“Chantage” sur Karine Le Marchand: un an de prison avec sursis requis contre Mimi Marchand

Un système “malhonnête” et “peu glorieux” pour se créer “des obligés” parmi les célèbres: l’accusation a requis mercredi une peine d’un an de prison avec sursis pour extorsion à l’encontre de la papesse de la presse people Mimi Marchand, accusée de chantage sur l’animatrice Karine Le Marchand.La procureure a aussi demandé 20.000 euros d’amende contre celle qui ne s’est pas “remise en cause” à l’audience devant le tribunal correctionnel de Paris, ne faisant que se “traiter d’idiote et d’abrutie” sans donner plus d’explication.En février 2020, Mimi Marchand, aujourd’hui 78 ans, avait alerté l’animatrice de “L’amour est dans le pré” qu’un “jeune” photographe inconnu avait tenté de lui vendre des photos de sa fille mineure sortant de garde à vue. Elle l’avait rassurée, disant avoir “bloqué” les photos en donnant 3.000 euros au photographe.A la barre la veille, Mimi Marchand a reconnu avoir “menti” – les images avaient été faites par l’un de ses habituels paparazzi, Sébastien Valiela. “Merci Mimi, je te le revaudrai”, avait répondu soulagée Karine Le Marchand, avant de “rembourser” une première partie de l’argent avancé, 1.600 euros.”Elle cherche à la mettre à son service en la +tenant+ avec les photos de sa fille”, accuse la procureure Marion Adam. Et Karine Le Marchand se retrouve “sous une contrainte morale insidieuse”, “obligée”, ajoute la magistrate, rappelant que Mimi Marchand avait après ce “service” multiplié les demandes auprès de l’animatrice, maintenant une “pression” constante. Dans son travail et avec un sentiment de “toute-puissance”, la patronne de la première agence photos de France Bestimage “a mis en place une stratégie pour se créer des obligés”, poursuit-elle. C’est “malhonnête, peu glorieux, absolument amoral et à mon sens un délit”, cingle-t-elle encore.Blazer bleu marine, courts cheveux cendrés, la reine de la presse people et communicante de l’ombre de puissants écoute courbée, sans ciller. Au sujet du “pouvoir de nuisance” qu’on lui prête, elle avait dit au tribunal: “le manteau est un peu large pour moi”. Sa défense plaidera lundi.- “Une morale” -Avant le parquet, l’avocat de Karine Le Marchand a dénoncé le fonctionnement de “mafia” de Mimi Marchand, tout sauf la “vieille dame pas maligne qui gagne pas beaucoup d’argent et qui regrette” qu’on a vue à la barre.Quand elle “rachète des photos” pour qu’elle ne soient pas publiées – ou fait semblant -, elle “va offrir sa protection” à des célèbres qui deviennent redevables, soutient  Me Jean Ennochi. Il lui réclame 10.000 euros en réparation du préjudice à l’animatrice, la même somme pour sa fille, ainsi que le remboursement des fameux 1.600 euros.La veille devant le tribunal, Karine Le Marchand avait poussé un coup de gueule contre le “système” de la presse people qu’elle “déteste”. Amère, elle a décrit les “boîtiers aimantés” posés sous sa voiture pour la traquer, les “sept paparazzis en bas” de chez elle “avec leur petites chaises” quand elle se sépare d’un ex-compagnon, les coups montés où on lui livre des ballons en forme de coeur à la sortie d’un restaurant le jour de la Saint-Valentin pour la photographier et titrer sur la “surprise de son amoureux”…Alors, a-t-elle grincé, entendre Mimi Marchand jurer devant les magistrats qu’elle a “une morale”, que “l’adultère sur papier glacé, moi je l’ai jamais fait”, Karine Le Marchand en “pleure de rire”.La procureure a aussi réclamé deux ans de prison avec sursis notamment pour violation du secret professionnel contre le policier qui avait donné l’information de la garde à vue au paparazzo Sébastien Valiela et un an avec sursis contre ce dernier pour recel.Ils étaient tous deux aussi jugés pour les mêmes infractions dans un dossier annexe, également en février 2020: le premier avait alerté le second de la possible arrestation de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux. A l’ouverture du procès lundi, Piotr Pavlenski s’était fait expulsé de la salle après avoir réclamé la relaxe de Mimi Marchand (qui a pourtant bénéficié d’un non-lieu sur ce volet), estimant que la diffusion des images de son interpellation participaient à son oeuvre de “pornopolitique”.

L’image de Bayrou se dégrade à nouveau

L’image du Premier ministre François Bayrou s’est de nouveau dégradée, 57% des Français jugeant “décevante” son action, en hausse de 7 points sur deux mois, selon un sondage Elabe pour BFMTV publié mercredi.A l’inverse, seules 10% des personnes interrogées jugent “satisfaisante” son action (-2 points), tandis que 33% affirment qu’il est “encore trop tôt pour se prononcer” (-4%), selon le sondeur et la chaîne d’information qui avaient réalisé une étude similaire fin mars. Les Français ne lui font “pas confiance” à une large majorité pour : améliorer le pouvoir d’achat (82%), contribuer à ce que le travail paie davantage (78%) améliorer le système de santé (77%) ou la situation des finances publiques (77%).Quelque 60% des personnes interrogées considèrent que le chef du gouvernement inquiète (+7 points), 45% le jugent arrogant (+5 points), mais 45% l’estiment “capable de faire des compromis avec les différentes formations politiques” (+4 points).Seul un Français sur quatre (23%) se dit prêt à faire “personnellement des efforts pour améliorer la situation des dépenses publiques”, que François Bayrou entend redresser.Deux tiers (66%) se déclarent en outre opposés à une TVA sociale, qui consiste à compenser des baisses de cotisations pesant sur le travail par une augmentation de la TVA, pour en affecter une fraction à la Sécurité sociale. Le Premier ministre a souhaité mardi que les partenaires sociaux s’emparent de la question.Néanmoins, une majorité de Français (52%) ne veulent pas que le gouvernement soit censuré, et plus de deux tiers (68%) souhaitent qu’un référendum soit organisé “pour décider des choix budgétaires à venir”. Le chef du gouvernement souhaite consulter les Français sur un “plan d’ensemble” de redressement des finances publiques.Environ 60% des personnes interrogées souhaitent aussi que François Bayrou et son gouvernement “rassemblent les Français et apaisent la société, même si cela signifie reporter à plus tard certaines mesures ou réformes”.Sondage réalisé par internet mardi et mercredi, selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1.002 personnes, représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Engrais: la Coordination rurale manifeste en tracteurs dans Lille

Une dizaine d’agriculteurs de la Coordination rurale (CR) du Nord et cinq tracteurs ont bloqué mercredi après-midi les alentours de la cité administrative à l’entrée de Lille, pour protester notamment contre une directive durcissant les restrictions sur les engrais.”CR59 on lâche rien”, peut-on lire écrit à la peinture fluo sur un tracteur installé devant la cité administrative, en présence d’un dispositif policier important. “On nous demande encore de nous justifier sur la façon d’utiliser les engrais”, a déploré Carlos Descamps, agriculteur à Vendeville (Nord) en polyculture, céréales et pommes de terre, assurant : “on fait déjà tout ce qu’on peut, on n’est pas là pour polluer.”La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) a exhorté par courrier les agriculteurs à se conformer aux nouvelles mesures d’ici fin juin.La directive “Nitrates”, visant à réduire la pollution des eaux causée par les nitrates d’origine agricole, fixe notamment des calendriers d’épandage d’engrais azotés et d’effluents d’élevage, qui ont été modifiés mi-2024.”On nous fait des promesses dans un pays de promesses mais on ne voit rien venir”, a poursuivi l’agriculteur. Une allusion à la loi visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, portée par le sénateur LR Laurent Duplomb, repoussée lundi avant même son examen face à un “mur” d’amendements écologistes et des Insoumis.

Engrais: la Coordination rurale manifeste en tracteurs dans Lille

Une dizaine d’agriculteurs de la Coordination rurale (CR) du Nord et cinq tracteurs ont bloqué mercredi après-midi les alentours de la cité administrative à l’entrée de Lille, pour protester notamment contre une directive durcissant les restrictions sur les engrais.”CR59 on lâche rien”, peut-on lire écrit à la peinture fluo sur un tracteur installé devant la cité administrative, en présence d’un dispositif policier important. “On nous demande encore de nous justifier sur la façon d’utiliser les engrais”, a déploré Carlos Descamps, agriculteur à Vendeville (Nord) en polyculture, céréales et pommes de terre, assurant : “on fait déjà tout ce qu’on peut, on n’est pas là pour polluer.”La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) a exhorté par courrier les agriculteurs à se conformer aux nouvelles mesures d’ici fin juin.La directive “Nitrates”, visant à réduire la pollution des eaux causée par les nitrates d’origine agricole, fixe notamment des calendriers d’épandage d’engrais azotés et d’effluents d’élevage, qui ont été modifiés mi-2024.”On nous fait des promesses dans un pays de promesses mais on ne voit rien venir”, a poursuivi l’agriculteur. Une allusion à la loi visant à “lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur”, portée par le sénateur LR Laurent Duplomb, repoussée lundi avant même son examen face à un “mur” d’amendements écologistes et des Insoumis.

Liverpool: garde à vue du chauffeur prolongée, 7 personnes hospitalisées

La garde à vue de l’automobiliste qui a foncé dans la foule lors de la parade lundi en l’honneur du titre de champion d’Angleterre du club de Liverpool a été prolongée, a annoncé mercredi la police locale, ajoutant que sept personnes étaient toujours hospitalisées.Ce Britannique de 53 ans, soupçonné d’avoir conduit sous l’emprise de drogues, a été arrêté après avoir percuté la foule rassemblée dans le centre de Liverpool, faisant 79 blessés, selon un nouveau bilan de la police de Merseyside.Les sept victimes hospitalisées sont “dans un état stable”, a précisé la police.L’automobiliste a été placé en garde à vue pour “tentative de meurtre” et “conduite sous l’emprise de drogues”.Selon les premiers éléments de l’enquête, il a suivi une ambulance qui se frayait un passage dans la foule, mais les circonstances exactes des faits ne sont pas encore connues.La police avait rapidement exclu la piste terroriste. Elle a annoncé mercredi avoir “obtenu un délai supplémentaire pour poursuivre l’interrogatoire” de l’intéressé dont la garde à vue doit se poursuivre jusqu’à jeudi.Des examens approfondis des caméras de vidéosurveillance sont actuellement en cours afin d’établir le parcours exact de l’automobiliste. La police précise également avoir levé les cordons de sécurité qui entouraient la rue où se sont déroulés les faits.Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre une Ford Galaxy de couleur sombre immobilisée dans la rue au milieu de personnes en colère, avant de faire marche arrière, puis de repartir en accélérant. Sur une autre vidéo, la voiture fonce dans la foule, percutant des piétons, dont certains sont projetés sur les côtés ou sur le capot. Ces scènes de chaos lors d’une journée qui devait être joyeuse ont suscité le choc au Royaume-Uni. Le roi Charles et le Premier ministre Keir Starmer ont exprimé leur soutien aux victimes ainsi qu’à la ville de Liverpool. Les Reds ont annoncé avoir annulé les célébrations restantes. 

Le Kremlin repousse l’idée d’un sommet entre Zelensky, Poutine et Trump

Le Kremlin a écarté mercredi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’un sommet trilatéral avec ses homologues Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer des discussions de paix, après plus de trois ans d’invasion russe.”Une telle rencontre doit être le résultat d’accords concrets entre les deux délégations” russe et ukrainienne, a tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait l’AFP.Le président russe Vladimir Poutine avait déjà ignoré l’invitation de M. Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.Volodymyr Zelensky a alors évoqué la possibilité d’un format à trois, avec le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin.”Si Poutine n’est pas à l’aise avec une réunion bilatérale, ou si tout le monde souhaite une réunion trilatérale, cela ne me dérange pas”, a-t-il ajouté. – Production de missiles en Allemagne -En visite à Berlin pour rencontrer le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le président ukrainien a accusé la Russie d’entraver les pourparlers de paix en cherchant “des raisons de ne pas arrêter la guerre”.Volodymyr Zelensky reproche à Moscou de traîner des pieds pour choisir le pays susceptible d’accueillir de nouveaux pourparlers, après une première séance peu fructueuse à Istanbul en mai.L’émissaire spécial américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a dit que ces pourparlers se tiendraient “probablement” à Genève, mais le Kremlin a souligné mercredi qu’aucune décision n’avait été prise.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a aussi affirmé que la préparation d’un “mémorandum”, censé être communiqué à Kiev pour exposer les conditions russes pour un accord de paix durable, en était “aux étapes finales”.A Berlin, le chancelier allemand Friedrich Merz a lui annoncé que son pays aiderait Kiev à produire, à la fois en Ukraine et en Allemagne, des missiles longue portée.Cela lui permettra d’atteindre “des cibles militaires en dehors de son territoire national”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec Volodymyr Zelensky.La question des restrictions de portée a été par le passé un sujet délicat, Kiev voulant utiliser les armes occidentales pour frapper des cibles militaires en profondeur en Russie, mais ses alliés craignant de provoquer une escalade avec le Kremlin en l’y autorisant.Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté l’Otan à inviter l’Ukraine à son prochain sommet, arguant qu’une absence de Kiev serait “une victoire pour Poutine”.- Vaste attaque de drones en Russie -Plus tôt, le président ukrainien avait appelé Washington de nouvelles sanctions contre la Russie, visant notamment les secteurs énergétique et bancaire.Donald Trump a critiqué ces derniers jours Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, leur reprochant de ne pas trouver un accord.Il a adopté un ton plus dur à l’égard de Vladimir Poutine dimanche, en jugeant cette fois que le maître du Kremlin était “devenu complètement fou”, après des bombardements massifs en Ukraine.Avant d’insister mardi: “Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu!”, a-t-il dit.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Cette attaque a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs.L’armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé des entreprises “importantes” impliquées dans la production de drones et de missiles.Ces attaques surviennent après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end. Pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d’une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer “une zone tampon” pour prévenir des incursions de Kiev.L’armée du Kremlin a ainsi affirmé mercredi s’être emparée du village ukrainien de Kostiantynivka, collé à la frontière russe dans la région de Soumy.bur-rco-ant-led/lpt

Le Kremlin repousse l’idée d’un sommet entre Zelensky, Poutine et Trump

Le Kremlin a écarté mercredi la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky d’un sommet trilatéral avec ses homologues Vladimir Poutine et Donald Trump pour faire avancer des discussions de paix, après plus de trois ans d’invasion russe.”Une telle rencontre doit être le résultat d’accords concrets entre les deux délégations” russe et ukrainienne, a tranché le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participait l’AFP.Le président russe Vladimir Poutine avait déjà ignoré l’invitation de M. Zelensky à le rencontrer en Turquie à la mi-mai.Volodymyr Zelensky a alors évoqué la possibilité d’un format à trois, avec le président américain Donald Trump, lors d’une conférence de presse sous embargo jusqu’à mercredi matin.”Si Poutine n’est pas à l’aise avec une réunion bilatérale, ou si tout le monde souhaite une réunion trilatérale, cela ne me dérange pas”, a-t-il ajouté. – Production de missiles en Allemagne -En visite à Berlin pour rencontrer le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz, le président ukrainien a accusé la Russie d’entraver les pourparlers de paix en cherchant “des raisons de ne pas arrêter la guerre”.Volodymyr Zelensky reproche à Moscou de traîner des pieds pour choisir le pays susceptible d’accueillir de nouveaux pourparlers, après une première séance peu fructueuse à Istanbul en mai.L’émissaire spécial américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, a dit que ces pourparlers se tiendraient “probablement” à Genève, mais le Kremlin a souligné mercredi qu’aucune décision n’avait été prise.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a aussi affirmé que la préparation d’un “mémorandum”, censé être communiqué à Kiev pour exposer les conditions russes pour un accord de paix durable, en était “aux étapes finales”.A Berlin, le chancelier allemand Friedrich Merz a lui annoncé que son pays aiderait Kiev à produire, à la fois en Ukraine et en Allemagne, des missiles longue portée.Cela lui permettra d’atteindre “des cibles militaires en dehors de son territoire national”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse avec Volodymyr Zelensky.La question des restrictions de portée a été par le passé un sujet délicat, Kiev voulant utiliser les armes occidentales pour frapper des cibles militaires en profondeur en Russie, mais ses alliés craignant de provoquer une escalade avec le Kremlin en l’y autorisant.Volodymyr Zelensky a par ailleurs exhorté l’Otan à inviter l’Ukraine à son prochain sommet, arguant qu’une absence de Kiev serait “une victoire pour Poutine”.- Vaste attaque de drones en Russie -Plus tôt, le président ukrainien avait appelé Washington de nouvelles sanctions contre la Russie, visant notamment les secteurs énergétique et bancaire.Donald Trump a critiqué ces derniers jours Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, leur reprochant de ne pas trouver un accord.Il a adopté un ton plus dur à l’égard de Vladimir Poutine dimanche, en jugeant cette fois que le maître du Kremlin était “devenu complètement fou”, après des bombardements massifs en Ukraine.Avant d’insister mardi: “Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas c’est que sans moi, la Russie subirait beaucoup de très mauvaises choses, et je veux dire, TRES MAUVAISES. Il joue avec le feu!”, a-t-il dit.La Russie, qui occupe environ 20% du territoire ukrainien, a subi dans la nuit de mardi à mercredi une des plus importantes attaques aériennes depuis le début de la guerre, impliquant près de 300 drones ukrainiens.Cette attaque a notamment visé Moscou et perturbé le trafic de plusieurs aéroports, sans cependant causer de dégâts majeurs.L’armée ukrainienne a affirmé mercredi avoir frappé des entreprises “importantes” impliquées dans la production de drones et de missiles.Ces attaques surviennent après des bombardements russes sans précédent de l’Ukraine, qui ont fait au moins 13 morts pendant le week-end. Pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022 et a déjà fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts.Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d’une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer “une zone tampon” pour prévenir des incursions de Kiev.L’armée du Kremlin a ainsi affirmé mercredi s’être emparée du village ukrainien de Kostiantynivka, collé à la frontière russe dans la région de Soumy.bur-rco-ant-led/lpt