Angleterre: Chelsea gagne avec la VAR et Manchester United, avec le coeur

Au fond du trou mercredi, Manchester United s’est donné de l’air samedi avec une première victoire acquise in extremis contre Burnley (3-2), dans une 3e journée de Premier League parasitée par des polémiques arbitrales durant le derby entre Chelsea et Fulham (2-0).Sunderland avec ses Français a renversé Brentford (2-1), Jack Grealish a porté Everton vers la victoire contre Wolverhampton (3-2) et Tottenham a chuté pour la première fois de la saison contre Bournemouth (1-0).En fin de journée, Newcastle a été tenu en échec par le promu Leeds (0-0) sous les yeux de sa recrue, l’avant-centre allemand Nick Woltemade. . Manchester à l’arrachéL’entraîneur Ruben Amorim a obtenu à Old Trafford la réaction espérée, trois jours après l’élimination choc en Coupe de la Ligue contre Grimsby (2-2, tab 12-11), équipe de quatrième division.Mais la victoire de Manchester United a été acquise dans la douleur (Burnley a égalisé deux fois) et dans le temps additionnel, sur un pénalty de Bruno Fernandes (90e+7).Les “Red Devils” ont joué avec passion, intensité et un allant offensif indéniable, matérialisé par de nombreuses occasions créées, un “csc” de Josh Cullen après une tête de Casemiro (27e, 1-0) et le premier but de Bryan Mbeumo en championnat sous ses nouvelles couleurs (57e, 2-1).La défense, en revanche, a connu des passages à vide, comme contre Arsenal (défaite 1-0) et Fulham (1-1). Lyle Foster a été laissé trop seul dans la surface (55e, 1-1) et Jaidon Anthony a profité d’un ballon mal capté par le gardien Altay Bayindir (66e, 2-2), décidémment très fébrile.”Parfois nous n’avons pas bien joué, mais vous pouvez voir les efforts fournis par chacun sur le terrain pour essayer de gagner”, a positivé Amorim auprès de BBC Match of the Day.. Festival de polémiques à Stamford BridgeLe derby de l’ouest londonien entre Chelsea et Fulham (2-0) s’est enflammé autour de décisions arbitrales particulièrement controversées, à chaque fois à l’avantage des “Blues”.Fulham s’est d’abord vu souffler un but, celui du jeune Josh King au bout d’une belle contre-attaque (20e), par l’arbitre qui a vu une faute préalable d’un coéquipier, VAR à l’appui.La frustration des “Cottagers” a grandi quand Chelsea a ouvert le score, par Joao Pedro, alors que le temps additionnel de la première période était dépassé (45e+9).Et elle s’est transformée en colère quand l’arbitre, après un interminable recours à la VAR, a accordé un pénalty à Enzo Fernandez (56e, 2-0) après avoir détecté une main (peu discutable) de Ryan Sessegnon et fermé les yeux sur une autre main d’un joueur de Chelsea plus tôt dans l’action.”Toutes les décisions de la VAR, toutes les décisions prises par l’arbitre ont eu une influence énorme sur le match”, a réagi l’entraîneur de Fulham, Marco Silva. “En tant qu’amoureux du football, en tant qu’entraîneur et ancien joueur, je me sens triste”.. Grealish renaît, Sunderland griffeEverton a réussi un des gros coups du mercato d’été en attirant en prêt Jack Grealish. Pour le deuxième match d’affilée en championnat, l’attaquant déclassé de Manchester City s’est offert un doublé de passes décisives.Après Brighton (2-0), c’est Wolverhampton qui a subi sa loi. Samedi, il a délivré des “assists” pour Beto (7e, 1-0) et Kiernan Dewsbury-Hall (55e, 3-2), tout en étant activement impliqué dans le but d’Iliman Ndiaye (2-1).”Il est encore meilleur que ce que je pensais”, a apprécié son entraîneur David Moyes. “Il a probablement besoin d’un peu d’amour et d’attention. Il a besoin de (jouer des) matches aussi”.Les Français de Sunderland, eux, ont permis à leur entraîneur Régis Le Bris d’empocher une deuxième victoire en deux matches à domicile.Au carton aisé contre West Ham (3-0) a succédé un succès bien plus étriqué contre Brentford, renversé en fin de match par un pénalty d’Enzo Le Fée (82e) et un but de Wilson Isidor (90e+6, 2-1).Le gardien Robin Roefs a aussi aidé les Black Cats à s’imposer en repoussant un pénalty de Kevin Schade à l’heure de jeu.Tottenham, enfin, a encaissé son premier but et sa première défaite de la saison, contre Bournemouth (1-0), après des débuts rêvés contre Burnley (3-0) et Manchester City (2-0).

Pour Bardella, dissolution ou démission de Macron, “pas d’autre solution” que des élections

“On ne peut pas tenir deux ans comme cela”: le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déclaré samedi ne “pas voir d’autre solution” pour Emmanuel Macron que de se “tourner vers les Français” en organisant de nouvelles législatives ou en démissionnant.”Nous avons besoin que le président de la République sorte le pays de l’impasse, assume sa responsabilité et revienne devant les Français, soit par l’intermédiaire d’une nouvelle dissolution – et cela sous entend que le résultat du premier tour des élections législatives soit respecté et que le second tour des élections puisse se jouer à la loyale – ou qu’il en tire les conséquences et qu’il démissionne”, a déclaré M. Bardella sur BFMTV.Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi son intention d’exercer son mandat  jusqu’à son terme en 2027, et a qualifié de “politique fiction” le scénario d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, malgré le risque très élevé de voir le gouvernement Bayrou tomber le 8 septembre lors d’un vote de confiance.”Le fait de ne pas vouloir dissoudre l’Assemblée nationale au moment où on se parle ne veut pas dire qu’il n’y soit pas contraint à un moment donné, tant les blocages pourraient subsister au sein du Parlement”, avait estimé M. Bardella un peu plus tôt devant la presse avant d’entamer une visite de la Foire de Châlons-en-Champagne.”Il est évident que dans la situation actuelle, je ne vois aucune autre solution que de se tourner vers les Français. On ne peut pas tenir deux ans comme cela. Ce n’est pas possible”, a-t-il insisté.Les deux chefs de file du RN ont accepté de rencontrer mardi à Matignon le chef du gouvernement pour des consultations avant le vote de confiance à l’Assemblée.”Nous dirons à François Bayrou ce que je vous dis là, mon discours ne variera pas, celui de Marine Le Pen non plus”, a-t-il assuré.En cas de dissolution, Jordan Bardella n’exclut pas d’être candidat aux législatives et de quitter son mandat de parlementaire européen.”Ma décision n’est pas prise. Je suis aujourd’hui le président de notre famille politique et je serai là où je peux être utile à la fois pour mon mouvement politique et évidemment pour mon pays”, a-t-il déclaré.Dans un premier temps Il a affirmé qu’il n’accepterait d’être Premier ministre que si le RN obtenait “289 députés”, soit la majorité absolue à l’Assemblée pour “composer non seulement une majorité stable d’alternance, mais également un gouvernement”. Avant de nuancer ensuite ses propos car “il faudra voir s’il peut y avoir des accords au sein de la nouvelle Assemblée nationale avec de potentiels alliés”.Des alliés qui ne seront pas les actuels dirigeants de LR selon M. Bardella qui “ne pense pas que les Français aient envie de voir Monsieur Wauquiez demain ministre d’un gouvernement du Rassemblement national”.

Thousands protest Israeli siege of Gaza near Venice Film Festival

Thousands of people protested Saturday against Israel’s siege of Gaza on the sidelines of the Venice Film Festival, seeking to move the spotlight from movie drama to real-world trauma.Organised by left-wing political groups in northeast Italy, the demonstration began in the early evening a few kilometres from the festival where top Hollywood talent from George Clooney and Julia Roberts to Emma Stone have walked the red carpet in recent days.  The protesters, whose numbers AFP reporters estimated to be about three to four thousand, marched slowly to the entrance of the festival in the beachfront Lido district, waving Palestinian flags, as the Hollywood blockbuster “Frankenstein” was due to have its world premiere nearby.”You are all an audience to genocide” read one sign.Protesters said the film industry should use its public platform at Venice — the world’s oldest film festival whose movies often go on to Oscar glory — to focus attention on Gaza. “The entertainment industry has the advantage of being followed a lot, and so they should take a position on Gaza,” Marco Ciotola, a 31-year-old computer scientist from Venice, told AFP at the rally.”I don’t say that everyone needs to say ‘genocide’, but at least everyone needs to take a position, because this is not a political situation. This is a human situation.””We all know what is happening and it’s not possible that it carries on,” said Claudia Poggi, a teacher holding a Palestinian flag as people shouted “Stop the Genocide!” and “Free Palestine”.The Gaza war was one of the main talking points in the lead-up to the festival due to an open letter denouncing the Israeli government and calling on the festival to speak out against the war more forcefully. The letter, drafted by a group called Venice4Palestine, has garnered more than 2,000 signatures from film professionals, including “Frankenstein” director Guillermo del Toro, according to organisers.A similar initiative was organised at the Cannes Film Festival in May.”The objective of the letter was to bring Gaza and Palestine to the core of the public conversation in Venice,” Venice4Palestine co-founder and director Fabiomassimo Lozzi told AFP.”We are amazed at the amount of reaction,” he added.”It was like people in our business were just waiting for someone to raise our voice.”- Boycott -On the same day just blocks away on the red carpet, “Frankenstein” stars Oscar Isaac and Jacob Elordi posed for the paparazzi and signed autographs.The Netflix-produced film is one of 21 movies in the main competition vying for the festival’s top prize, the Golden Lion.On the red carpet Friday, Moroccan filmmaker Maryam Touzani held up a sign saying “Stop the Genocide in Gaza.” She told AFP it was “essential that we make our voices heard.” “I want every person to be able to speak out on this. And raise their voice. And make their voice heard,” she said, calling what was going on in Gaza “an attack on humanity.”The festival has said it would not disinvite actors who have supported Israeli’s actions in Gaza, as the collective had asked it to do for Israeli actor Gal Gador and Britain’s Gerard Butler — who regardless were not expected to attend the festival. Venice4Palestine’s Lozzi defended the proposed boycott.”I believe that it’s justified in the same way I believed about 40 years ago that it was justified boycotting artists who performed in South Africa at the height of the apartheid system,” he said.The controversy over Gaza is not expected to end soon. Next week will see the premiere of “The Voice of Hind Rajab”, set in Gaza, by Tunisian director Kaouther Ben Hania, in the main competition. Actors Brad Pitt and Joaquin Phoenix, and directors Alfonso Cuaron and Jonathan Glazer, have joined the movie as executive producers, according to film business news outlet Deadline.It tells the true story of a six-year-old Palestinian girl killed in January 2024 by Israeli forces alongside six family members while trying to flee Gaza City.Israel invaded Gaza nearly two years ago and has killed at least 63,025 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the UN considers reliable.The United Nations has declared a famine in the territory caused by Israel’s blockade on the territory of nearly two million people.The war was sparked by the October 2023 attack by Hamas on Israel which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.

François Ruffin demande la démission d’Emmanuel Macron

Le député François Ruffin (ex-LFI) a réclamé samedi la démission d’Emmanuel Macron, “dernier verrou” à “un changement d’orientation de politique dans le pays”, à l’issue d’un meeting commun avec les Unitaires organisé à Châteaudun (Eure-et-Loir).”Avant même de parler de coalition”, la “grande question c’est: qui doit payer? pour ce chaos budgétaire et politique”, a lancé François Ruffin. “Les retraités, les salariés, les malades de longue durée ou les grands PDG et les rentiers ?”.Face à “l’impasse budgétaire”, M. Macron “a perdu toute légitimité et le premier à devoir remettre son mandat en jeu, c’est lui”. Il est le “dernier verrou”, a-t-il indiqué.”J’appuierai toute personne qui épousera cette autre direction: demander de faire les efforts à ceux qui ont les poches pleines” et trouver “une autre direction”.”Notre grande affaire, c’est d’ouvrir un horizon, une espérance pour la France”, a martelé M. Ruffin. “Notre grande affaire, ce n’est pas de faire détester tel ministre, ce n’est pas de faire détester la police, ce n’est pas de faire détester le Parti socialiste”, mais “de nous faire aimer”.Face au “spectre d’une dissolution” après l’annonce du Premier ministre François Bayrou de se soumettre à un vote de confiance le 8 septembre, François Ruffin, député de la Somme, a assuré être “prêt”, “motivé” et avoir un “plan” en cas de dissolution.M. Bayrou “met sa tête sur le billot et en même temps nous demande de la pitié”, a fustigé celui qui avec son nouveau mouvement Debout!, déclinaison nationale de son micro-parti Picardie Debout, ne cache pas son envie de se présenter à la présidentielle.”Il y a une tension qui est naissante, possible, entre l’orientation du Rassemblement national et les intérêts de son électorat populaire”, a-t-il en outre ajouté à la tribune, ajoutant avoir “des arguments qu’on peut tenir qui sont très concrets”.Samedi, François Ruffin était accompagné lors de cette rentrée politique commune de L’Après (le parti des ex-Insoumis) et de Générations, fondé par Benoît Hamon. Clémentine Autain, Lucie Castets ou l’ancien ministre de l’Education nationale Benoît Hamon étaient notamment présents, avec l’unité comme volonté commune, soutenue par 2.500 militants présents.

“Boomers”, jeunes ? Édouard Philippe “n’adhère pas” à “la lutte des âges”

Édouard Philippe a pris ses distances samedi avec les récentes déclarations de François Bayrou sur les jeunes, selon lui principales victimes de l’endettement, et sur le “confort” des “boomers”, expliquant qu’il n’adhérait pas à la “lutte des âges”.”Vous avez tout à l’heure évoqué le sujet de cette France qui ferait une place trop limitée ou trop inconfortable à sa jeunesse (…) et vous n’avez pas tort”, a déclaré M. Philippe lors du Congrès des Jeunes Horizons, à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne).Cependant, “je ne crois pas du tout qu’on puisse faire quoi que ce soit de grand en France en segmentant ou en antagonisant une partie de la population. Je n’ai pour ma part jamais adhéré à la lutte des classes. Je n’adhère pas plus à la lutte des âges”, a ajouté l’ancien Premier ministre.”Je n’accuse pas les boomers d’égoïsme” alors que ceux-ci “constituent la première génération qui, arrivant à la retraite, doit souvent prendre à sa charge la situation (…) de leurs parents”, a-t-il développé.”Donc ne rentrons pas dans une espèce de querelle des âges et pensons à ce que nous pouvons faire pour que la France fonctionne mieux plutôt qu’à ce que nous pouvons dire, pour que telle ou telle catégorie de Français aient des raisons objectives de se retourner contre telle ou telle autre catégorie de Français. Ça ne marche pas comme ça. Ça n’est pas comme ça qu’il faudrait une nation, nous le savons bien”, a conclu le président d’Horizons.M. Philippe a par ailleurs jugé nécessaire, pour stabiliser la situation politique, que les partis “de gouvernement” se parlent non dans “un esprit de ligne rouge” mais “de discussion”.”Quant aux décisions qui permettront à la France d’aller beaucoup mieux, elles relèvent d’un débat public de fond. Elles relèvent d’une élection présidentielle, elles relèvent d’une majorité qui permettra de les mettre en œuvre. Et aujourd’hui, elles sont inatteignables”, a ajouté le candidat déclaré à l’Elysée.Les Jeunes Horizons ont rassemblé environ 700 personnes pour leur évènement de rentrée et publieront prochainement leurs propositions.Leur présidente, Marine Cazard, a parlé dans son intervention des “jeunes qui sont fatigués dans notre société”. “On nous demande d’être une nation puissante mais 20 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté. On nous demande de réarmer démographiquement la France, mais il n’y a pas de place en crèche. On nous demande de sécuriser l’avenir mais on n’accède pas à la propriété. On nous demande de bosser plus mais le travail ne paie pas”, a-t-elle dit.

Thousands protest Israeli siege of Gaza near Venice Film Festival

Thousands protested Saturday against Israel’s siege of Gaza on the sidelines of the Venice Film Festival, seeking to move the spotlight from movie drama to real-world trauma.Organised by left-wing political groups in northeast Italy, the demonstration began in the early evening a few kilometres from the festival where George Clooney, Julia Roberts and Emma Stone have walked the red carpet in recent days.”The entertainment industry has the advantage of being followed a lot, and so they should take a position on Gaza,” Marco Ciotola, a 31-year-old computer scientist from Venice, told AFP at the rally.”I don’t say that everyone needs to say ‘genocide’, but at least everyone needs to take a position, because this is not a political situation. This is a human situation.””We all know what is happening and it’s not possible that it carries on,” said Claudia Poggi, a teacher holding a Palestinian flag as people shouted “Stop the Genocide!” and “Free Palestine”.The Gaza war was one of the main talking points in the lead-up to the festival due to an open letter denouncing the Israeli government and calling on the festival to speak out against the war more clearly. The letter, drafted by a group called Venice4Palestine, has garnered more than 2,000 signatures from film professionals, including directors Guillermo del Toro and Todd Field, according to organisers.A similar initiative was organised at the Cannes Film Festival in May.”The objective of the letter was to bring Gaza and Palestine to the core of the public conversation in Venice and that is what has happened,” Venice4Palestine co-founder and director Fabiomassimo Lozzi told AFP.”We are amazed at the amount of reaction,” he added.”It was like people in our business were just waiting for someone to raise our voice.”- Boycott -The collective — but not the open letter — had also asked the festival to disinvite Israeli actor Gal Gadot and Britain’s Gerard Butler over their past support for the Israeli military.The festival has ruled out such a move — they are not expected in any case — but Lozzi defended the proposed boycott.”I believe that it’s justified in the same way I believed about 40 years ago that it was justified boycotting artists who performed in South Africa at the height of the apartheid system,” he said.Israel invaded Gaza nearly two years ago and has killed at least 63,025 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the UN considers reliable.The United Nations has declared a famine in the territory caused by Israel’s blockade on the territory of nearly two million people.The war was sparked by Hamas a October 2023 attack by Hamas on Israel which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.