encore à approcher certains villages coupés du monde par des glissements de terrain.”La priorité est d’aider les blessés, puis nous distribuerons des tentes et des repas chauds aux sans-abris”, ajoute M. Ehsan.Les autorités talibanes ont annoncé lundi un bilan provisoire de 800 morts et 2.500 blessés dans la province de Kounar ainsi que de 12 morts et 255 blessés dans celle de Nangarhar.La province de Laghman déplore aussi des dizaines de blessés, d’après le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid.Depuis plus de 36 heures, des dizaines d’habitants des villages de Wadir et de Mazar Dara, sur les coteaux verdoyants de Kounar, déblayent à la pelle ou à la main ce qu’il reste des maisons écroulées.Oubadullah Stouman a accouru à Wadir de son village à la lisière du Pakistan, plus à l’est, pour obtenir des nouvelles de ses proches.”Ici, les gens sont pauvres, c’est notre devoir de les aider”, dit à l’AFP cet Afghan de 26 ans, lui-même sorti brutalement de son sommeil par le séisme, mais dont le village n’a pas été touché.A Wadir en revanche, “il n’y a plus que des pierres, je ne sais même pas comment décrire cela, c’est très, très dur à voir”, lâche-t-il, la gorge nouée.Partout alentours, après des prières funéraires, des rangées de corps, parfois d’enfants, enveloppés dans un linceul blanc conformément au rite musulman, sont mis en terre.- Aide internationale -Toute la journée lundi, des hélicoptères militaires se sont succédé pour acheminer de l’aide et évacuer des dizaines de morts et de blessés. Mardi, une fois le jour levé, leur ballet a repris.L’épicentre du tremblement de terre a été localisé à 27 km de Jalalabad, à seulement huit kilomètres de profondeur, ce qui explique le lourd bilan et l’étendue des dégâts.L’Afghanistan, dont les autorités talibanes ne sont reconnues que par Moscou, est l’un des pays les plus pauvres du globe.Les agences onusiennes ont toutes lancé des campagnes d’appel au don et un montant initial de cinq millions de dollars a été débloqué du fonds mondial d’intervention d’urgence de l’ONU.Londres, de son côté, a annoncé débloquer un million de livres pour aider au soutien des familles touchées.L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne montagneuse de l’Hindou Kouch, près de la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans ont été confrontés à un autre séisme d’ampleur: en 2023, dans la région d’Hérat, à l’autre extrémité de l’Afghanistan, à la frontière avec l’Iran, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites. Ce tremblement de terre de magnitude 6,3 avait été le plus meurtrier dans ce pays en plus de 25 ans.

Mexique: les premiers juges élus au suffrage universel ont pris leurs fonctions

Les premiers juges élus au suffrage universel ont pris leurs fonctions lundi au Mexique, une première mondiale défendue par la gauche au pouvoir pour lutter contre la “corruption” au sein de la justice.Des juges de la Cour suprême, du tribunal électoral, mais aussi de nombreux tribunaux locaux ont pris leur poste.Les neuf ouveaux juges de la Cour suprême ont été intronisés lors d’une cérémonie traditionnelle. Les autorités des peuples autochtones ont remis un “bâton de commandement” aux membres de la plus haute juridiction du pays, au milieu de danses, de fumée d’encens et de discours en langues autochtones.Dans la soirée, lors d’une deuxième cérémonie à laquelle a assisté la présidente Claudia Sheinbaum, l’avocat autochtone Hugo Aguilar, nouveau chef de la Cour suprême, a ouvert les portes du siège de l’institution, acclamé par la foule. “Ceci est une invitation. Toutes les personnes qui ont besoin de la Cour suprême auront, à partir de demain, les portes grandes ouvertes”, a-t-il déclaré.L’élection unique au monde s’était déroulée en juin dernier avec un taux de participation d’à peine 13%. Cette faible participation a été largement critiquée par les opposants à la réforme, menée par la gauche au pouvoir.Ses adversaires accusent le Mouvement pour la régénération nationale (Morena, gauche) au pouvoir depuis décembre 2018 de vouloir faire main basse sur l’appareil judiciaire.L’élection était la pierre angulaire d’une réforme constitutionnelle défendue par le prédécesseur et mentor politique de Mme Sheinbaum, Andres Manuel Lopez Obrador, juste avant de lui remettre le pouvoir le 1er octobre.Les Etats-Unis avaient également critiqué la réforme lorsqu’elle était encore un projet. En 2024, l’ambassadeur des Etats-Unis à Mexico sous l’administration Biden l’avait qualifiée de “risque” pour la démocratie.La lutte contre l’impunité est un enjeu important de cette élection. Le Mexique, qui compte près de 130 millions d’habitants, enregistre chaque année 30.000 homicides. La plupart restent impunis. Des élections complémentaires auront lieu en 2027, mettant en jeu d’autres postes au niveau fédéral et local.

Villages marooned after deadly floods in India’s Punjab

A thousand villages in India’s Punjab state are marooned by deadly floods, with thousands forced to seek shelter in relief camps, government authorities say.Flooding across the northwestern state killed at least 29 people and affected over 250,000 last month, with the state’s chief minister calling it “one of the worst flood disasters in decades”.The region is often dubbed India’s breadbasket, but more than 940 square kilometres (360 square miles) of farmland are flooded, leading to “devastating crop losses”, Punjab’s Chief Minister Bhagwant Mann wrote in a letter to Prime Minister Narendra Modi.Modi on Monday assured him of the federal government’s “full support”.Authorities have said they fear a “huge loss of livestock”, the full extent of which will only be clear when the waters recede, according to a bulletin issued by the state authorities late Monday.India’s army and disaster teams have carried out vast rescue operations, deploying more than 1,000 boats and 30 helicopters to rescue the stranded or supply food.”The most important thing is to save the lives of people and helpless animals trapped in the water,” Mann said in a statement.Rivers in the region cross into Pakistan, where floodwater has also engulfed swathes of land.Floods and landslides are common during the June-September monsoon season in the subcontinent, but experts say climate change, coupled with poorly planned development, is increasing their frequency, severity and impact.Northwest India has seen rainfall surge by more than a third on average from June to September, according to the national weather department.In the capital Delhi, relentless rains have swollen the Yamuna river — which breached its danger mark on Tuesday, inundating several areas and creating traffic snarl-ups lasting for hours.Deadly floods triggered by record-breaking rain also killed dozens in India’s Jammu and Kashmir region last month.

Search for survivors after Afghan earthquake kills 800

Rescuers desperately searched Tuesday for survivors in the rubble of homes flattened by an earthquake that struck eastern Afghanistan, killing more than 800 people.The 6.0-magnitude earthquake, followed by at least five aftershocks, hit remote areas in mountainous provinces near the border with Pakistan around midnight Sunday.The head of the Kunar Provincial Disaster Management Authority, Ehsanullah Ehsan, told AFP that “operations continued throughout the night”.He said there were “still injured people left in the distant villages” in need of evacuation to hospitals.Villagers joined the rescue efforts, using their bare hands to clear debris of simple mud and stone homes built into steep valleys.Obaidullah Stoman, 26, who travelled to the village of Wadir to search for a friend, was overwhelmed by the level of destruction.”I’m searching here, but I didn’t see him. It was very difficult for me to see the conditions here,” he told AFP.”There is only rubble left.”The dead, including children, were wrapped in white shrouds by villagers who prayed over their bodies before burying them.Some of the hardest-hit villages remain inaccessible due to blocked roads, the UN migration agency told AFP.The earthquake epicentre was about 27 kilometres (17 miles) from Jalalabad, according to the USGS, which said it struck at a shallow eight kilometres below the Earth’s surface.After decades of conflict, Afghanistan is one of the poorest countries in the world, facing a protracted humanitarian crisis and the influx of millions of Afghans forced back to the country by neighbours Pakistan and Iran in recent years. Since the Taliban seized power in 2021, foreign aid to the country has been slashed, undermining the impoverished nation’s already hamstrung ability to respond to disasters.The United States was the largest aid donor until early 2025, when all but a sliver of funds were cancelled after President Donald Trump took office.In June, the United Nations said it was drastically scaling back its global humanitarian aid plans due to the “deepest funding cuts ever”.On Monday, the UN Secretary-General Antonio Guterres said in a statement it was working with authorities to “swiftly assess needs, provide emergency assistance and stand ready to mobilise additional support”, and announced an initial $5 million.- Shallow quakes cause more damage -Taliban authorities in a provisional toll reported 800 dead and 2,500 injured in Kunar province, as well as 12 dead and 255 injured in Nangarhar.Laghman province also has dozens of injured, according to government spokesman Zabihullah Mujahid.Relatively shallow quakes can cause more damage, especially since the majority of Afghans live in low-rise, mud-brick homes vulnerable to collapse.Many living in quake-hit villages were among the more than four million Afghans who have returned to the country from Iran and Pakistan in recent years.”There is a lot of fear and tension… Children and women were screaming. We had never experienced anything like this in our lives,” Ijaz Ulhaq Yaad, a member of the agricultural department in Nurgal, told AFP on Monday.In a post shared by the Vatican, Pope Leo XIV said he was “deeply saddened by the significant loss of life” caused by the quake.Afghanistan is frequently hit by earthquakes, especially in the Hindu Kush mountain range, near the junction of the Eurasia and India tectonic plates.In October 2023, western Herat province was devastated by a 6.3-magnitude earthquake, which killed more than 1,500 people and damaged or destroyed more than 63,000 homes.A 5.9-magnitude quake struck the eastern province of Paktika in June 2022, killing more than 1,000 people and leaving tens of thousands homeless.