Pour Bayrou, “la question” du 8 septembre n’est “pas le destin du Premier ministre” mais “le destin de la France”

François Bayrou a estimé dimanche, lors d’un entretien accordé aux quatre chaînes d’information en continu, que la “question” en jeu lors du vote de confiance du 8 septembre n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Si le gouvernement tombe, comme (les oppositions) le souhaitent, comme ils l’annoncent (…) eh bien ça veut dire qu’on changera de politique. On abandonnera ou on abandonnerait la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a plaidé le Premier ministre.Cet entretien accordé à franceinfo, LCI, BFMTV et Cnews n’est “sûrement pas un au revoir”, a lancé M. Bayrou, alors que le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déclaré dimanche “irrévocable” la décision des socialistes de refuser la confiance, ajoutant qu’il était temps pour le chef du gouvernement de dire “au revoir”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a-t-il balayé.”Je pense précisément que les jours qui vont venir sont cruciaux”. Et “si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène, que je mène ici, que je menais avant, depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il insisté.”La quasi totalité des Français sait parfaitement qu’un pays endetté, c’est un pays qui n’a plus sa souveraineté, qui n’a plus la liberté”, a martelé le chef du gouvernement, qui a provoqué la surprise en annonçant, lundi, qu’il demanderait le 8 mars un vote de confiance de l’Assemblée nationale, en soutien de sa politique budgétaire.Les oppositions, Rassemblement national et Parti socialiste compris, ont immédiatement annoncé refuser la confiance.

Foot: Manchester City encore battu, à Brighton

Manchester City a subi une deuxième défaite en trois matches de Premier League, la deuxième d’affilée, dimanche à Brighton (2-1), après avoir encaissé un dernier but à la 89e minute.Les entrants James Milner, sur pénalty (67e), et Brajan Gruda (89e) ont effacé l’ouverture du score d’Erling Haaland (34e), le 88e but du Norvégien en 100 matches de championnat d’Angleterre.Manchester City s’était imposé contre Wolverhampton (4-0) en ouverture avant de s’incliner à domicile face à Tottenham (2-0) lors de la 2e journée.Il s’agit de la première victoire cette saison pour Brighton, dont le jeune entraîneur Fabian Hürzeler demeure invaincu face à Pep Guardiola en championnat (un nul et deux victoires à son actif).L’Espagnol multititré, privé de Rayan Cherki sur blessure, a pu en revanche compter au coup d’envoi sur le Ballon d’or Rodri, titularisé pour la première fois depuis septembre 2024 en Premier League.Son avant-centre vedette Haaland a mis l’équipe sur de bons rails en exploitant, de près et du gauche, une passe subtile d’Omar Marmoush entre les jambes de Lewis Dunk (34e, 0-1).Le Norvégien de 25 ans compte désormais 88 buts en 100 matches de Premier League, ce qui le place devant Alan Shearer (79 buts), Ruud van Nistelrooy (68) et Sergio Agüero (64).- “Pas au niveau” -Mais Brighton a mis tous les ingrédients nécessaires pour renverser le match en seconde période, avec des changements opportuns et une grosse intensité.Le gardien mancunien James Trafford, encore préféré à Ederson, s’est employé sur une lourde frappe (62e) et un ballon dévié, repoussé de belle manière dans les airs (88e).Il a cependant été pris à contre-pied sur un pénalty de Milner (67e, 1-1), le vétéran de 39 ans entré sept minutes plus tôt, et il a été abandonné par sa défense sur le dernier but de Gruda (89e, 2-1), un autre remplaçant décisif.Jusqu’à l’égalisation, “tout allait très bien, nous avions des occasions et l’équipe semblait agressive et dynamique”, a commenté Guardiola sur Sky Sports. Après, “on a oublié de faire des passes, nous avons juste envoyé des longs ballons devant et on a pas été assez bons”.Rodri s’est lui dit “déçu parce que nous sommes Manchester City, nous venons ici pour gagner. C’est la réalité, notre réalité, nous ne sommes pas au niveau. La seule façon de progresser, c’est de se regarder dans la glace”, a-t-il lâché au micro du diffuseur anglais.Le programme s’annonce corsé pour Manchester City après la trêve internationale: un derby à domicile contre Manchester United, un déplacement à Arsenal et, au milieu, la réception de Naples en Ligue des champions.

Foot: Ekitike appelé pour la première fois en équipe France pour remplacer Cherki (FFF)

L’attaquant de Liverpool Hugo Ekitike a été convoqué pour la première fois en équipe de France pour les qualifications du Mondial-2026 en remplacement de Rayan Cherki, forfait sur blessure, a annoncé dimanche la Fédération française de football (FFF).Les Bleus débutent leur campagne en vue de la Coupe du monde organisée aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, vendredi contre l’Ukraine à Wroclaw (Pologne) et enchaîneront avec un match face à l’Islande, le 9 septembre au Parc des Princes.Cherki, indisponible ce week-end en Championnat d’Angleterre avec Manchester City, souffre d’une “déchirure du quadriceps gauche”, a précisé la FFF.La promotion d’Ekitike n’est pas réellement une surprise. L’ex-Parisien, international Espoirs (23 ans), réussit des débuts de rêve avec Liverpool (deux buts en deux journées de Premier League) après avoir été acheté cet été 95 millions d’euros à Francfort, où il avait flambé la saison dernière (22 buts toutes compétitions confondues). L’attaquant né à Reims possède en outre un profil de N.9 dont ne dispose plus le sélectionneur Didier Deschamps depuis la retraite internationale d’Olivier Giroud. Deschamps n’est peut-être pas au bout de ses peines avant le début du rassemblement des Bleus lundi à Clairefontaine (Yvelines) puisque Ousmane Dembélé est sorti en se tenant l’arrière de la cuisse gauche avec le PSG, samedi à Toulouse en Ligue 1, et le défenseur William Saliba, déjà forfait en juin pour le “Final Four” de la Ligue des nations, a lui aussi quitté prématurément ses coéquipiers d’Arsenal lors du choc de Premier League contre Liverpool dimanche après un choc avec Ekitike.

A huit jours de sa probable chute, Bayrou va tenter de convaincre les Français

Parviendra-t-il à renverser le cours des choses ? Ou au moins à convaincre les Français du bien-fondé de sa démarche ? François Bayrou donnera dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu, alors que les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement.Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, répondra pendant un peu plus d’une heure depuis Matignon aux questions de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (franceinfo), Marc Fauvelle (BFMTV) et Sonia Mabrouk (CNews).Les thèmes abordés seront la situation budgétaire de la France, les négociations avec les partis, les marges de manoeuvre, l’enjeu du vote de confiance et l’après 8 septembre, selon l’une des chaînes.Un “exercice de pédagogie et de mise en responsabilité des partis à la veille d’une semaine d’entretiens”, a expliqué Matignon à l’AFP, alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti et de groupe parlementaire qui le souhaitent, en amont d’un vote à haut risque.L’annonce du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne.La gauche et le RN n’ont eu de cesse depuis de marteler qu’ils voteraient contre la confiance, rendant quasi inéluctable la chute du chef de gouvernement.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu sur RTL dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé sur BFMTV le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.Le député de Seine-et-Marne a dit vendredi son parti “volontaire” pour succéder à François Bayrou promettant de gouverner en nouant des compromis texte par texte, sans faire usage du 49.3. Une hypothèse qui laisse sceptique un membre du gouvernement en sursis, qui “n’imagine pas l’alternative de gauche possible dans un contexte ou leur propre union a explosé”. L’alliance de gauche Nouveau Front populaire n’a en effet jamais semblé aussi mal en point, depuis sa naissance à l’été 2024.- Un budget “dans les temps” ? -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Le président de la République a redit vendredi à Toulon son soutien à son Premier ministre, qui “a raison de mettre en responsabilité les forces politiques et parlementaires” face à la situation budgétaire peu reluisante du pays.”La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, sur LCI.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé sur France Inter l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. 

A huit jours de sa probable chute, Bayrou va tenter de convaincre les Français

Parviendra-t-il à renverser le cours des choses ? Ou au moins à convaincre les Français du bien-fondé de sa démarche ? François Bayrou donnera dimanche à 18H00 une interview aux quatre chaînes d’information en continu, alors que les oppositions semblent avoir déjà tourné la page de son gouvernement.Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale le 8 septembre, répondra pendant un peu plus d’une heure depuis Matignon aux questions de Darius Rochebin (LCI), Myriam Encaoua (franceinfo), Marc Fauvelle (BFMTV) et Sonia Mabrouk (CNews).Les thèmes abordés seront la situation budgétaire de la France, les négociations avec les partis, les marges de manoeuvre, l’enjeu du vote de confiance et l’après 8 septembre, selon l’une des chaînes.Un “exercice de pédagogie et de mise en responsabilité des partis à la veille d’une semaine d’entretiens”, a expliqué Matignon à l’AFP, alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti et de groupe parlementaire qui le souhaitent, en amont d’un vote à haut risque.L’annonce du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne.La gauche et le RN n’ont eu de cesse depuis de marteler qu’ils voteraient contre la confiance, rendant quasi inéluctable la chute du chef de gouvernement.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu sur RTL dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé sur BFMTV le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.Le député de Seine-et-Marne a dit vendredi son parti “volontaire” pour succéder à François Bayrou promettant de gouverner en nouant des compromis texte par texte, sans faire usage du 49.3. Une hypothèse qui laisse sceptique un membre du gouvernement en sursis, qui “n’imagine pas l’alternative de gauche possible dans un contexte ou leur propre union a explosé”. L’alliance de gauche Nouveau Front populaire n’a en effet jamais semblé aussi mal en point, depuis sa naissance à l’été 2024.- Un budget “dans les temps” ? -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Le président de la République a redit vendredi à Toulon son soutien à son Premier ministre, qui “a raison de mettre en responsabilité les forces politiques et parlementaires” face à la situation budgétaire peu reluisante du pays.”La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, sur LCI.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé sur France Inter l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”.