Liverpool: garde à vue du chauffeur prolongée, 7 personnes hospitalisées

La garde à vue de l’automobiliste qui a foncé dans la foule lors de la parade lundi en l’honneur du titre de champion d’Angleterre du club de Liverpool a été prolongée, a annoncé mercredi la police locale, ajoutant que sept personnes étaient toujours hospitalisées.Ce Britannique de 53 ans, soupçonné d’avoir conduit sous l’emprise de drogues, a été arrêté après avoir percuté la foule rassemblée dans le centre de Liverpool, faisant 79 blessés, selon un nouveau bilan de la police de Merseyside.Les sept victimes hospitalisées sont “dans un état stable”, a précisé la police.L’automobiliste a été placé en garde à vue pour “tentative de meurtre” et “conduite sous l’emprise de drogues”.Selon les premiers éléments de l’enquête, il a suivi une ambulance qui se frayait un passage dans la foule, mais les circonstances exactes des faits ne sont pas encore connues.La police avait rapidement exclu la piste terroriste. Elle a annoncé mercredi avoir “obtenu un délai supplémentaire pour poursuivre l’interrogatoire” de l’intéressé dont la garde à vue doit se poursuivre jusqu’à jeudi.Des examens approfondis des caméras de vidéosurveillance sont actuellement en cours afin d’établir le parcours exact de l’automobiliste. La police précise également avoir levé les cordons de sécurité qui entouraient la rue où se sont déroulés les faits.Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre une Ford Galaxy de couleur sombre immobilisée dans la rue au milieu de personnes en colère, avant de faire marche arrière, puis de repartir en accélérant. Sur une autre vidéo, la voiture fonce dans la foule, percutant des piétons, dont certains sont projetés sur les côtés ou sur le capot. Ces scènes de chaos lors d’une journée qui devait être joyeuse ont suscité le choc au Royaume-Uni. Le roi Charles et le Premier ministre Keir Starmer ont exprimé leur soutien aux victimes ainsi qu’à la ville de Liverpool. Les Reds ont annoncé avoir annulé les célébrations restantes. 

Le Kremlin repousse l’idée d’un sommet entre Zelensky, Poutine et Trump

Le Kremlin a écarté mercredi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’un sommet trilatéral avec ses homologues Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer des discussions de paix, après plus de trois ans d’invasion russe.”Une telle rencontre doit être le résultat d’accords concrets entre les deux délégations” russe et ukrainienne, a tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait l’AFP.Le président russe Vladimir Poutine avait déjà ignoré l’invitation de M. Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.Volodymyr Zelensky a alors évoqué la possibilité d’un format à trois, avec le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin.”Si Poutine n’est pas à l’aise avec une réunion bilatérale, ou si tout le monde souhaite une réunion trilatérale, cela ne me dérange pas”, a-t-il ajouté. – Production de missiles en Allemagne -En visite à Berlin pour rencontrer le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le président ukrainien a accusé la Russie d’entraver les pourparlers de paix en cherchant “des raisons de ne pas arrêter la guerre”.Volodymyr Zelensky reproche à Moscou de traîner des pieds pour choisir le pays susceptible d’accueillir de nouveaux pourparlers, après une première séance peu fructueuse à Istanbul en mai.L’émissaire spécial américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a dit que ces pourparlers se tiendraient “probablement” à Genève, mais le Kremlin a souligné mercredi qu’aucune décision n’avait été prise.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a aussi affirmé que la préparation d’un “mémorandum”, censé être communiqué à Kiev pour exposer les conditions russes pour un accord de paix durable, en était “aux étapes finales”.A Berlin, le chancelier allemand Friedrich Merz a lui annoncé que son pays aiderait Kiev à produire, à la fois en Ukraine et en Allemagne, des missiles longue portée.Cela lui permettra d’atteindre “des cibles militaires en dehors de son territoire national”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec Volodymyr Zelensky.La question des restrictions de portée a été par le passé un sujet délicat, Kiev voulant utiliser les armes occidentales pour frapper des cibles militaires en profondeur en Russie, mais ses alliés craignant de provoquer une escalade avec le Kremlin en l’y autorisant.Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté l’Otan à inviter l’Ukraine à son prochain sommet, arguant qu’une absence de Kiev serait “une victoire pour Poutine”.- Vaste attaque de drones en Russie -Plus tôt, le président ukrainien avait appelé Washington de nouvelles sanctions contre la Russie, visant notamment les secteurs énergétique et bancaire.Donald Trump a critiqué ces derniers jours Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, leur reprochant de ne pas trouver un accord.Il a adopté un ton plus dur à l’égard de Vladimir Poutine dimanche, en jugeant cette fois que le maître du Kremlin était “devenu complètement fou”, après des bombardements massifs en Ukraine.Avant d’insister mardi: “Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu!”, a-t-il dit.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Cette attaque a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs.L’armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé des entreprises “importantes” impliquées dans la production de drones et de missiles.Ces attaques surviennent après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end. Pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d’une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer “une zone tampon” pour prévenir des incursions de Kiev.L’armée du Kremlin a ainsi affirmé mercredi s’être emparée du village ukrainien de Kostiantynivka, collé à la frontière russe dans la région de Soumy.bur-rco-ant-led/lpt

Le Kremlin repousse l’idée d’un sommet entre Zelensky, Poutine et Trump

Le Kremlin a écarté mercredi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’un sommet trilatéral avec ses homologues Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer des discussions de paix, après plus de trois ans d’invasion russe.”Une telle rencontre doit être le résultat d’accords concrets entre les deux délégations” russe et ukrainienne, a tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait l’AFP.Le président russe Vladimir Poutine avait déjà ignoré l’invitation de M. Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.Volodymyr Zelensky a alors évoqué la possibilité d’un format à trois, avec le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin.”Si Poutine n’est pas à l’aise avec une réunion bilatérale, ou si tout le monde souhaite une réunion trilatérale, cela ne me dérange pas”, a-t-il ajouté. – Production de missiles en Allemagne -En visite à Berlin pour rencontrer le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le président ukrainien a accusé la Russie d’entraver les pourparlers de paix en cherchant “des raisons de ne pas arrêter la guerre”.Volodymyr Zelensky reproche à Moscou de traîner des pieds pour choisir le pays susceptible d’accueillir de nouveaux pourparlers, après une première séance peu fructueuse à Istanbul en mai.L’émissaire spécial américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a dit que ces pourparlers se tiendraient “probablement” à Genève, mais le Kremlin a souligné mercredi qu’aucune décision n’avait été prise.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a aussi affirmé que la préparation d’un “mémorandum”, censé être communiqué à Kiev pour exposer les conditions russes pour un accord de paix durable, en était “aux étapes finales”.A Berlin, le chancelier allemand Friedrich Merz a lui annoncé que son pays aiderait Kiev à produire, à la fois en Ukraine et en Allemagne, des missiles longue portée.Cela lui permettra d’atteindre “des cibles militaires en dehors de son territoire national”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec Volodymyr Zelensky.La question des restrictions de portée a été par le passé un sujet délicat, Kiev voulant utiliser les armes occidentales pour frapper des cibles militaires en profondeur en Russie, mais ses alliés craignant de provoquer une escalade avec le Kremlin en l’y autorisant.Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté l’Otan à inviter l’Ukraine à son prochain sommet, arguant qu’une absence de Kiev serait “une victoire pour Poutine”.- Vaste attaque de drones en Russie -Plus tôt, le président ukrainien avait appelé Washington de nouvelles sanctions contre la Russie, visant notamment les secteurs énergétique et bancaire.Donald Trump a critiqué ces derniers jours Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, leur reprochant de ne pas trouver un accord.Il a adopté un ton plus dur à l’égard de Vladimir Poutine dimanche, en jugeant cette fois que le maître du Kremlin était “devenu complètement fou”, après des bombardements massifs en Ukraine.Avant d’insister mardi: “Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu!”, a-t-il dit.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Cette attaque a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs.L’armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé des entreprises “importantes” impliquées dans la production de drones et de missiles.Ces attaques surviennent après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end. Pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d’une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer “une zone tampon” pour prévenir des incursions de Kiev.L’armée du Kremlin a ainsi affirmé mercredi s’être emparée du village ukrainien de Kostiantynivka, collé à la frontière russe dans la région de Soumy.bur-rco-ant-led/lpt

Roland-Garros: Halys au troisième tour, en attendant Mpetshi-Perricard

Pour la première fois de sa carrière, à 28 ans, le Français Quentin Halys (52e) s’est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros mercredi, lui qui était abonné aux sorties d’entrée lors de ses cinq dernières participations. . Les fleurs d’HalysAprès la victoire de Gaël Monfils en cinq sets dans la nuit de mardi à mercredi, le menu du jour pour les joueurs français peut paraître bien maigre avec seulement deux matches. C’était sans compter sur Quentin Halys (52e), qui a dominé en quatre sets le Serbe Miomir Kecmanovic (46e).Après une entrée timide dans un match brièvement interrompu à cause des intempéries, Halys a été costaud pour renverser son adversaire 4-6, 6-3, 7-6 (7/2), 7-5, lui qui sortait de cinq éliminations d’affilée au premier tour (2017, 2019, 2020, 2022, 2023).Le grand Bondynois (1,91 m) a su se sortir de ces situations compliquées grâce à un bon coup droit et surtout à son arme favorite, le service, avec 22 aces réussis. Il sera opposé à l’Américain Emilio Nava ou au Danois Holger Rune, 10e joueur mondial, au troisième tour.Le N.3 français Giovanni Mpetshi Perricard (37e) se frotte lui au joueur bosnien Damir Dzumhur (69e) sur le court Suzanne-Lenglen en troisième rotation.A 16h45, il avait perdu le premier set au tie-break, 7-6 (7/4). . Alcaraz puissant, avant Swiatek ?Le tenant du titre Carlos Alcaraz retrouvait enfin mercredi le court Philippe-Chatrier, après un premier tour facilement remporté sur le Lenglen. Il a dominé Fabian Marozsan (56e) 6-1, 4-6, 6-1, 6-2. L’Espagnol de 22 ans a d’abord terrassé son adversaire du jour mais le Hongrois a profité d’une baisse de régime dans le deuxième set pour revenir dans le match. Le Murcien a fini par retrouver le fil du jeu et repris sa domination en remportant les deux manches suivantes en moins d’une heure. Leur dernière rencontre sur terre battue, en 2023 à Rome, s’était soldée par une défaite de “Carlitos”.Récent vainqueur des Masters 1000 de Monte-Carlo et Rome, également disputés sur l’ocre, l’Espagnol a débarqué en forme et en confiance porte d’Auteuil, avec l’espoir de conserver son titre, ce qui n’est plus arrivé depuis Rafael Nadal (2019, 2020).A l’inverse, la Polonaise Iga Swiatek est sevrée de titre depuis son troisième sacre consécutif à Paris en juin 2024 et n’est pas en confiance. L’ancienne N.1 mondiale est retombée au 5e rang, son plus mauvais classement depuis février 2022. Rassurée par une victoire 6-3, 6-3, tout en maîtrise au premier tour, la native de Varsovie affronte mercredi sur le Central la Britannique Emma Raducanu (41e). . Ruud diminué, les Italiens en formeLe spécialiste norvégien de la terre battue Casper Ruud, vainqueur à Madrid et double finaliste à Roland-Garros (2022 et 2023) a fait un petit tour avant de quitter Paris dès le deuxième tour, battu en quatre sets par le Portugais Nuno Borges (41e).Vainqueur 6-2 de la première manche avant de perdre les deux suivantes 6-4 et 6-1, le N.8 mondial s’est fait masser la jambe gauche entre le troisième et le quatrième set, une blessure qu’il traîne depuis plusieurs semaines.”Ça a commencé à Monte-Carlo, ça me suit depuis le début de la saison sur terre battue”, a commenté le Norvégien en conférence de presse. “Les scanners n’ont montré aucune lésion structurelle, ce qui est une bonne chose. Il y a juste du liquide inflammatoire qui doit se résorber”, a-t-il poursuivi. Les Italiens, eux, ont tenu leur rang. A commencer par Lorenzo Musetti qui a expédié le Colombien Daniel Galan (122e) 6-4, 6-0, 6-4, malgré des “hauts et des bas” dans le premier et le troisième sets.Désormais N.7 mondial, le Toscan poursuit son excellente saison sur terre battue, avec une finaliste à Monte-Carlo et des demi-finales à Madrid et Rome.  Dans le tableau féminin, sa compatriote Jasmine Paolini (4e), finaliste l’an dernier, a mieux abordé son deuxième match que son entrée en lice, où elle avait cédé un set à la Chinoise Yuan Yue (87e). Contre l’Australienne Ajla Tomljanovic (71e), la lauréate du WTA 1000 de Rome n’a pas tremblé en s’imposant en deux manches 6-3, 6-3. 

En Indonésie, Macron et Prabowo appellent à des “progrès” vers une reconnaissance mutuelle” Israël-Palestine

La France et l’Indonésie ont appelé mercredi à des “progrès” en juin vers une “reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine”, lors d’une visite d’Emmanuel Macron à Jakarta où il s’est félicité de ce pas du pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde.”L’Indonésie a indiqué qu’une fois qu’Israël aura reconnu la Palestine, elle sera prête à reconnaître Israël et à établir des relations diplomatiques”, a déclaré le président indonésien Prabowo Subianto au côté de son homologue français.Dans ce cadre, “nous devons reconnaître et garantir les droits d’Israël en tant que pays souverain, auquel il faut prêter attention et dont la sécurité doit être garantie”, a-t-il ajouté.L’Indonésie défend de longue date la solution dite “à deux Etats”, mais n’entretient pas de relations avec Israël. Si l’engagement de mercredi reste très hypothétique, la déclaration forte de Prabowo constitue un rare gage en ce sens, dans un pays très sensible à la situation des Palestiniens à Gaza.Les deux pays ont publié une déclaration conjointe condamnant les plans israéliens de prise de contrôle du territoire palestinien assiégé et tout “déplacement forcé de la population palestinienne”.Mais ils ont aussi souhaité que la conférence internationale que la France et l’Arabie saoudite coprésideront en juin à l’ONU sur la question débouche sur une “feuille de route crédible” et des “progrès” vers une “reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine”. Et favorise une dynamique “vers une reconnaissance de l’Etat de Palestine par tous les pays avec des garanties de sécurité pour tous”.Emmanuel Macron a salué le “discours très important” de son homologue indonésien.Lors d’un échange avec des étudiants, il a expliqué qu’il entendait “déclencher un mouvement de reconnaissance d’un Etat palestinien sous certaines conditions”, dont la “démilitarisation” du mouvement islamiste palestinien Hamas et sa “non participation” à la future gouvernance étatique.Cet Etat palestinien doit aussi “reconnaître Israël” et “son droit à se protéger”, a-t-il insisté.L’Elysée assurait avant la rencontre que “tous les pas (…) en direction d’une reconnaissance mutuelle” sont “des pas de géant au vu de la situation actuelle à Gaza”.- Troisième voie -L’Indonésie est la deuxième étape de la tournée de six jours du président français en Asie du Sud-Est.Arrivé mardi soir du Vietnam, avant de conclure son déplacement jeudi soir et vendredi à Singapour, il a été accueilli en grande pompe par son homologue indonésien, qu’il a qualifié de “frère” et sera l’invité d’honneur à la fête nationale du 14-Juillet à Paris.A Jakarta, Emmanuel Macron a vanté sa troisième voie chez le chantre historique des non-alignés, dans cette région prise dans la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine.Le dossier palestinien devait être pour lui l’occasion de tenter de démontrer qu’il n’y a pas deux poids deux mesures dans son engagement pour la paix au Moyen-Orient par rapport à l’investissement massif en faveur de l’Ukraine.”La France ne connaît pas de double standard”, a assuré M. Macron, rappelant qu’elle soutenait le droit d’Israël à se défendre après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 tout comme elle condamnait la poursuite des opérations militaires contre Gaza.Au-delà, il a fait du renforcement du partenariat franco-indonésien “dans tous les domaines, défense et sécurité, économie, culture” l’exemple de ce qu’il souhaite avec tous les pays d’Asie du Sud-Est. La France se pose dans la région en “puissance de paix et d’équilibres”, soucieuse d’un ordre international “fondé sur le droit”.Un message adressé à la fois à Pékin, qui se fait de plus en plus offensif dans ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale, et à Donald Trump et ses menaces de hausse drastique des droits de douane.Emmanuel Macron espèrait traduire son positionnement en contrats pour les entreprises françaises, notamment en matière de défense, d’énergie et de minerais critiques.Au total, les entreprises françaises ont signé “des contrats pour un total de 17 milliards d’euros en Indonésie”, a annoncé mercredi soir l’Elysée, citant notamment “TotalEnergies, Hydrogène de France et Lesaffre”.L’Indonésie, déjà cliente d’entreprises d’armement françaises, a également signé une “lettre d’intention” pour l’acquisition future d’avions de combat Rafale supplémentaires ainsi que de frégates légères, de sous-marins Scorpène et de canons Caesar, a annoncé sur place le ministre des Armées Sébastien Lecornu, sans toutefois donner ni chiffre ni calendrier.Le groupe minier Eramet a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec le nouveau fonds souverain indonésien Danantara pour “étudier la création d’une plateforme d’investissement stratégique dans le secteur du nickel”.

En Indonésie, Macron et Prabowo appellent à des “progrès” vers une reconnaissance mutuelle” Israël-Palestine

La France et l’Indonésie ont appelé mercredi à des “progrès” en juin vers une “reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine”, lors d’une visite d’Emmanuel Macron à Jakarta où il s’est félicité de ce pas du pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde.”L’Indonésie a indiqué qu’une fois qu’Israël aura reconnu la Palestine, elle sera prête à reconnaître Israël et à établir des relations diplomatiques”, a déclaré le président indonésien Prabowo Subianto au côté de son homologue français.Dans ce cadre, “nous devons reconnaître et garantir les droits d’Israël en tant que pays souverain, auquel il faut prêter attention et dont la sécurité doit être garantie”, a-t-il ajouté.L’Indonésie défend de longue date la solution dite “à deux Etats”, mais n’entretient pas de relations avec Israël. Si l’engagement de mercredi reste très hypothétique, la déclaration forte de Prabowo constitue un rare gage en ce sens, dans un pays très sensible à la situation des Palestiniens à Gaza.Les deux pays ont publié une déclaration conjointe condamnant les plans israéliens de prise de contrôle du territoire palestinien assiégé et tout “déplacement forcé de la population palestinienne”.Mais ils ont aussi souhaité que la conférence internationale que la France et l’Arabie saoudite coprésideront en juin à l’ONU sur la question débouche sur une “feuille de route crédible” et des “progrès” vers une “reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine”. Et favorise une dynamique “vers une reconnaissance de l’Etat de Palestine par tous les pays avec des garanties de sécurité pour tous”.Emmanuel Macron a salué le “discours très important” de son homologue indonésien.Lors d’un échange avec des étudiants, il a expliqué qu’il entendait “déclencher un mouvement de reconnaissance d’un Etat palestinien sous certaines conditions”, dont la “démilitarisation” du mouvement islamiste palestinien Hamas et sa “non participation” à la future gouvernance étatique.Cet Etat palestinien doit aussi “reconnaître Israël” et “son droit à se protéger”, a-t-il insisté.L’Elysée assurait avant la rencontre que “tous les pas (…) en direction d’une reconnaissance mutuelle” sont “des pas de géant au vu de la situation actuelle à Gaza”.- Troisième voie -L’Indonésie est la deuxième étape de la tournée de six jours du président français en Asie du Sud-Est.Arrivé mardi soir du Vietnam, avant de conclure son déplacement jeudi soir et vendredi à Singapour, il a été accueilli en grande pompe par son homologue indonésien, qu’il a qualifié de “frère” et sera l’invité d’honneur à la fête nationale du 14-Juillet à Paris.A Jakarta, Emmanuel Macron a vanté sa troisième voie chez le chantre historique des non-alignés, dans cette région prise dans la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine.Le dossier palestinien devait être pour lui l’occasion de tenter de démontrer qu’il n’y a pas deux poids deux mesures dans son engagement pour la paix au Moyen-Orient par rapport à l’investissement massif en faveur de l’Ukraine.”La France ne connaît pas de double standard”, a assuré M. Macron, rappelant qu’elle soutenait le droit d’Israël à se défendre après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 tout comme elle condamnait la poursuite des opérations militaires contre Gaza.Au-delà, il a fait du renforcement du partenariat franco-indonésien “dans tous les domaines, défense et sécurité, économie, culture” l’exemple de ce qu’il souhaite avec tous les pays d’Asie du Sud-Est. La France se pose dans la région en “puissance de paix et d’équilibres”, soucieuse d’un ordre international “fondé sur le droit”.Un message adressé à la fois à Pékin, qui se fait de plus en plus offensif dans ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale, et à Donald Trump et ses menaces de hausse drastique des droits de douane.Emmanuel Macron espèrait traduire son positionnement en contrats pour les entreprises françaises, notamment en matière de défense, d’énergie et de minerais critiques.Au total, les entreprises françaises ont signé “des contrats pour un total de 17 milliards d’euros en Indonésie”, a annoncé mercredi soir l’Elysée, citant notamment “TotalEnergies, Hydrogène de France et Lesaffre”.L’Indonésie, déjà cliente d’entreprises d’armement françaises, a également signé une “lettre d’intention” pour l’acquisition future d’avions de combat Rafale supplémentaires ainsi que de frégates légères, de sous-marins Scorpène et de canons Caesar, a annoncé sur place le ministre des Armées Sébastien Lecornu, sans toutefois donner ni chiffre ni calendrier.Le groupe minier Eramet a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec le nouveau fonds souverain indonésien Danantara pour “étudier la création d’une plateforme d’investissement stratégique dans le secteur du nickel”.

En Indonésie, Macron et Prabowo appellent à des “progrès” vers une reconnaissance mutuelle” Israël-Palestine

La France et l’Indonésie ont appelé mercredi à des “progrès” en juin vers une “reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine”, lors d’une visite d’Emmanuel Macron à Jakarta où il s’est félicité de ce pas du pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde.”L’Indonésie a indiqué qu’une fois qu’Israël aura reconnu la Palestine, elle sera prête à reconnaître Israël et à établir des relations diplomatiques”, a déclaré le président indonésien Prabowo Subianto au côté de son homologue français.Dans ce cadre, “nous devons reconnaître et garantir les droits d’Israël en tant que pays souverain, auquel il faut prêter attention et dont la sécurité doit être garantie”, a-t-il ajouté.L’Indonésie défend de longue date la solution dite “à deux Etats”, mais n’entretient pas de relations avec Israël. Si l’engagement de mercredi reste très hypothétique, la déclaration forte de Prabowo constitue un rare gage en ce sens, dans un pays très sensible à la situation des Palestiniens à Gaza.Les deux pays ont publié une déclaration conjointe condamnant les plans israéliens de prise de contrôle du territoire palestinien assiégé et tout “déplacement forcé de la population palestinienne”.Mais ils ont aussi souhaité que la conférence internationale que la France et l’Arabie saoudite coprésideront en juin à l’ONU sur la question débouche sur une “feuille de route crédible” et des “progrès” vers une “reconnaissance mutuelle entre Israël et Palestine”. Et favorise une dynamique “vers une reconnaissance de l’Etat de Palestine par tous les pays avec des garanties de sécurité pour tous”.Emmanuel Macron a salué le “discours très important” de son homologue indonésien.Lors d’un échange avec des étudiants, il a expliqué qu’il entendait “déclencher un mouvement de reconnaissance d’un Etat palestinien sous certaines conditions”, dont la “démilitarisation” du mouvement islamiste palestinien Hamas et sa “non participation” à la future gouvernance étatique.Cet Etat palestinien doit aussi “reconnaître Israël” et “son droit à se protéger”, a-t-il insisté.L’Elysée assurait avant la rencontre que “tous les pas (…) en direction d’une reconnaissance mutuelle” sont “des pas de géant au vu de la situation actuelle à Gaza”.- Troisième voie -L’Indonésie est la deuxième étape de la tournée de six jours du président français en Asie du Sud-Est.Arrivé mardi soir du Vietnam, avant de conclure son déplacement jeudi soir et vendredi à Singapour, il a été accueilli en grande pompe par son homologue indonésien, qu’il a qualifié de “frère” et sera l’invité d’honneur à la fête nationale du 14-Juillet à Paris.A Jakarta, Emmanuel Macron a vanté sa troisième voie chez le chantre historique des non-alignés, dans cette région prise dans la confrontation croissante entre les Etats-Unis et la Chine.Le dossier palestinien devait être pour lui l’occasion de tenter de démontrer qu’il n’y a pas deux poids deux mesures dans son engagement pour la paix au Moyen-Orient par rapport à l’investissement massif en faveur de l’Ukraine.”La France ne connaît pas de double standard”, a assuré M. Macron, rappelant qu’elle soutenait le droit d’Israël à se défendre après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 tout comme elle condamnait la poursuite des opérations militaires contre Gaza.Au-delà, il a fait du renforcement du partenariat franco-indonésien “dans tous les domaines, défense et sécurité, économie, culture” l’exemple de ce qu’il souhaite avec tous les pays d’Asie du Sud-Est. La France se pose dans la région en “puissance de paix et d’équilibres”, soucieuse d’un ordre international “fondé sur le droit”.Un message adressé à la fois à Pékin, qui se fait de plus en plus offensif dans ses revendications territoriales en mer de Chine méridionale, et à Donald Trump et ses menaces de hausse drastique des droits de douane.Emmanuel Macron espèrait traduire son positionnement en contrats pour les entreprises françaises, notamment en matière de défense, d’énergie et de minerais critiques.Au total, les entreprises françaises ont signé “des contrats pour un total de 17 milliards d’euros en Indonésie”, a annoncé mercredi soir l’Elysée, citant notamment “TotalEnergies, Hydrogène de France et Lesaffre”.L’Indonésie, déjà cliente d’entreprises d’armement françaises, a également signé une “lettre d’intention” pour l’acquisition future d’avions de combat Rafale supplémentaires ainsi que de frégates légères, de sous-marins Scorpène et de canons Caesar, a annoncé sur place le ministre des Armées Sébastien Lecornu, sans toutefois donner ni chiffre ni calendrier.Le groupe minier Eramet a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec le nouveau fonds souverain indonésien Danantara pour “étudier la création d’une plateforme d’investissement stratégique dans le secteur du nickel”.

Musk says ‘disappointed’ by Trump mega-bill

Billionaire Elon Musk, who has stepped back from his role of slashing US government spending by firing tens of thousands of people, has criticized President Donald Trump’s signature spending bill.The “One Big, Beautiful Bill Act” — which passed in the House of Representatives and now moves to the Senate — would usher into law Trump’s vision for a new “Golden Age,” led by efforts to shrink social safety net programs to pay for a 10-year extension of his 2017 tax cuts. But critics say it will decimate health care for the poorest Americans and cause the national debt to balloon.”I was disappointed to see the massive spending bill, frankly, which increases the budget deficit, not just decreases it, and undermines the work that the DOGE team is doing,” Musk said in an interview with CBS News. An excerpt was aired Tuesday evening with comments that put him at odds with Trump, who tasked Musk with cutting government spending as head of the so-called Department of Government Efficiency, or DOGE.The spending bill is the centerpiece of Trump’s domestic policy agenda and could define his second term in the White House.Independent analysts have warned it would increase the deficit by as much as $4 trillion over a decade.”I think a bill can be big or it can be beautiful,” Musk told CBS News, “but I don’t know if it can be both. My personal opinion.” The full interview will be aired Sunday.In a separate interview with the Washington Post, Musk, the head of Tesla and SpaceX, looked back on his work leading the reforms, in which many civil servants lost their jobs with little or no warning.”The federal bureaucracy situation is much worse than I realized,” he said. “I thought there were problems, but it sure is an uphill battle trying to improve things in DC, to say the least.”Musk announced in late April he was stepping back from government to run his companies again.He said in May that he did not achieve all his goals with DOGE even though tens of thousands of people were removed from government payrolls and several government departments were gutted or shut down altogether.Musk told the Post he would keep working with DOGE but focus on upgrading federal government computer systems rather than firing more people.