A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grèce: violent incendie près d’Athènes, des dizaines d’évacuations

Un violent incendie de forêt a ravagé jeudi de nombreuses localités balnéaires près d’Athènes, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans cette région prisée des touristes grecs et étrangers.L’incendie s’est déclaré dans les localités balnéaires de Palaia Fokaia et Thymari, à 50 km à l’est d’Athènes, et a entraîné l’évacuation de cinq villages, selon les pompiers. Leur porte-parole, Vassilis Vathrakogiannis, a évoqué “une énorme bataille contre les flammes entre les habitations”.  Quelque 130 pompiers, des volontaires, une dizaine d’avions et d’hélicoptères, ainsi que deux bateaux des garde-côtes sont mobilisés. “Il s’agit d’un feu difficile attisé par de forts vents”, a indiqué à l’AFP une responsable du service de pompiers.Déclenché vers 12H30 locales (09H30 GMT), l’incendie a rapidement gagné en intensité et s’est vite propagé avec des vents d’une intensité de six sur l’échelle de Beaufort et des températures oscillant entre 35 et 37 degrés Celsius durant la journée.Des champs, des oliveraies et des terrains ainsi que quelques habitations ont été détruits par les flammes. Kostas Tsiguas, président de l’union des pompiers, a indiqué qu’au moins 50 personnes ont été évacuées par les pompiers.Les pompiers ont évacué des habitants, dont des enfants, qui se trouvaient à leur domicile alors que des ordres de quitter les lieux ont été envoyés via le numéro d’urgence de la Protection civile, selon la télévision publique Ert.Selon les images diffusées par Ert, deux pompiers tentaient d’éteindre le feu dans la cour d’une maison, lorsque le toit s’est effondré sous les flammes, tandis qu’un épais nuage de fumée noir recouvrait Palaia Fokaia et les plages proches du golfe Saronique. Dimitris Papachristos, le maire de la municipalité de Saronique, qui comprend plusieurs communes évacuées, a qualifié la situation d'”extrêmement difficile car les vents ne cessent pas”.”Des structures ont été ouvertes pour accueillir ceux qui ont été évacués. Toute la municipalité est en alerte”, a-t-il ajouté, cité par l’agence de presse grecque ANA.- Situation “dramatique” -La circulation a été interrompue par la police sur la principale avenue longeant la côte sud de la capitale reliant Athènes au cap Sounion, où s’étend le front du feu.Très prisée par les vacanciers grecs et étrangers, cette région comprend de nombreuses maisons secondaires d’Athéniens.”C’est un violent incendie, une réunion extraordinaire de la cellule de coordination aura lieu dans les prochaines heures”, a indiqué sur Ert Viki Kavallari, la sous-préfète de l’Attique, la région d’Athènes. Sur la chaîne Mega, le maire adjoint de Palaia Fokaia, Stavros Petropoulos, a qualifié la situation de “dramatique”. “Les habitants nous ont dit que l’incendie avait commencé à cause d’une étincelle provenant d’un câble électrique défaillant”, a-t-il noté. Située dans le sud-est de la Méditerranée, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et des températures élevées.Jeudi, le mercure a atteint jusqu’à 40 degrés Celsius en Attique. Cette première vague de chaleur en Grèce doit se poursuivre jusqu’à samedi, selon les prévisions météorologiques.Selon la Protection civile, l’indice de risque d’incendie jeudi est “très élevé”, de même que pour vendredi notamment en Attique et les îles du nord de la mer Egée. Durant les dernières 24H, 45 feux se sont déclarés en Grèce, selon les pompiers.Depuis dimanche, un autre incendie de forêt est en cours sur l’île de Chios dans le nord-est de la mer Egée. Il a jusqu’ici ravagé plus de 4.000 hectares, selon l’observatoire européen Copernicus. L’an dernier, quelque 45.000 hectares sont partis en fumée dans toute la Grèce, avec notamment un incendie ravageur dans la banlieue nord de la capitale grecque ayant fait un mort.

Grèce: violent incendie près d’Athènes, des dizaines d’évacuations

Un violent incendie de forêt a ravagé jeudi de nombreuses localités balnéaires près d’Athènes, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans cette région prisée des touristes grecs et étrangers.L’incendie s’est déclaré dans les localités balnéaires de Palaia Fokaia et Thymari, à 50 km à l’est d’Athènes, et a entraîné l’évacuation de cinq villages, selon les pompiers. Leur porte-parole, Vassilis Vathrakogiannis, a évoqué “une énorme bataille contre les flammes entre les habitations”.  Quelque 130 pompiers, des volontaires, une dizaine d’avions et d’hélicoptères, ainsi que deux bateaux des garde-côtes sont mobilisés. “Il s’agit d’un feu difficile attisé par de forts vents”, a indiqué à l’AFP une responsable du service de pompiers.Déclenché vers 12H30 locales (09H30 GMT), l’incendie a rapidement gagné en intensité et s’est vite propagé avec des vents d’une intensité de six sur l’échelle de Beaufort et des températures oscillant entre 35 et 37 degrés Celsius durant la journée.Des champs, des oliveraies et des terrains ainsi que quelques habitations ont été détruits par les flammes. Kostas Tsiguas, président de l’union des pompiers, a indiqué qu’au moins 50 personnes ont été évacuées par les pompiers.Les pompiers ont évacué des habitants, dont des enfants, qui se trouvaient à leur domicile alors que des ordres de quitter les lieux ont été envoyés via le numéro d’urgence de la Protection civile, selon la télévision publique Ert.Selon les images diffusées par Ert, deux pompiers tentaient d’éteindre le feu dans la cour d’une maison, lorsque le toit s’est effondré sous les flammes, tandis qu’un épais nuage de fumée noir recouvrait Palaia Fokaia et les plages proches du golfe Saronique. Dimitris Papachristos, le maire de la municipalité de Saronique, qui comprend plusieurs communes évacuées, a qualifié la situation d'”extrêmement difficile car les vents ne cessent pas”.”Des structures ont été ouvertes pour accueillir ceux qui ont été évacués. Toute la municipalité est en alerte”, a-t-il ajouté, cité par l’agence de presse grecque ANA.- Situation “dramatique” -La circulation a été interrompue par la police sur la principale avenue longeant la côte sud de la capitale reliant Athènes au cap Sounion, où s’étend le front du feu.Très prisée par les vacanciers grecs et étrangers, cette région comprend de nombreuses maisons secondaires d’Athéniens.”C’est un violent incendie, une réunion extraordinaire de la cellule de coordination aura lieu dans les prochaines heures”, a indiqué sur Ert Viki Kavallari, la sous-préfète de l’Attique, la région d’Athènes. Sur la chaîne Mega, le maire adjoint de Palaia Fokaia, Stavros Petropoulos, a qualifié la situation de “dramatique”. “Les habitants nous ont dit que l’incendie avait commencé à cause d’une étincelle provenant d’un câble électrique défaillant”, a-t-il noté. Située dans le sud-est de la Méditerranée, la Grèce est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et des températures élevées.Jeudi, le mercure a atteint jusqu’à 40 degrés Celsius en Attique. Cette première vague de chaleur en Grèce doit se poursuivre jusqu’à samedi, selon les prévisions météorologiques.Selon la Protection civile, l’indice de risque d’incendie jeudi est “très élevé”, de même que pour vendredi notamment en Attique et les îles du nord de la mer Egée. Durant les dernières 24H, 45 feux se sont déclarés en Grèce, selon les pompiers.Depuis dimanche, un autre incendie de forêt est en cours sur l’île de Chios dans le nord-est de la mer Egée. Il a jusqu’ici ravagé plus de 4.000 hectares, selon l’observatoire européen Copernicus. L’an dernier, quelque 45.000 hectares sont partis en fumée dans toute la Grèce, avec notamment un incendie ravageur dans la banlieue nord de la capitale grecque ayant fait un mort.

La BBC lance une offre payante aux États-Unis pour “financer son journalisme”

La BBC a annoncé jeudi le lancement d’une offre payante pour que ses utilisateurs aux Etats-Unis accèdent en illimité aux articles en ligne et à la chaîne BBC News et contribuent “au financement du journalisme” du groupe audiovisuel public britannique.Ce service sera facturé 49,99 dollars par an ou 8,99 dollars par mois, une offre qui pourrait intégrer “dans les mois à venir” des séries documentaires, des films et des podcasts sans publicité, écrit la BBC dans un communiqué.Ce lancement, une première pour l’entreprise, vise à augmenter ses revenus via ses activités commerciales internationales, distinctes de son service public au Royaume-Uni, “contribuant ainsi au financement du journalisme”, précise-t-elle.Près de la moitié des visiteurs de son site internet international BBC.com, distinct du site britannique, sont basés aux Etats-Unis.Le groupe explique que les utilisateurs américains, identifiés grâce à leur géolocalisation, seront tracés pour évaluer “leur interaction avec les contenus, notamment le volume de lecture et le temps passé”.”Ce système permet aux lecteurs occasionnels de continuer à naviguer librement, tout en proposant aux utilisateurs les plus engagés de souscrire pour débloquer un accès illimité”, indique la BBC. Certains contenus resteront gratuits, comme les articles d’actualité internationale, les flux de Radio 4 et de BBC World Service, ainsi que les sites en langue étrangère.”Aucun projet de modèle payant n’est prévu hors Amérique du Nord”, est-il précisé.La BBC a “commencé par les États-Unis en raison de la popularité de ses services dans ce pays”, explique à l’AFP Damian Tambini, de la London School of Economics, qui y voit une décision commerciale sans dimension politique.Pour Des Freedman, professeur à Goldsmiths, Université de Londres, le groupe audiovisuel désespère surtout “de trouver de nouvelles sources de revenus”, en raison “de la concurrence des plateformes de streaming et de la réticence du gouvernement à augmenter substantiellement la redevance qui finance ses activités”.La BBC, qui a supprimé 2.000 postes au cours des cinq dernières années, a récemment annoncé faire face à “un défi sans précédent” dans le financement de ses contenus, en raison d’une baisse sensible de ses revenus.L’entreprise a lancé cette année un sondage public sur son avenir, avant la révision de la Charte royale de la société, valable jusqu’en 2027, qui définit ses objectifs et garantit son indépendance.La redevance télévisuelle des ménages britanniques constitue sa principale source de financement.

La BBC lance une offre payante aux États-Unis pour “financer son journalisme”

La BBC a annoncé jeudi le lancement d’une offre payante pour que ses utilisateurs aux Etats-Unis accèdent en illimité aux articles en ligne et à la chaîne BBC News et contribuent “au financement du journalisme” du groupe audiovisuel public britannique.Ce service sera facturé 49,99 dollars par an ou 8,99 dollars par mois, une offre qui pourrait intégrer “dans les mois à venir” des séries documentaires, des films et des podcasts sans publicité, écrit la BBC dans un communiqué.Ce lancement, une première pour l’entreprise, vise à augmenter ses revenus via ses activités commerciales internationales, distinctes de son service public au Royaume-Uni, “contribuant ainsi au financement du journalisme”, précise-t-elle.Près de la moitié des visiteurs de son site internet international BBC.com, distinct du site britannique, sont basés aux Etats-Unis.Le groupe explique que les utilisateurs américains, identifiés grâce à leur géolocalisation, seront tracés pour évaluer “leur interaction avec les contenus, notamment le volume de lecture et le temps passé”.”Ce système permet aux lecteurs occasionnels de continuer à naviguer librement, tout en proposant aux utilisateurs les plus engagés de souscrire pour débloquer un accès illimité”, indique la BBC. Certains contenus resteront gratuits, comme les articles d’actualité internationale, les flux de Radio 4 et de BBC World Service, ainsi que les sites en langue étrangère.”Aucun projet de modèle payant n’est prévu hors Amérique du Nord”, est-il précisé.La BBC a “commencé par les États-Unis en raison de la popularité de ses services dans ce pays”, explique à l’AFP Damian Tambini, de la London School of Economics, qui y voit une décision commerciale sans dimension politique.Pour Des Freedman, professeur à Goldsmiths, Université de Londres, le groupe audiovisuel désespère surtout “de trouver de nouvelles sources de revenus”, en raison “de la concurrence des plateformes de streaming et de la réticence du gouvernement à augmenter substantiellement la redevance qui finance ses activités”.La BBC, qui a supprimé 2.000 postes au cours des cinq dernières années, a récemment annoncé faire face à “un défi sans précédent” dans le financement de ses contenus, en raison d’une baisse sensible de ses revenus.L’entreprise a lancé cette année un sondage public sur son avenir, avant la révision de la Charte royale de la société, valable jusqu’en 2027, qui définit ses objectifs et garantit son indépendance.La redevance télévisuelle des ménages britanniques constitue sa principale source de financement.

Top US court allows states to defund largest abortion provider

The US Supreme Court cleared the way on Thursday for states to potentially cut off funding for Planned Parenthood, one of the country’s largest abortion providers.Planned Parenthood is already barred from receiving federal money for abortion care but the 6-3 ruling would also allow states to cut off reimbursements for other medical services it provides to low-income Americans under the Medicaid program.The three liberal justices on the top court dissented.The case stems from an executive order issued by South Carolina’s Republican governor Henry McMaster in 2018 cutting off Medicaid funding to the two Planned Parenthood clinics in the state.The Medicaid reimbursements were not abortion-related, but McMaster said providing any funding to Planned Parenthood amounts to a taxpayer “subsidy of abortion,” which is banned in South Carolina for women who are more than six weeks pregnant.Planned Parenthood, which provides a wide range of reproductive health services, and a South Carolina woman suffering from diabetes, filed suit against the state arguing that Medicaid patients have the right to receive care from any qualified provider.An appeals court ruled that Planned Parenthood cannot be excluded from the state’s Medicaid program and South Carolina appealed to the Supreme Court, where conservatives wield a 6-3 majority.The court ruled that a Medicaid patient cannot sue the state to receive medical care from a provider of their choosing.Justice Ketanji Brown Jackson, in a dissent joined by the two other liberal justices, disagreed.”Congress enacted the Medicaid Act’s free-choice-of-provider provision to ensure that Medicaid recipients have the right to choose their own doctors,” Jackson said. “Today’s decision is likely to result in tangible harm to real people.”The Supreme Court ruling was welcomed by the anti-abortion group SBA Pro-Life America, which called it a “major win for babies and their mothers.”It clears the way for South Carolina and other states “to stop funding big abortion businesses like Planned Parenthood in their Medicaid programs,” it said on X.Paige Johnson, president of Planned Parenthood South Atlantic, called the ruling a “grave injustice” and said it “promises to send South Carolina deeper into a health care crisis.”The Supreme Court overturned Roe v Wade, the landmark 1973 case that established federal protections for abortion access, in June 2022. Since then, more than 20 of the 50 US states have imposed strict limits on abortion, or even outright bans.

Nigeria’s Tinubu signs major tax overhaulThu, 26 Jun 2025 15:52:21 GMT

Nigerian President Bola Tinubu on Thursday signed four landmark bills into law aiming to overhaul the country’s tax system, after backing away from more controversial tweaks that would have upended revenue sharing among states.The west African economic powerhouse has a tax-to-GDP ratio of 13.5 percent, according to government figures, which is below the continental average. The …

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Manifestations violentes au Kenya: 16 morts selon Amnesty, l’exécutif affirme avoir “déjoué un coup d’Etat”

Critiqué pour les violences policières massives lors des manifestations de mercredi qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés selon Amnesty international, le gouvernement kényan s’est défendu en affirmant avoir “déjoué un coup d’Etat” et en dénonçant “du terrorisme déguisé en contestation”.Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces – depuis les supermarchés jusqu’aux magasins de vêtements ou d’électronique – pillés, a constaté l’AFP.L’oeuvre de “voyous” payés, dans une action “coordonnée, financée”, “préméditée”, une “campagne bien orchestrée de violence politique”, a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d’un discours télévisé. “Ce qui s’est passé hier n’était pas une manifestation. C’était du terrorisme déguisé en contestation”, a encore tonné le ministre, promettant une réponse ferme de l’Etat kényan.Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l’apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l’année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.- Balle “sous l’œil” -Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.Amnesty International a déclaré jeudi qu’au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d’une vingtaine d’ONG, dont Amnesty.Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.”On lui a tiré sous l’œil et la balle est sortie par l’arrière de sa tête”, a raconté Fatuma Opango à l’AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, un adolescent de 17 ans pour lequel elle réclame “justice”.”Il n’était pas nécessaire de tuer autant de Kényans”, s’est emporté Hussein Khalid, le directeur exécutif de l’ONG de défense des droits humains Vocal Africa, présent devant la morgue, qui dénonce un “usage excessif de la force”.”Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus”, tonne-t-il.Jeudi, le ministre de l’Intérieur kényan a toutefois communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés… dont 300 sont selon lui étaient des policiers.La police, qui a fait preuve d’une “retenue remarquable”, a “réussi à déjouer un coup d’Etat”, a loué Kipchumba Murkomen lors du même discours télévisé.- “Régime voyou” -Jeudi, le quotidien d’opposition The Standard titrait toutefois en Une : “Régime voyou”. “Au lieu d’une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l’emprise froide de la répression”, dénonçait-il.”Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d’être noyées dans la peur du sang”, soulignait encore le journal.Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l’an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.Les vols ont débuté mercredi après-midi après l’annonce d’une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l’AFP.”Ils ont tout pris”, s’est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises. “Je ne sais même pas par où commencer.””Certains de nos locataires pleurent. (…) Ce type de pertes était inattendu”, a déclaré David Gitonga, le propriétaire d’un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022. L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

Manifestations violentes au Kenya: 16 morts selon Amnesty, l’exécutif affirme avoir “déjoué un coup d’Etat”

Critiqué pour les violences policières massives lors des manifestations de mercredi qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés selon Amnesty international, le gouvernement kényan s’est défendu en affirmant avoir “déjoué un coup d’Etat” et en dénonçant “du terrorisme déguisé en contestation”.Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces – depuis les supermarchés jusqu’aux magasins de vêtements ou d’électronique – pillés, a constaté l’AFP.L’oeuvre de “voyous” payés, dans une action “coordonnée, financée”, “préméditée”, une “campagne bien orchestrée de violence politique”, a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d’un discours télévisé. “Ce qui s’est passé hier n’était pas une manifestation. C’était du terrorisme déguisé en contestation”, a encore tonné le ministre, promettant une réponse ferme de l’Etat kényan.Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l’apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l’année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.- Balle “sous l’œil” -Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.Amnesty International a déclaré jeudi qu’au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d’une vingtaine d’ONG, dont Amnesty.Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.”On lui a tiré sous l’œil et la balle est sortie par l’arrière de sa tête”, a raconté Fatuma Opango à l’AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, un adolescent de 17 ans pour lequel elle réclame “justice”.”Il n’était pas nécessaire de tuer autant de Kényans”, s’est emporté Hussein Khalid, le directeur exécutif de l’ONG de défense des droits humains Vocal Africa, présent devant la morgue, qui dénonce un “usage excessif de la force”.”Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus”, tonne-t-il.Jeudi, le ministre de l’Intérieur kényan a toutefois communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés… dont 300 sont selon lui étaient des policiers.La police, qui a fait preuve d’une “retenue remarquable”, a “réussi à déjouer un coup d’Etat”, a loué Kipchumba Murkomen lors du même discours télévisé.- “Régime voyou” -Jeudi, le quotidien d’opposition The Standard titrait toutefois en Une : “Régime voyou”. “Au lieu d’une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l’emprise froide de la répression”, dénonçait-il.”Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d’être noyées dans la peur du sang”, soulignait encore le journal.Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l’an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.Les vols ont débuté mercredi après-midi après l’annonce d’une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l’AFP.”Ils ont tout pris”, s’est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises. “Je ne sais même pas par où commencer.””Certains de nos locataires pleurent. (…) Ce type de pertes était inattendu”, a déclaré David Gitonga, le propriétaire d’un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022. L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

Piratage chez Adecco: le principal prévenu, un “intermédiaire immature”, plaide sa défense

Au dernier jour d’un procès à plus de 100.000 victimes, la défense du principal prévenu dans le piratage de millions de données personnelles chez Adecco et autres cyber-escroqueries, a plaidé jeudi à Lyon l'”immaturité” d’un simple “intermédiaire”, peut-être menacé par de vrais truands.La veille, la procureure Amélie Djaoudo avait requis 7 ans de prison ferme contre Timothée Lhomond, 22 ans, “personnage central” d’une “association de malfaiteurs” recrutés pour une “constellation d’escroqueries en ligne (…) très lucratives”. .Ses avocats ont réfuté le terme de “chef” ou de “cerveau”, dépeignant plutôt un “intermédiaire” victime de son “immaturité” et d’une propension à la “vantardise”.Lhomond, âgé de 17 à 20 ans pour certaines parmi 20 infractions “en bande organisée”, est jugé avec 12 co-prévenus, dans un procès hors-normes avec plus de 6.400 parties civiles défendues par 362 avocats.Visage juvénile d’une grande pâleur et manifestement éprouvé, il a juré jeudi qu’il se “rend compte aujourd’hui de ces infractions très graves” et “promis de refaire sa vie”.L’arrestation, en 2022, d’un jeune stagiaire puis CDD chez Adecco, qui avait cédé à Lhomond et des complices ses accès à la banque de données personnelles de millions d’intérimaires du géant du travail temporaire, avait été l’élément déclencheur de l’enquête.Mais Lhomond et d’autres prévenus avaient commencé leurs méfaits en ligne bien avant de les multiplier grâce aux données Adecco et, en plus de particuliers, à escroquer des banques, assurance et organismes d’Etat, comme la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), cette dernière pour 2,2 millions d’euros d’argent public.Et Lhomond, seul à comparaître détenu, au casier judiciaire vierge, a poursuivi ces escroqueries en prison jusqu’en 2024, grâce à un smartphone.”J’avais de très grosses dettes et, en prison, on m’a fait comprendre qu’elles n’étaient pas annulées”, avait-il plaidé à la barre, sans en dire plus.”Je le crois”, a asséné jeudi son avocate Vanessa Zencker. “Il n’est pas le +cerveau+ de l’affaire décrit par la presse”, “pas à l’origine de tout comme le dit le ministère public”, “pas le boss comme l’appellent certains co-prévenus”.Il leur assurait qu’il “gérait” des faux comptes mais c’était “par vantardise”. Il a été plutôt “un intermédiaire”, “confronté à des gens qui font de grosses escroqueries”. “Et l’on sait que dans des affaires similaires, il y a des assassinats, du racket et des pressions en prison”.Lhomond est “un poupon”, jugé “immature” par l’expertise psychologique, a avancé Solenne Hustache, son autre conseil. “Sept ans ferme, ce serait signer son arrêt de mort”, a plaidé Me Zencker, réclamant plutôt une peine couvrant ses 21 mois de détention provisoire et un éventuel sursis, “afin de ne pas le couper de tout espoir de réinsertion”.Mme Djaoudo a requis des peines de quelques mois de sursis à 3 ans ferme pour les 12 autres prévenus.Le tribunal rendra son jugement le 26 septembre.

29 pupils taking high school exams killed in C.Africa crushThu, 26 Jun 2025 15:41:09 GMT

Twenty-nine students taking their high school exams in the Central African Republic died in a stampede sparked by an exploding power transformer, the health ministry told AFP Thursday.Just over 5,300 pupils were sitting the second day of the baccalaureat exams at the time of the explosion early Wednesday afternoon in Bangui, the capital of the …

29 pupils taking high school exams killed in C.Africa crushThu, 26 Jun 2025 15:41:09 GMT Read More »