Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Ligue des champions: tirage relevé pour le PSG qui hérite notamment du Barça et du Bayern

Un tirage relevé pour le champion d’Europe. Le Paris Saint-Germain affrontera notamment le Barça, le Bayern Munich ou encore  Tottenham lors de la phase de ligue de la Ligue des champions, première étape à franchir s’il veut conserver son titre.Selon ce tirage au sort effectué jeudi à Monaco, Marseille, qui retrouve la C1 après trois ans d’absence, aura aussi fort à faire face au Real Madrid et Liverpool. Dernier club français engagé, l’AS Monaco se frottera également au Real de Kylian Mbappé, ainsi qu’à Manchester City et à la Juventus.Introduite la saison passée, la nouvelle formule de la plus prestigieuse des compétitions va offrir, comme l’an passé, des affiches entre géants européens dès la phase de ligue parmi lesquelles Real Madrid-Manchester City, Inter Milan-Liverpool et Arsenal-Bayern Munich.Le PSG, que son entraineur Luis Enrique enjoint à “marquer l’histoire” et à se forger “une dynastie” en allant chercher une deuxième Ligue des champions d’affilée, devra pour cela s’extirper de la phase de ligue face à des adversaires au niveau homogène.Outre le déplacement à Barcelone et les réceptions du Bayern et de Tottenham, Paris recevra un autre club anglais, Newcastle, déjà croisé la saison passée, et l’Atalanta Bergame. Il ira à Leverkusen, à Lisbonne (Sporting Portugal) et à l’Athletic Bilbao: un tirage peu clément, mais surmontable pour le PSG, devenu avec son titre l’équipe à abattre.Marseille, pour son retour en Ligue des champions, peut également espérer voir la phase finale de la C1, malgré quatre confrontations face à des cadors européens, avec les récéptions de Liverpool, de l’Ajax Amsterdam et de Newcastle et un déplacement au Bernabeu du Real Madrid.L’OM pourrait glaner les points nécessaires à sa qualification face à l’Atalanta, affaiblie par le départ de son emblématique entraineur Gian Piero Gasperini à l’intersaison, le Sporting Portugal et les deux clubs belges de Bruges et de l’Union Saint-Gilloise.La mission parait beaucoup plus ardue pour Monaco, placée dans le chapeau 4 et qui affrontera le Real, Manchester City, Tottenham et la Juventus, puis Galatasaray, Bruges, le petit poucet chypriote de Pafos FC et effectuera un déplacement lointain à Bodo/Glimt en Norvège. A l’issue de cette phase initiale (du 16 septembre au 28 janvier 2026), dont le calendrier sera arrêté avant samedi selon l’UEFA, les huit premiers seront qualifiés directement pour les 8e de finale. Les formations classées de la 9e à la 24e places se disputeront les huit derniers tickets en barrages aller-retour.

Ligue des champions: tirage relevé pour le PSG qui hérite notamment du Barça et du Bayern

Un tirage relevé pour le champion d’Europe. Le Paris Saint-Germain affrontera notamment le Barça, le Bayern Munich ou encore  Tottenham lors de la phase de ligue de la Ligue des champions, première étape à franchir s’il veut conserver son titre.Selon ce tirage au sort effectué jeudi à Monaco, Marseille, qui retrouve la C1 après trois ans d’absence, aura aussi fort à faire face au Real Madrid et Liverpool. Dernier club français engagé, l’AS Monaco se frottera également au Real de Kylian Mbappé, ainsi qu’à Manchester City et à la Juventus.Introduite la saison passée, la nouvelle formule de la plus prestigieuse des compétitions va offrir, comme l’an passé, des affiches entre géants européens dès la phase de ligue parmi lesquelles Real Madrid-Manchester City, Inter Milan-Liverpool et Arsenal-Bayern Munich.Le PSG, que son entraineur Luis Enrique enjoint à “marquer l’histoire” et à se forger “une dynastie” en allant chercher une deuxième Ligue des champions d’affilée, devra pour cela s’extirper de la phase de ligue face à des adversaires au niveau homogène.Outre le déplacement à Barcelone et les réceptions du Bayern et de Tottenham, Paris recevra un autre club anglais, Newcastle, déjà croisé la saison passée, et l’Atalanta Bergame. Il ira à Leverkusen, à Lisbonne (Sporting Portugal) et à l’Athletic Bilbao: un tirage peu clément, mais surmontable pour le PSG, devenu avec son titre l’équipe à abattre.Marseille, pour son retour en Ligue des champions, peut également espérer voir la phase finale de la C1, malgré quatre confrontations face à des cadors européens, avec les récéptions de Liverpool, de l’Ajax Amsterdam et de Newcastle et un déplacement au Bernabeu du Real Madrid.L’OM pourrait glaner les points nécessaires à sa qualification face à l’Atalanta, affaiblie par le départ de son emblématique entraineur Gian Piero Gasperini à l’intersaison, le Sporting Portugal et les deux clubs belges de Bruges et de l’Union Saint-Gilloise.La mission parait beaucoup plus ardue pour Monaco, placée dans le chapeau 4 et qui affrontera le Real, Manchester City, Tottenham et la Juventus, puis Galatasaray, Bruges, le petit poucet chypriote de Pafos FC et effectuera un déplacement lointain à Bodo/Glimt en Norvège. A l’issue de cette phase initiale (du 16 septembre au 28 janvier 2026), dont le calendrier sera arrêté avant samedi selon l’UEFA, les huit premiers seront qualifiés directement pour les 8e de finale. Les formations classées de la 9e à la 24e places se disputeront les huit derniers tickets en barrages aller-retour.

Tourisme : entre arbitrages budgétaires et météo, une saison estivale contrastée en France

Entre budget serré et météo capricieuse, la saison touristique a été contrastée cet été en France, avec des séjours plus courts et moins de dépenses de loisirs, mais les grands pôles touristiques comme Paris et la Côte d’Azur tirent leur épingle du jeu.Le Grand Paris a attiré 6,4 millions de touristes internationaux en juillet-août, selon les données de l’office du tourisme publiées jeudi, un niveau comparable à celui de 2023.”C’est plutôt positif, sans être la panacée”, commente auprès de l’AFP Corinne Menegaux, directrice générale de l’Office de tourisme de Paris, rappelant que l’été n’est traditionnellement pas la meilleure saison pour la capitale.En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les hôtels voient leurs taux d’occupation progresser cet été, et la fréquentation des locations saisonnières a progressé (+2%) comme celle de l’hôtellerie de plein air (camping… +3%), selon le Comité Régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur.Le président de cet organisme, François de Canson, déplore toutefois une “moindre fréquentation des clientèles européennes majeures (Allemagne, Pays-Bas et Italie)” et “un contexte économique, géopolitique mais aussi climatique qui pèse sur les résultats de fréquentation et surtout sur la consommation”.Il note aussi “une demande plus forte sur la flexibilité des dates et des durées de séjours, des demandes de séjours plus courts” ainsi que des “arbitrages sur la restauration et sur les activités”.”A 7,5 euros la glace, c’est un peu le coup de bambou. Mais elles sont bonnes et pour la qualité, je veux bien payer”, explique à l’AFP Christian Dauphin, assis sur un banc face à la plage de Palavas-les-Flots, station balnéaire populaire de l’Hérault, à deux pas de Montpellier.”On a fait un compromis : on a pris un hôtel à cinq ou six kilomètres d’ici, à côté de l’aéroport. Je ne pense pas qu’on pourrait se payer une semaine ici”, ajoute cet ouvrier de 47 ans, venu d’Auvergne avec son fils adolescent.”La saison a été assez bizarre, en dents de scie”, relève Esteban Gonzalez, 21 ans, “responsable salle” du Bain de Soleil, une plage privée à Palavas-les-flots où “ça a démarré très doucement en juillet” avant un regain d’activité en août.- Arbitrages -Des arbitrages budgétaires dont les restaurateurs ont fait les frais : selon les estimations de la fédération professionnelle Umih, la fréquentation a reculé cet été de “25 à 30%”.Selon son président, le chef Thierry Marx, 25 restaurants ferment chaque jour, avec des charges de plus en plus lourdes et donc répercutées sur les prix de vente, et “des prix sur la carte un peu élevés”, faisant que “les étrangers se sont détournés un peu de la France”, indiquait-il sur TF1 la semaine dernière.Pour Vanguélis Panayotis, du cabinet spécialisé en tourisme MKG Consulting, interrogé sur BFMTV, “les vacanciers ont arbitré et sont peut-être allés sur des destinations moins chères et moins classiques. Certaines destinations qui ne profitaient pas vraiment de l’été auparavant, en profitent davantage aujourd’hui comme le milieu rural et la montagne”.Une analyse qui rejoint le bilan estival du groupe Pierre & Vacances (résidences de tourisme), avec des taux d’occupation en hausse à la montagne et à la campagne, et une durée moyenne des séjours en légère baisse.Ces destinations “alternatives” sont aussi plébiscitées en raison de la météo et notamment des épisodes de canicules, avec des vacanciers en quête de fraîcheur.Sur Airbnb, Paris reste la destination la plus réservée en France, mais le directeur général France, Clément Eulry, note “un fort intérêt pour les séjours en pleine nature” de la part des Allemands, voyageurs internationaux qui ont le plus réservé sur la plateforme, et ont plébiscité montagne, côte méditerranéenne et Bretagne.”Avec l’été indien et le maintien de températures clémentes, la saison des voyages ne s’arrête pas en août: septembre s’impose de plus en plus comme un moment privilégié pour partir, en profitant de tarifs attractifs et d’une affluence plus légère”, abonde Vanessa Heydorff, directrice générale du site Booking.com en France.