C1 féminine: Arsenal s’offre l’ogre barcelonais et la Ligue des champions

Arsenal, globalement dominé, mais très efficace, a remporté samedi à Lisbonne la Ligue des champions féminine en déjouant tous les pronostics pour battre Barcelone, archi-favori 1-0, grâce à un but de la remplaçante Stina Blackstenius.En faisant entrer à la 68e minute l’attaquante suédoise en même temps que Beth Mead à la place respectivement de Frida Maanum et Chloe Kelly, percluses de crampes, la jeune entraîneuse néerlandaise d’Arsenal, Renée Slegers, a permis aux Anglaises de s’offrir en même temps que l’ogre barcelonais, leur deuxième sacre européen, dix-huit ans après le premier acquis lors de la saison 2006-2007.Quelques minutes après son entrée en jeu, Blackstenius s’est infiltrée dans la surface catalane, a frappé, obligeant Catalina Coll, la gardienne espagnole à son deuxième sauvetage décisif de l’après-midi (73e).Une minute plus tard, après une passe de Mead dans la surface, elle n’a cette fois laissé aucune chance à Coll pour ouvrir le score (74e, 1-0).Déjà regroupées en défense depuis de nombreuses minutes pour contenir les assauts catalans, les Gunners ont résisté vingt minutes pour s’offrir un magnifique exploit et le scalp d’un troisième géant d’Europe en finale, après celui du Real en quart et de l’Olympique lyonnais en demie.- Le Barça privé d’un quadruplé -Le Barça des doubles Ballon d’Or Alexia Putellas et Aitana Bonmati ne réalisera pas deux années de suite, un quadruplé incroyable en remportant la C1, le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Espagne. Sur la scène européenne, son nombre de trophées reste bloqué à trois, loin derrière Lyon et ses huit titres et désormais talonné par Arsenal, que personne n’avait vu venir en début de saison, avec deux Ligues des champions.Le sacre d’Arsenal, mérité, n’en est que plus beau. Comme face à Lyon, lors de la demi-finale retour, les Anglaises ont laissé la possession du ballon aux Catalanes, bien supérieures techniquement, mais ont quadrillé le terrain pour exercer un pressing efficace, récupérer un nombre important de ballons et procéder à des contres rapides. Le plan de jeu a failli fonctionner à la 23e minute lorsque la milieu norvégienne d’Arsenal Frida Maanum s’est extirpée de son aile droite pour centrer à ras de terre dans la surface barcelonaise, et que Irène Paredes, l’ancienne défenseuse du Paris SG a détourné le ballon dans son propre camp. Le stade Alvalade, presque rempli, et très largement acquis à la cause catalane, a été plongé dans l’effroi, le temps que Ivana Martincic, l’arbitre croate de la rencontre, ne constate, avec l’aide de la VAR, que Maanum était partie légèrement hors-jeu.Il a une nouvelle fois retenu son souffle quelques minutes plus tard, lorsque Maanum, dans tous les bons coups anglais lors du premier acte, a frappé en première intention des 25 mètres, forçant Coll, d’une superbe parade, à détourner le ballon en corner au-dessus de son but.  Si Arsenal a pu profiter de la fébrilité défensive du côté gauche barcelonais, les Anglaises ont surtout bénéficié de l’apathie des Catalanes.Maîtrisant globalement la possession du ballon et plus généralement la partie, possédant en Aitana Bonmati, de très loin la meilleure joueuse sur le terrain, possiblement la meilleure joueuse au monde, les Blaugrana n’ont jamais eu ce surcroit de vitesse leur permettant de concrétiser leur domination. Le scenario du match n’a pas tellement varié en seconde période, les Gunners laissant la domination aux Barcelonaises pour mieux procéder en contres, beaucoup moins tranchants toutefois, les efforts fournis lors du premier acte, se faisant de plus en plus ressentir au fil de la rencontre. Jusqu’à l’entrée de Stina Blackstenius.  Ce titre doit beaucoup à l’entraîneuse d’Arsenal, Renée Slegers, arrivée en intérim au chevet de l’équipe à la petite mine en cours de saison, et qui en a fait une irrésistible machine battre les meilleures équipes, puis lors de la deuxième partie de saison, la meilleure équipe d’Europe. Tout simplement.

Bangladesh govt calls for unity to stop ‘return of authoritarianism’

Bangladesh’s interim government, which took over after a mass uprising last year, warned on Saturday that unity was needed to “prevent the return of authoritarianism”.The South Asian nation of around 170 million people has been in political turmoil since former prime minister Sheikh Hasina was ousted by student-led protests in August 2024, ending her iron-fisted rule of 15 years.After a week of escalation during which rival parties protested on the streets of the capital Dhaka, the government led by Muhammad Yunus said political power struggles risked jeopardising gains that have been made and pleaded for people to give it their full support.”Broader unity is essential to maintain national stability, organise free and fair elections, justice, and reform, and permanently prevent the return of authoritarianism in the country,” it said in a statement.- ‘Continuously obstructing’ -Yunus, the 84-year-old Nobel Peace Prize winner who returned from exile at the behest of protesters last year, says he has a duty to implement democratic reforms before elections that are due by June 2026 at the latest.However, the government warned that it had faced “unreasonable demands, deliberately provocative and jurisdictionally overreaching statements”, which it said had been “continuously obstructing” its work.Sources in his office and a key political ally said on Thursday that microfinance pioneer Yunus had threatened to quit.”If the government’s autonomy, reform efforts, justice process, fair election plan, and normal operations are obstructed to the point of making its duties unmanageable, it will, with the people, take the necessary steps,” Saturday’s statement said, without giving further details.Wahiduddin Mahmud, who heads the finance and planning ministry, insisted that Yunus will not step down early. “We are going to carry out the responsibilities assigned to us,” Mahmud told reporters on Saturday. “We can’t simply abandon our duties.” – ‘Return of dictatorship’ -Yunus held talks on Saturday evening with key political parties, including those who have protested against the government this month.His press secretary Shafiqul Alam insisted that the parties all had “full trust” in Yunus, with an all-party meeting scheduled for Sunday.Yunus met leaders of the powerful Bangladesh Nationalist Party (BNP), seen as the election front-runners, who are pushing hard for polls to be held by December.”Any excuse to delay the election may open the door for the return of dictatorship”, senior BNP leader Khandaker Mosharraf Hossain said after the meeting.”The interim government and its allies will be held responsible for such a consequence.”Yunus has said polls could be held as early as December but that holding them later — with the deadline of June — would give the government more time for reform. But Hossain said that reforms, justice and elections were not “mutually exclusive goals”.According to Bangladeshi media and military sources, army chief General Waker-Uz-Zaman also said this week that elections should be held by December, aligning with BNP demands.Bangladesh has a long history of military coups, and the army retains a powerful role.The upcoming elections will be the first since Hasina fled to India, where she remains in self-imposed exile in defiance of an arrest warrant to face trial for crimes against humanity related to last year’s police crackdown on protesters, during which at least 1,400 people were killed.Shafiqur Rahman, the leader of Jamaat-e-Islami, the Muslim-majority nation’s largest Islamist party, said after his meeting with Yunus that he had asked for an election timetable — saying he was open to a later date if it allowed for reforms.He also said he had sought “progress in the ongoing trials” of those from Hasina’s ousted regime. – ‘Anti-democratic’ -Nahid Islam, leader of the National Citizen Party (NCP) made up of many students who spearheaded the uprising that ended Hasina’s rule, has said he wants later elections to allow time for “fundamental reforms”.He fears rival parties want swift elections to “assume power”.Speaking after meeting with Yunus, he said the NCP had “demanded a specific roadmap for reforms, trials, and the election of a constituent assembly”.Islam, an ally of Yunus who previously served in his cabinet, speaking earlier on Saturday, warned that he had seen “indications” that a “military-backed government could re-emerge — one that is anti-democratic and anti-people”.

Attal actes les “profondes différences” avec Retailleau, et pousse les feux sur le régalien

Le patron de Renaissance Gabriel Attal a martelé samedi dans Le Parisien de “profondes différences” avec les LR de Bruno Retailleau, membres de la même coalition, tout en regrettant que son propre parti ne se soit “jamais emparé” de certains sujets régaliens.Une semaine après l’arrivée de Bruno Retailleau à la tête des Républicains (LR), Gabriel Attal a réfuté toute course derrière celui qui pourrait être un rival à la prochaine présidentielle, soulignant de “profondes différences” avec LR.”LR n’est plus un parti pro-européen. Nous voulons faire progresser les droits des Françaises et des Français, là où avec Bruno Retailleau, LR a choisi la ligne qui s’oppose à la constitutionnalisation de l’IVG, vote contre l’interdiction des thérapies de conversion pour les homosexuels et rejette toute évolution sur la fin de vie”, a-t-il égrené.”Nous n’accepterons jamais la stigmatisation d’une partie des Français pour leur religion comme la phrase +à bas le voile+ (prononcée par le ministre de l’Intérieur lors d’un meeting, NDLR) le laisse craindre”, a-t-il ajouté.L’ancien Premier ministre a également dévoilé de nouvelles propositions sur le régalien, son parti tenant une conférence de presse lundi sur le sujet.Il propose notamment de systématiser les polices municipales dans les villes de plus de 10.000 habitants et de pérenniser la vidéosurveillance associée à des algorithmes de détections.Sur le volet judiciaire, Gabriel Attal soutient la proposition controversée du garde des Sceaux Gérald Darmanin d’une prison de haute sécurité en Guyane et prône la suppression du juge d’application des peines. Une dernière mesure également envisagée par Édouard Philippe, patron d’Horizons, et candidat à la présidentielle. “Il me semble qu’Édouard Philippe n’a pas émis de proposition mais un questionnement (…) nous émettons des propositions”, a piqué M. Attal.Sur l’immigration, il a de nouveau proposé la mise en place de “quotas” votés au Parlement et “un système d’immigration à points”.Le chef de Renaissance s’est aussi livré à une critique tranchante de l’approche régalienne du parti macroniste.”La délinquance et les trafics continuent d’empoisonner la vie de nos concitoyens. Les Français n’ont pas confiance en notre justice et notre immigration n’est pas pilotée. Je reconnais que notre parti ne s’était jamais emparé de ces questions-là. Je le fais désormais sans aucune ambiguïté”, a-t-il déclaré.L’ancien ministre de l’Education a également proposé “la mise en place d’un un barème national de sanctions” pour soutenir “l’autorité” à l’école, et préconisé deux rendez-vous chez un professionnel de la santé mentale avant 18 ans (avant le collège et au lycée).Interrogé sur ses relations réputées froides avec Emmanuel Macron, Gabriel Attal s’est dit “touché” par un récent message d’anniversaire, le 16 mars.

Ukraine: attaque russe sur Kiev et deuxième échange de prisonniers

Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin, peu avant la réalisation de la deuxième phase d’un échange record de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.L’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir “abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed”, sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.La capitale Kiev était “la principale cible” de cette attaque, a-t-elle précisé.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l’administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des “entreprises du complexe militaro-industriel” et des “positions de systèmes antiaériens Patriot” livrés par Washington à l’Ukraine.”Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l’économie russe forceront Moscou à cesser le feu”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi, ajoutant que “la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou”.- Nouvel échange -Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d’invasion lancée par la Russie en 2022.Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp.La troisième étape de cet échange, considéré comme le plus grand depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, doit avoir lieu dimanche.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.”L’Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C’est la Russie qui n’est prête à rien”, a déploré samedi M. Zelensky, dans son allocution quotidienne.Selon lui, la semaine prochaine devra être consacrée “à mettre une nouvelle pression sur la Russie”.- Frappes et combats -Parallèlement, les combats se poursuivent sur le front, où l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l’épicentre des affrontements.A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s’étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.Les autorités régionales ukrainiennes ont par ailleurs indiqué qu’une frappe aérienne russe avait tué samedi une femme dans cette région, dans le village de Velyka Pyssarivka, et blessé un homme.Dans la région russe de Koursk, frontalière de celle de Soumy, cinq personnes ont été blessés samedi par des frappes ukrainiennes, a indiqué le gouverneur local Alexandre Khinchteïn. Quatre autres, dont deux pompiers, ont également été blessés dans celle de Belgorod, d’après son gouverneur.La veille, en Ukraine, au moins 11 civils ont été tués par des bombardements russes: quatre dans la région de Donetsk, quatre dans celle de Kharkiv et trois autres dans la ville d’Odessa, selon les autorités ukrainiennes.

Ukraine: attaque russe sur Kiev et deuxième échange de prisonniers

Une attaque massive de drones et de missiles russes sur Kiev a fait au moins 15 blessés tôt samedi matin, peu avant la réalisation de la deuxième phase d’un échange record de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.L’armée de l’air ukrainienne a affirmé avoir “abattu six missiles balistiques Iskander-M/KN-23 et neutralisé 245 UAV ennemis de type Shahed”, sur un total de 14 missiles balistiques et 250 drones.La capitale Kiev était “la principale cible” de cette attaque, a-t-elle précisé.Des journalistes de l’AFP ont entendu des explosions dans la nuit. Le maire et l’administration civile et militaire de Kiev ont fait état de plusieurs incendies et de chutes de débris de missiles et de drones sur des immeubles dans un grand nombre de quartiers de la ville.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des “entreprises du complexe militaro-industriel” et des “positions de systèmes antiaériens Patriot” livrés par Washington à l’Ukraine.”Seules des sanctions supplémentaires ciblant des secteurs clés de l’économie russe forceront Moscou à cesser le feu”, a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi, ajoutant que “la cause de la prolongation de la guerre se trouve à Moscou”.- Nouvel échange -Ces attaques surviennent en plein échange de prisonniers, seul résultat tangible des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens mi-mai à Istanbul, alors que la communauté internationale, Donald Trump au premier chef, répète sans cesse ses appels à un cessez-le-feu dans cette guerre d’invasion lancée par la Russie en 2022.Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.Le premier volet de ce vaste échange, au format 1.000 pour 1.000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp.La troisième étape de cet échange, considéré comme le plus grand depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, doit avoir lieu dimanche.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé.Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.”L’Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C’est la Russie qui n’est prête à rien”, a déploré samedi M. Zelensky, dans son allocution quotidienne.Selon lui, la semaine prochaine devra être consacrée “à mettre une nouvelle pression sur la Russie”.- Frappes et combats -Parallèlement, les combats se poursuivent sur le front, où l’armée russe, plus nombreuse et mieux équipée, poursuit dans certains secteurs une lente avancée, malgré des pertes importantes.Le ministère russe de la Défense a revendiqué samedi la conquête de deux villages ukrainiens, Stoupotchki et Odrané, situés dans la région de Donetsk (est), qui reste l’épicentre des affrontements.A plus de 300 km de là, le ministère a également affirmé samedi que ses troupes s’étaient emparés de la localité de Loknia, dans la région de Soumy (nord-est), frontalière de la Russie et où Moscou a dit vouloir créer une zone tampon pour prévenir des incursions ukrainiennes sur son territoire.Les autorités régionales ukrainiennes ont par ailleurs indiqué qu’une frappe aérienne russe avait tué samedi une femme dans cette région, dans le village de Velyka Pyssarivka, et blessé un homme.Dans la région russe de Koursk, frontalière de celle de Soumy, cinq personnes ont été blessés samedi par des frappes ukrainiennes, a indiqué le gouverneur local Alexandre Khinchteïn. Quatre autres, dont deux pompiers, ont également été blessés dans celle de Belgorod, d’après son gouverneur.La veille, en Ukraine, au moins 11 civils ont été tués par des bombardements russes: quatre dans la région de Donetsk, quatre dans celle de Kharkiv et trois autres dans la ville d’Odessa, selon les autorités ukrainiennes.

Jafar Panahi: Iran’s dissident director who lives for cinema

Iranian director Jafar Panahi, who won the top prize at the Cannes film festival on Saturday, is a twice-jailed arthouse cinema veteran whose films are banned in his homeland.The 64-year-old is a symbol of artistic defiance who repeatedly challenges his country’s strict censorship laws to produce movies about Iran’s social and cultural struggles.His latest production “It Was Just an Accident” tells the story of five formerly imprisoned Iranians who are confronted with a man they believe to have been their torturer in jail.Shot in secret, it is partly inspired by Panahi’s own experiences behind bars following his most recent near seven-month prison term in 2022-2023 which ended with a hunger strike. “I’m alive as long as I’m making films. If I’m not making films, then what happens to me no longer matters,” he told AFP in an interview last week. He has won a host of prizes at European film festivals and showcased his debut film “The White Balloon” in Cannes in 1995 which won an award for best first feature. Saturday’s win is his highest honour yet and was presented to him in person on his first visit to Cannes in 15 years.- 20-year ban – In 2010, Panahi was banned from making movies and leaving the country after supporting mass anti-government protests a year earlier and making a series of films that critiqued the state of modern Iran.Convicted of “propaganda against the system”, he was sentenced to six years in jail but served only two months behind bars before being released on bail.In the years that followed, Iranian authorities appeared content to turn a blind eye to his failure to toe the line, as long as his films did not appear overtly political. He continued to make films, however, and his efforts to smuggle them out to foreign distributors and film festivals became the stuff of legend.A year after being handed a 20-year ban on filmmaking he dispatched a documentary with the cheeky title “This is Not a Film” to the Cannes Festival on a flash drive stashed in a cake.His 2015 movie “Taxi” featured him acting as a taxi driver and was shot entirely in a car, allowing him to avoid the ever-watchful eyes of Iranian police while filming. His conversations with a cross-section of Iranians that come aboard — a lawyer barred from practising her trade, a badly-injured man who is making his will on the backseat — provided rich insights into everyday life in the Islamic republic.- Jail material -The tolerance of Panahi’s work ended in July 2022 when he was re-arrested in connection with protests by a group of filmmakers.He was ordered to serve out the sentence that had been hanging over him since 2010 in Tehran’s notorious Evin prison, but was released nearly seven months later.He said he had used some of his conversations with fellow inmates as inspiration for the script of “It Was Just an Accident”, which he wrote himself.”When you put (an artist) in prison, you’re handing them an opportunity, giving them material, ideas, opening up a whole new world,” he said in Cannes.The core of the allegorical film examines the moral dilemma faced by people if they are given opportunity to take revenge on their oppressors.”We chose a range of characters, from violent to non-violent, from a simple man to someone completely detached from such concerns,” he told AFP.  “Through their actions and reactions, we reach — or perhaps fail to reach — a conclusion about what the right path might be.”- ‘Pressure’ -A child of the Tehran slums, Panahi is a leading exponent of Iranian New Wave cinema, alongside Abbas Kiarostami, whom he served as an assistant early in his career.In keeping with the movement, his films focus on the social realities of his homeland and give pride of place to non-professional actors.After “The White Balloon”, he was given the second-place jury prize in Cannes in 2003 for “Blood and Gold” and best screenplay in 2018 for his roadmovie “3 Faces”.He said he planned to return to Iran after this year’s festival despite the risks for him.He revealed on Wednesday that he and his cast had faced “pressure” since “It Was Just an Accident” was selected at Cannes, with several team members called in for questioning.Panahi has a film-making son who is following in his foot steps. Panah Panahi presented his first feature, “Hit the Road”, in 2021 in a section for young directors.burs-adp/fg/phz

Syrian reboots interior ministry as Damascus seeks to reassure West

Syrian authorities on Saturday announced an interior ministry restructuring that includes fighting cross-border drug and people smuggling as they seek to improve ties with Western nations that have lifted sanctions.Keen to reboot and rebuild nearly 14 years after a devastating civil war broke out, the new authorities in Damascus have hailed Washington’s lifting of US sanctions.The move was formalised Friday after being announced by President Donald Trump on a Gulf tour this month during which he shook hands with Syria’s jihadist-turned-interim President Ahmed al-Sharaa.Spokesman Noureddine al-Baba said the interior ministry restructure included reforms and creating “a modern civil security institution that adopts transparency and respects international human rights standards”.It includes setting up a citizens’ complaints department and incorporating the police and General Security agency into an Internal Security command, he told a press conference.A border security body for Syria’s land and sea frontiers will be tasked with “combating illegal activities, particularly drug and human smuggling networks”, Baba said.The restructure includes “strengthening the role of the anti-drug department and further developing its importance within Syria and abroad” after the country became a major exporter of illicit stimulant captagon, he added.Another department will handle security for government facilities and foreign missions, as embassies reopen in Syria following Bashar al-Assad’s ouster in December.A tourism police body will secure visitors and sites as the war-torn country — home to renowned UNESCO World Heritage sites — seeks to relaunch tourism.- ‘Of critical importance’ -Syria’s foreign ministry welcomed Washington’s lifting of sanctions, calling the move “a positive step in the right direction to reduce humanitarian and economic struggles in the country”.Turkish foreign ministry spokesperson Oncu Keceli said the recent US and European Union steps to lift sanctions were “of critical importance in efforts to bring stability and security to Syria”.The European Union announced the lifting of its economic sanctions on Syria earlier this month.Sharaa met President Recep Tayyip Erdogan on Saturday on his third visit to Turkey since taking power on a visit to discuss “common issues”, Syria’s presidency said.Ankara is a major backer of Syria’s new authorities, who are negotiating with Kurdish forces that control swathes of the northeast and that Turkey considers “terrorists”.A government delegation made a first visit Saturday to the notorious Al-Hol camp in the northeast that hosts families of suspected Islamic State (IS) group jihadists.Trump said he wanted to give Syria’s new rulers “a chance at greatness” after their overthrow of Assad.While in Istanbul, Sharaa met with the US ambassador to Turkey, who doubles as Washington’s Syria envoy.In a statement, Tom Barrack said: “President Trump’s goal is to enable the new government to create the conditions for the Syrian people to not only survive but thrive.”He added that it would aid Washington’s “primary objective” of ensuring the “enduring defeat” of IS.US sanctions were first imposed on Syria in 1979 under the rule of Bashar al-Assad’s father Hafez.They were sharply expanded after the bloody repression of anti-government protests in 2011 triggered Syria’s civil war.The new administration has been looking to build relations with the West and roll back sanctions, but some governments expressed reluctance, pointing to the Islamist past of leading figures. – ‘Recovery and reconstruction’ -The sanctions relief extends to the new government on condition that Syria not provide safe haven for terrorist organisations and ensure security for religious and ethnic minorities, the US Treasury Department said.Concurrently, the US State Department issued a 180-day waiver for the Caesar Act to make sure that sanctions do not obstruct foreign investment in Syria.The 2020 legislation severely sanctioned any entity or company cooperating with the now ousted government.US Secretary of State Marco Rubio said the waiver would “facilitate the provision of electricity, energy, water and sanitation, and enable a more effective humanitarian response across Syria”.However, Rubio cautioned that Trump “has made clear his expectation that relief will be followed by prompt action by the Syrian government on important policy priorities”.He said lifting the sanctions aims to promote “recovery and reconstruction efforts”.Syria’s 14-year civil war killed more than half a million people and ravaged its infrastructure.The interior ministry’s spokesman said around a third of the population had been under suspicion by the Assad government’s feared intelligence and security services.Analysts say a full lifting of sanctions may take time, as some US restrictions are acts that need to be reversed by Congress.Syrian authorities also need to ensure an attractive environment for foreign investment.